Les gens ABÎMÉS
Le 10 octobre 2024 à 04:26:00 :
Le 10 octobre 2024 à 03:01:17 :
Allez donc savoir les cadavres qu'ils ont vus, les plaies secrètes, bien enfouies dans les chairs, qui décantent leur poison, qui remuent leur fond d'entrailles, qui les blessent à perpétuité, voilà bien la maladie des gens tristes, ils vivent, dans leur intérieur, une guerre sans armistice, ils crèvent d'un malheur sans rémission, mais ils se taisent, ils sont là, au milieu de nous, sans rien dire, sans faire voir leurs traînées de sang, ah on n'entend rien de leurs gémissements, on ne sait rien, bien sûr, des martyrs, des luttes, qu'ils mènent à l'aube, déjà, de la vie, et bien souvent, bien souvent, ces gens ont la gentillesse du malheur, ils ont la douceur de ceux trop instruits sur l'infinie laideur du monde, mais qui par leurs gestes aimants, leurs attentions quotidiennes, pour toute leur tendresse révoltée, veulent amender l'existant, le rendre par exception plus humain, plus fréquentable, et on n'aperçoit de leur expédition, de leur croisade, que cette teinte singulière des regards abîmés, tristes, assoupis du malheur, trois fois battus, mais toujours résolus, et jamais vaincusÇa me fait pensé à ce poème Les blessures
René-François Sully Prudhomme 1839-1907
Les épreuves 1866Le soldat frappé tombe en poussant de grands cris
On l'emporte le baume assainit la blessure,
Elle se ferme un jour il marche, il se rassure,
Et, par un beau soleil, il croit ses maux guéris.Mais, au premier retour d'un ciel humide et gris,
De l'ancienne douleur il ressent la morsure
Alors la guérison ne lui paraît pas sûre,
Le souvenir du fer gît dans ses flancs meurtris.Ainsi, selon le temps qu'il fait dans ma pensée,
À la place où mon âme autrefois fut blessée
Il est un renouveau d'angoisses que je crainsUne larme, un chant triste, un seul mot dans un livre,
Nuage au ciel limpide où je me plais à vivre,
Me fait sentir au cœur la dent des vieux chagrins.
Il est joli ce poème, j'aime beaucoup sa dernière strophe, et même le dernier vers, ce n'est pas une parole de poésie, ça, "Me fait sentir au cœur la dent des vieux chagrins", car elle est bien trop vraie, c'est un mot de roman qui sent bien la vie
Le 10 octobre 2024 à 03:39:16 :
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Moi je les plains, voilà, et je voulais leur dire que je remarque bien leurs efforts pour le monde, qu'ils ne meurent pas en vain de leur maladie triste, et que quelqu'un, quelque part, se soucie d'eux
Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Bravo chat gpt,continue comme ça on est bien là
Le 10 octobre 2024 à 04:17:46 :
Le 10 octobre 2024 à 04:16:13 :
Les kheys, certes abîmés
En cette aube naissante,
N'aspirent qu'à une chose
ne plus etre FATIGUÉSDesole pour l'edit et la suppression
Ton vers capture avec humour la lassitude de ceux qui, malgré la promesse d'une nouvelle journée, ne désirent rien d'autre que de se libérer de cette fatigue pesante. Le contraste entre l'aube, symbole de renouveau et d'énergie, et l'épuisement des "kheys" ajoute une touche de désinvolture et d'ironie, comme si la fraîcheur du matin n'arrivait pas à effacer l'usure accumulée. Une poésie moderne, qui mêle un langage familier et une certaine fatalité face à la vie quotidienne.
Geole d'eternite
Abime qui est sans fin
Flemme de terminer
Ce forum plein de mongoles
Le 10 octobre 2024 à 04:34:48 :
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> Moi je les plains, voilà, et je voulais leur dire que je remarque bien leurs efforts pour le monde, qu'ils ne meurent pas en vain de leur maladie triste, et que quelqu'un, quelque part, se soucie d'eux
Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Bravo chat gpt,continue comme ça on est bien là
Le 10 octobre 2024 à 03:01:17 :
Allez donc savoir les cadavres qu'ils ont vus, les plaies secrètes, bien enfouies dans les chairs, qui décantent leur poison, qui remuent leur fond d'entrailles, qui les blessent à perpétuité, voilà bien la maladie des gens tristes, ils vivent, dans leur intérieur, une guerre sans armistice, ils crèvent d'un malheur sans rémission, mais ils se taisent, ils sont là, au milieu de nous, sans rien dire, sans faire voir leurs traînées de sang, ah on n'entend rien de leurs gémissements, on ne sait rien, bien sûr, des martyrs, des luttes, qu'ils mènent à l'aube, déjà, de la vie, et bien souvent, bien souvent, ces gens ont la gentillesse du malheur, ils ont la douceur de ceux trop instruits sur l'infinie laideur du monde, mais qui par leurs gestes aimants, leurs attentions quotidiennes, pour toute leur tendresse révoltée, veulent amender l'existant, le rendre par exception plus humain, plus fréquentable, et on n'aperçoit de leur expédition, de leur croisade, que cette teinte singulière des regards abîmés, tristes, assoupis du malheur, trois fois battus, mais toujours résolus, et jamais vaincus
Le 10 octobre 2024 à 13:38:13 :
en 2128 on fera étudier une anthologie des écrits de Rothirsch de Jeuxvideo du Com aux élèves de seconde (Abdelenzo, Cindyfatou, etc.)
Les grands auteurs pensaient vivre mille ans dans la cervelle française, auprès des petits de leur sang, enseignés, à chaque moisson, dans les écoles, par de jolis professeurs doctes et en costume, mais à nous, les modernes, toute idée d'héritage est interdite, il n'y aura plus personne après nous pour s'intéresser aux lettres de nos pays, il n'y aura que des bâtards, hirsutes et trop bruns, avec des coupes improbables, vociférant dans des patois inconnus, sur le sol de l'ancienne France
Le 10 octobre 2024 à 13:40:16 :
Le 10 octobre 2024 à 03:01:17 :
Allez donc savoir les cadavres qu'ils ont vus, les plaies secrètes, bien enfouies dans les chairs, qui décantent leur poison, qui remuent leur fond d'entrailles, qui les blessent à perpétuité, voilà bien la maladie des gens tristes, ils vivent, dans leur intérieur, une guerre sans armistice, ils crèvent d'un malheur sans rémission, mais ils se taisent, ils sont là, au milieu de nous, sans rien dire, sans faire voir leurs traînées de sang, ah on n'entend rien de leurs gémissements, on ne sait rien, bien sûr, des martyrs, des luttes, qu'ils mènent à l'aube, déjà, de la vie, et bien souvent, bien souvent, ces gens ont la gentillesse du malheur, ils ont la douceur de ceux trop instruits sur l'infinie laideur du monde, mais qui par leurs gestes aimants, leurs attentions quotidiennes, pour toute leur tendresse révoltée, veulent amender l'existant, le rendre par exception plus humain, plus fréquentable, et on n'aperçoit de leur expédition, de leur croisade, que cette teinte singulière des regards abîmés, tristes, assoupis du malheur, trois fois battus, mais toujours résolus, et jamais vaincus
Ah quand ce n'est pas chatGPT, on m'accuse d'être ce monsieur, ça suffit hein, les maudits juges, ouste, ouste
Le 10 octobre 2024 à 03:48:15 :
Le 10 octobre 2024 à 03:46:37 :
Le 10 octobre 2024 à 03:39:16 :
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> Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Aime le monde pour ce qu'il est au lieu de le haïr pour ce qu'il n'est pas.
Deteste le monde pour ce qu'il n'est pas au lieu de l'aimer pour ce qu'il est
Je le déteste pour ce qu'il est et je l'aime pour ce qu'il n'est pas
Le 10 octobre 2024 à 13:49:08 :
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> > Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
>
> On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Aime le monde pour ce qu'il est au lieu de le haïr pour ce qu'il n'est pas.
Deteste le monde pour ce qu'il n'est pas au lieu de l'aimer pour ce qu'il est
Je le déteste pour ce qu'il est et je l'aime pour ce qu'il n'est pas
Il est dôle, ce petit blog dont tu as le lien en signature, j'aime bien ces gens qui prennent sur eux de témoigner, de s'organiser, pour témoigner du malheur qui les ronge, j'ai l'impression d'être près d'eux, quand je les lis, ils deviennent mes intimes, de bonnes connaissances
Le 10 octobre 2024 à 13:45:53 :
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Allez donc savoir les cadavres qu'ils ont vus, les plaies secrètes, bien enfouies dans les chairs, qui décantent leur poison, qui remuent leur fond d'entrailles, qui les blessent à perpétuité, voilà bien la maladie des gens tristes, ils vivent, dans leur intérieur, une guerre sans armistice, ils crèvent d'un malheur sans rémission, mais ils se taisent, ils sont là, au milieu de nous, sans rien dire, sans faire voir leurs traînées de sang, ah on n'entend rien de leurs gémissements, on ne sait rien, bien sûr, des martyrs, des luttes, qu'ils mènent à l'aube, déjà, de la vie, et bien souvent, bien souvent, ces gens ont la gentillesse du malheur, ils ont la douceur de ceux trop instruits sur l'infinie laideur du monde, mais qui par leurs gestes aimants, leurs attentions quotidiennes, pour toute leur tendresse révoltée, veulent amender l'existant, le rendre par exception plus humain, plus fréquentable, et on n'aperçoit de leur expédition, de leur croisade, que cette teinte singulière des regards abîmés, tristes, assoupis du malheur, trois fois battus, mais toujours résolus, et jamais vaincusAh quand ce n'est pas chatGPT, on m'accuse d'être ce monsieur, ça suffit hein, les maudits juges, ouste, ouste
Données du topic
- Auteur
- Rothirsch2
- Date de création
- 10 octobre 2024 à 03:01:17
- Nb. messages archivés
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