Topic de AC66 :

Ce qu'il va nous ARRIVER après la MORT

Je croyais qu'on se réincarné en cloporte
Alors qu'en réalité la mort c'est juste un écran etaint https://image.noelshack.com/fichiers/2023/27/3/1688559710-tomo21.jpg

"Si l’aspect effrayant sous lequel nous apparaît la mort était dû à l’idée du non-être, nous devrions ressentir le même effroi à la pensée du temps où nous n’étions pas encore. Car, on ne saurait le contester, le non-être d’après la mort ne peut différer de celui d’avant la naissance ; il ne mérite donc pas plus d’exciter nos plaintes. Toute une infinité de temps s’est écoulée où nous n’étions pas encore, et il n’y a rien là qui nous afflige. Mais, au contraire, qu’après l’intermède momentané d’une existence éphémère une seconde infinité de temps doive suivre, où nous ne serons plus, voilà pour nous une dure condition, une nécessité même intolérable. Or cette soif d’existence proviendrait-elle peut-être de ce qu’après avoir maintenant goûté la vie, nous l’avons trouvée préférable à tous les biens ? Certes non ; nous l’avons déjà brièvement expliqué plus haut : l’expérience faite aurait pu bien plutôt éveiller en nous une aspiration infinie vers le paradis perdu du non-être. Ajoutons qu’à l’espérance de l’immortalité de l’âme se rattache toujours celle d’un monde meilleur, preuve que le monde actuel ne vaut pas grand-chose. Malgré tout, dans les discussions orales et dans les livres, on a, à coup sûr, soulevé mille fois plus souvent la question de notre état après la mort que celle de notre état avant la naissance. En théorie pourtant la seconde est un problème aussi naturel, aussi légitime que l’autre, et y répondre serait un moyen de voir également clair dans la première. Que de belles déclamations ne possédons-nous pas sur tout ce qu’il y a de choquant dans l’idée que l’esprit de l’homme, cet esprit capable d’embrasser le monde, plein de hautes et excellentes pensées, devrait être plongé dans la tombe avec le corps ! Mais cet esprit a laissé se passer toute une infinité de temps avant de naître avec ses attributs ; le monde, durant tout ce temps, a dû se tirer d’affaire sans lui, et de tout cela nous n’entendons mot. Et pourtant est-il une question qui se pose à la connaissance non corrompue par la volonté plus naturellement que celle-ci : « Il s’est écoulé un temps infini avant ma naissance : qu’étais-je donc pendant tout ce temps ? » La métaphysique pourrait fournir cette réponse : « J’étais toujours moi, c’est-à-dire que tous ceux qui disaient alors moi, tous ceux-là étaient moi. » Mais détournons-nous des considérations de cette sorte, pour nous en tenir jusqu’à nouvel ordre à notre point de vue tout empirique, et admettons que je n’aie pas existé. Mais alors je puis me consoler de ce temps infini où je ne serai plus après ma mort, à l’idée de ce temps infini où je n’ai déjà pas été, comme d’un état bien connu de moi et non sans charmes. Car l’infinité a parte post où je ne serai pas ne peut pas plus m’effrayer que l’infinité a parte ante où je n’étais pas ; rien en effet ne les sépare que l’interposition du songe éphémère de la vie. De même, toutes les preuves amassées en faveur de la continuation de l’existence après la mort se peuvent aussi bien retourner in partem ante, pour démontrer alors l’existence avant la vie : hindous et bouddhistes l’admettent, conséquents ainsi avec eux-mêmes. Seule l’idéalité kantienne du temps résout toutes ces énigmes ; mais ce n’est pas encore le moment d’en parler. Une conclusion ressort de ce qui précède : c’est qu’il n’est pas moins absurde de déplorer le temps où on ne sera plus, qu’il le serait de regretter celui où on n’était pas encore ; car, entre le temps que ne remplit pas notre existence et celui qu’elle remplit, existe-t-il un rapport d’avenir ou un rapport de passé ? C’est ce qui importe bien peu."

https://www.schopenhauer.fr/fragments/vie-et-mort.html

D'accord mais alors comment cette âme s'est crée ? Comment sur des milliers de possibilité c'est toi qui vit ? :(

" La mort n'est rien pour nous

Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre non pas parce qu’elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu’à est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence.

Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.

Mais la multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre : car la vie ne lui est pas à charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal à ne plus vivre"

Epicure, La lettre à Ménécée

Le 04 septembre 2024 à 23:29:43 :
"Si l’aspect effrayant sous lequel nous apparaît la mort était dû à l’idée du non-être, nous devrions ressentir le même effroi à la pensée du temps où nous n’étions pas encore. Car, on ne saurait le contester, le non-être d’après la mort ne peut différer de celui d’avant la naissance ; il ne mérite donc pas plus d’exciter nos plaintes. Toute une infinité de temps s’est écoulée où nous n’étions pas encore, et il n’y a rien là qui nous afflige. Mais, au contraire, qu’après l’intermède momentané d’une existence éphémère une seconde infinité de temps doive suivre, où nous ne serons plus, voilà pour nous une dure condition, une nécessité même intolérable. Or cette soif d’existence proviendrait-elle peut-être de ce qu’après avoir maintenant goûté la vie, nous l’avons trouvée préférable à tous les biens ? Certes non ; nous l’avons déjà brièvement expliqué plus haut : l’expérience faite aurait pu bien plutôt éveiller en nous une aspiration infinie vers le paradis perdu du non-être. Ajoutons qu’à l’espérance de l’immortalité de l’âme se rattache toujours celle d’un monde meilleur, preuve que le monde actuel ne vaut pas grand-chose. Malgré tout, dans les discussions orales et dans les livres, on a, à coup sûr, soulevé mille fois plus souvent la question de notre état après la mort que celle de notre état avant la naissance. En théorie pourtant la seconde est un problème aussi naturel, aussi légitime que l’autre, et y répondre serait un moyen de voir également clair dans la première. Que de belles déclamations ne possédons-nous pas sur tout ce qu’il y a de choquant dans l’idée que l’esprit de l’homme, cet esprit capable d’embrasser le monde, plein de hautes et excellentes pensées, devrait être plongé dans la tombe avec le corps ! Mais cet esprit a laissé se passer toute une infinité de temps avant de naître avec ses attributs ; le monde, durant tout ce temps, a dû se tirer d’affaire sans lui, et de tout cela nous n’entendons mot. Et pourtant est-il une question qui se pose à la connaissance non corrompue par la volonté plus naturellement que celle-ci : « Il s’est écoulé un temps infini avant ma naissance : qu’étais-je donc pendant tout ce temps ? » La métaphysique pourrait fournir cette réponse : « J’étais toujours moi, c’est-à-dire que tous ceux qui disaient alors moi, tous ceux-là étaient moi. » Mais détournons-nous des considérations de cette sorte, pour nous en tenir jusqu’à nouvel ordre à notre point de vue tout empirique, et admettons que je n’aie pas existé. Mais alors je puis me consoler de ce temps infini où je ne serai plus après ma mort, à l’idée de ce temps infini où je n’ai déjà pas été, comme d’un état bien connu de moi et non sans charmes. Car l’infinité a parte post où je ne serai pas ne peut pas plus m’effrayer que l’infinité a parte ante où je n’étais pas ; rien en effet ne les sépare que l’interposition du songe éphémère de la vie. De même, toutes les preuves amassées en faveur de la continuation de l’existence après la mort se peuvent aussi bien retourner in partem ante, pour démontrer alors l’existence avant la vie : hindous et bouddhistes l’admettent, conséquents ainsi avec eux-mêmes. Seule l’idéalité kantienne du temps résout toutes ces énigmes ; mais ce n’est pas encore le moment d’en parler. Une conclusion ressort de ce qui précède : c’est qu’il n’est pas moins absurde de déplorer le temps où on ne sera plus, qu’il le serait de regretter celui où on n’était pas encore ; car, entre le temps que ne remplit pas notre existence et celui qu’elle remplit, existe-t-il un rapport d’avenir ou un rapport de passé ? C’est ce qui importe bien peu."

https://www.schopenhauer.fr/fragments/vie-et-mort.html

J'aime bien Schopenhauer mais là il divague. Rien ne nous permet d'affirmer la dislocation de l'âme après la mort

Le 04 septembre 2024 à 22:44:59 :
La réalité de la mort

L’existence de l’âme :

L’âme est un organe non matériel qui est le support de nos sensations. En effet comment expliquer que l’homme ressente des choses ( douleurs, sentiment, pensée…) s’il n’y a que de la matière ?

ouah le qi des religieux, on en tiens une couche...

Voici une explication simplifiée :

Le cerveau comme processeur de sensations : Le cerveau humain est composé de milliards de neurones qui communiquent entre eux via des signaux électrochimiques. Lorsque le corps est exposé à un stimulus, comme une blessure qui provoque une douleur, des récepteurs sensoriels envoient des signaux électriques au cerveau via les nerfs. Le cerveau traite ces signaux et les interprète comme une sensation de douleur.

Émotions et systèmes cérébraux : Les émotions, comme la peur ou la joie, sont également liées à des processus neurologiques. Par exemple, l'amygdale, une partie du cerveau, joue un rôle clé dans la gestion des émotions telles que la peur. Les émotions sont donc considérées comme le produit de l'activité de circuits neuronaux spécifiques.

Pensées et cognition : Les pensées, qui incluent des processus cognitifs comme la mémoire, le raisonnement et l'imagination, sont également expliquées par les interactions complexes entre différentes parties du cerveau. Des régions telles que le cortex préfrontal sont impliquées dans des fonctions cognitives supérieures, et ces fonctions peuvent être décrites en termes de connexions neuronales et de flux d'information.

Conscience comme émergence de la complexité : Certaines théories matérialistes suggèrent que la conscience (c'est-à-dire l'expérience subjective) émerge de la complexité des interactions neuronales. Dans cette perspective, la conscience n'est pas une entité séparée ou immatérielle, mais plutôt un produit de l'activité globale du cerveau. C'est l'organisation complexe et dynamique des processus cérébraux qui donne naissance à l'expérience consciente.

Neuroplasticité et adaptation : Le cerveau a également la capacité de se modifier en réponse à l'expérience (neuroplasticité), ce qui explique comment les expériences passées influencent nos émotions, pensées et comportements futurs.

En résumé, dans une perspective matérialiste, toutes les sensations, émotions et pensées sont vues comme des phénomènes résultant des interactions entre les éléments physiques du cerveau et du système nerveux. Les avancées en neurosciences continuent d'approfondir notre compréhension de ces mécanismes

Le 04 septembre 2024 à 23:29:59 :
D'accord mais alors comment cette âme s'est crée ? Comment sur des milliers de possibilité c'est toi qui vit ? :(

La deuxième question n'a pas de sens et je n'ai pas de réponse à la première, mais peu importe la manière dont l'âme s'est créée, l'important est de constater qu'elle s'est bel et bien créée et que rien ne permet d'affirmer qu'elle va se décomposer comme pour le corps

Le 04 septembre 2024 à 23:32:45 :

Le 04 septembre 2024 à 23:29:43 :
"Si l’aspect effrayant sous lequel nous apparaît la mort était dû à l’idée du non-être, nous devrions ressentir le même effroi à la pensée du temps où nous n’étions pas encore. Car, on ne saurait le contester, le non-être d’après la mort ne peut différer de celui d’avant la naissance ; il ne mérite donc pas plus d’exciter nos plaintes. Toute une infinité de temps s’est écoulée où nous n’étions pas encore, et il n’y a rien là qui nous afflige. Mais, au contraire, qu’après l’intermède momentané d’une existence éphémère une seconde infinité de temps doive suivre, où nous ne serons plus, voilà pour nous une dure condition, une nécessité même intolérable. Or cette soif d’existence proviendrait-elle peut-être de ce qu’après avoir maintenant goûté la vie, nous l’avons trouvée préférable à tous les biens ? Certes non ; nous l’avons déjà brièvement expliqué plus haut : l’expérience faite aurait pu bien plutôt éveiller en nous une aspiration infinie vers le paradis perdu du non-être. Ajoutons qu’à l’espérance de l’immortalité de l’âme se rattache toujours celle d’un monde meilleur, preuve que le monde actuel ne vaut pas grand-chose. Malgré tout, dans les discussions orales et dans les livres, on a, à coup sûr, soulevé mille fois plus souvent la question de notre état après la mort que celle de notre état avant la naissance. En théorie pourtant la seconde est un problème aussi naturel, aussi légitime que l’autre, et y répondre serait un moyen de voir également clair dans la première. Que de belles déclamations ne possédons-nous pas sur tout ce qu’il y a de choquant dans l’idée que l’esprit de l’homme, cet esprit capable d’embrasser le monde, plein de hautes et excellentes pensées, devrait être plongé dans la tombe avec le corps ! Mais cet esprit a laissé se passer toute une infinité de temps avant de naître avec ses attributs ; le monde, durant tout ce temps, a dû se tirer d’affaire sans lui, et de tout cela nous n’entendons mot. Et pourtant est-il une question qui se pose à la connaissance non corrompue par la volonté plus naturellement que celle-ci : « Il s’est écoulé un temps infini avant ma naissance : qu’étais-je donc pendant tout ce temps ? » La métaphysique pourrait fournir cette réponse : « J’étais toujours moi, c’est-à-dire que tous ceux qui disaient alors moi, tous ceux-là étaient moi. » Mais détournons-nous des considérations de cette sorte, pour nous en tenir jusqu’à nouvel ordre à notre point de vue tout empirique, et admettons que je n’aie pas existé. Mais alors je puis me consoler de ce temps infini où je ne serai plus après ma mort, à l’idée de ce temps infini où je n’ai déjà pas été, comme d’un état bien connu de moi et non sans charmes. Car l’infinité a parte post où je ne serai pas ne peut pas plus m’effrayer que l’infinité a parte ante où je n’étais pas ; rien en effet ne les sépare que l’interposition du songe éphémère de la vie. De même, toutes les preuves amassées en faveur de la continuation de l’existence après la mort se peuvent aussi bien retourner in partem ante, pour démontrer alors l’existence avant la vie : hindous et bouddhistes l’admettent, conséquents ainsi avec eux-mêmes. Seule l’idéalité kantienne du temps résout toutes ces énigmes ; mais ce n’est pas encore le moment d’en parler. Une conclusion ressort de ce qui précède : c’est qu’il n’est pas moins absurde de déplorer le temps où on ne sera plus, qu’il le serait de regretter celui où on n’était pas encore ; car, entre le temps que ne remplit pas notre existence et celui qu’elle remplit, existe-t-il un rapport d’avenir ou un rapport de passé ? C’est ce qui importe bien peu."

https://www.schopenhauer.fr/fragments/vie-et-mort.html

J'aime bien Schopenhauer mais là il divague. Rien ne nous permet d'affirmer la dislocation de l'âme après la mort

Spinoza pense pareil, quand il parle d'éternité... (je trouve plus l'extrait)

C'est plutôt l'inverse, rien ne nous permet d'affirmer, de un l'existence de l'âme, de deux sa survie à notre mort. L'âme n'a jamais était observé, ni même était nécessaire dans aucune thèse de la médecine et de la biologie, en ca elle n'est pas matérielle, or pour un matérialiste, ca veut dire qu'elle n'existe pas.

Le 04 septembre 2024 à 23:34:08 :

Le 04 septembre 2024 à 22:44:59 :
La réalité de la mort

L’existence de l’âme :

L’âme est un organe non matériel qui est le support de nos sensations. En effet comment expliquer que l’homme ressente des choses ( douleurs, sentiment, pensée…) s’il n’y a que de la matière ?

ouah le qi des religieux, on en tiens une couche...

Voici une explication simplifiée :

Le cerveau comme processeur de sensations : Le cerveau humain est composé de milliards de neurones qui communiquent entre eux via des signaux électrochimiques. Lorsque le corps est exposé à un stimulus, comme une blessure qui provoque une douleur, des récepteurs sensoriels envoient des signaux électriques au cerveau via les nerfs. Le cerveau traite ces signaux et les interprète comme une sensation de douleur.

Émotions et systèmes cérébraux : Les émotions, comme la peur ou la joie, sont également liées à des processus neurologiques. Par exemple, l'amygdale, une partie du cerveau, joue un rôle clé dans la gestion des émotions telles que la peur. Les émotions sont donc considérées comme le produit de l'activité de circuits neuronaux spécifiques.

Pensées et cognition : Les pensées, qui incluent des processus cognitifs comme la mémoire, le raisonnement et l'imagination, sont également expliquées par les interactions complexes entre différentes parties du cerveau. Des régions telles que le cortex préfrontal sont impliquées dans des fonctions cognitives supérieures, et ces fonctions peuvent être décrites en termes de connexions neuronales et de flux d'information.

Conscience comme émergence de la complexité : Certaines théories matérialistes suggèrent que la conscience (c'est-à-dire l'expérience subjective) émerge de la complexité des interactions neuronales. Dans cette perspective, la conscience n'est pas une entité séparée ou immatérielle, mais plutôt un produit de l'activité globale du cerveau. C'est l'organisation complexe et dynamique des processus cérébraux qui donne naissance à l'expérience consciente.

Neuroplasticité et adaptation : Le cerveau a également la capacité de se modifier en réponse à l'expérience (neuroplasticité), ce qui explique comment les expériences passées influencent nos émotions, pensées et comportements futurs.

En résumé, dans une perspective matérialiste, toutes les sensations, émotions et pensées sont vues comme des phénomènes résultant des interactions entre les éléments physiques du cerveau et du système nerveux. Les avancées en neurosciences continuent d'approfondir notre compréhension de ces mécanismes

Tu n'as pas compris l'argument et tu t'es contenté d'envoyer une réponse ramdom de chatGPT. T'es gênant.

l'op affirme quelque chose qu'il ne sait pas, bravo champion :)

Le 04 septembre 2024 à 23:37:08 :

Le 04 septembre 2024 à 23:32:45 :

Le 04 septembre 2024 à 23:29:43 :
"Si l’aspect effrayant sous lequel nous apparaît la mort était dû à l’idée du non-être, nous devrions ressentir le même effroi à la pensée du temps où nous n’étions pas encore. Car, on ne saurait le contester, le non-être d’après la mort ne peut différer de celui d’avant la naissance ; il ne mérite donc pas plus d’exciter nos plaintes. Toute une infinité de temps s’est écoulée où nous n’étions pas encore, et il n’y a rien là qui nous afflige. Mais, au contraire, qu’après l’intermède momentané d’une existence éphémère une seconde infinité de temps doive suivre, où nous ne serons plus, voilà pour nous une dure condition, une nécessité même intolérable. Or cette soif d’existence proviendrait-elle peut-être de ce qu’après avoir maintenant goûté la vie, nous l’avons trouvée préférable à tous les biens ? Certes non ; nous l’avons déjà brièvement expliqué plus haut : l’expérience faite aurait pu bien plutôt éveiller en nous une aspiration infinie vers le paradis perdu du non-être. Ajoutons qu’à l’espérance de l’immortalité de l’âme se rattache toujours celle d’un monde meilleur, preuve que le monde actuel ne vaut pas grand-chose. Malgré tout, dans les discussions orales et dans les livres, on a, à coup sûr, soulevé mille fois plus souvent la question de notre état après la mort que celle de notre état avant la naissance. En théorie pourtant la seconde est un problème aussi naturel, aussi légitime que l’autre, et y répondre serait un moyen de voir également clair dans la première. Que de belles déclamations ne possédons-nous pas sur tout ce qu’il y a de choquant dans l’idée que l’esprit de l’homme, cet esprit capable d’embrasser le monde, plein de hautes et excellentes pensées, devrait être plongé dans la tombe avec le corps ! Mais cet esprit a laissé se passer toute une infinité de temps avant de naître avec ses attributs ; le monde, durant tout ce temps, a dû se tirer d’affaire sans lui, et de tout cela nous n’entendons mot. Et pourtant est-il une question qui se pose à la connaissance non corrompue par la volonté plus naturellement que celle-ci : « Il s’est écoulé un temps infini avant ma naissance : qu’étais-je donc pendant tout ce temps ? » La métaphysique pourrait fournir cette réponse : « J’étais toujours moi, c’est-à-dire que tous ceux qui disaient alors moi, tous ceux-là étaient moi. » Mais détournons-nous des considérations de cette sorte, pour nous en tenir jusqu’à nouvel ordre à notre point de vue tout empirique, et admettons que je n’aie pas existé. Mais alors je puis me consoler de ce temps infini où je ne serai plus après ma mort, à l’idée de ce temps infini où je n’ai déjà pas été, comme d’un état bien connu de moi et non sans charmes. Car l’infinité a parte post où je ne serai pas ne peut pas plus m’effrayer que l’infinité a parte ante où je n’étais pas ; rien en effet ne les sépare que l’interposition du songe éphémère de la vie. De même, toutes les preuves amassées en faveur de la continuation de l’existence après la mort se peuvent aussi bien retourner in partem ante, pour démontrer alors l’existence avant la vie : hindous et bouddhistes l’admettent, conséquents ainsi avec eux-mêmes. Seule l’idéalité kantienne du temps résout toutes ces énigmes ; mais ce n’est pas encore le moment d’en parler. Une conclusion ressort de ce qui précède : c’est qu’il n’est pas moins absurde de déplorer le temps où on ne sera plus, qu’il le serait de regretter celui où on n’était pas encore ; car, entre le temps que ne remplit pas notre existence et celui qu’elle remplit, existe-t-il un rapport d’avenir ou un rapport de passé ? C’est ce qui importe bien peu."

https://www.schopenhauer.fr/fragments/vie-et-mort.html

J'aime bien Schopenhauer mais là il divague. Rien ne nous permet d'affirmer la dislocation de l'âme après la mort

Spinoza pense pareil, quand il parle d'éternité... (je trouve plus l'extrait)

C'est plutôt l'inverse, rien ne nous permet d'affirmer, de un l'existence de l'âme, de deux sa survie à notre mort. L'âme n'a jamais était observé, ni même était nécessaire dans aucune thèse de la médecine et de la biologie, en ca elle n'est pas matérielle, or pour un matérialiste, ca veut dire qu'elle n'existe pas.

En réalité défendre l'inexistence de l’âme est une position philosophique extrêmement difficile à tenir mais comme effectivement, elle n'est pas nécessaire en science, c'est une position assez courante

Le 04 septembre 2024 à 23:40:47 :
l'op affirme quelque chose qu'il ne sait pas, bravo champion :)

T'es juste dans le déni :hap:

Ainsi notre conscience continuera de s’exercer pour l’éternité… Seulement nous n’aurons plus de corps donc plus de « capteurs sensoriel » (les 5 sens). Il faut donc s’imaginer être une conscience dans le noir complet, sans odeurs, sans sons, sans visions…Sans rien. Juste notre conscience avec rien d’autre, comme prisonnier seul avec soi-même pour toujours.

Pour l'éternité.

N'est-ce pas là une perspective d'ouverture vers une forme de transcendance de l'âme voire de déification du soi ?

Le 04 septembre 2024 à 23:32:44 :
" La mort n'est rien pour nous

Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre non pas parce qu’elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu’à est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence.

Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.

Mais la multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre : car la vie ne lui est pas à charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal à ne plus vivre"

Epicure, La lettre à Ménécée

J'aimerais tellement accepter et "croire" en ces propos, mais mon angoisse de la mort est trop forte, a l'aide

Le 04 septembre 2024 à 23:32:44 :
" La mort n'est rien pour nous

Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre non pas parce qu’elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu’à est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence.

Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.

Mais la multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre : car la vie ne lui est pas à charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal à ne plus vivre"

Epicure, La lettre à Ménécée

Ca m'a fait du bien de lire ça ceci dit. Merci khey

Le 05 septembre 2024 à 00:01:01 :

Ainsi notre conscience continuera de s’exercer pour l’éternité… Seulement nous n’aurons plus de corps donc plus de « capteurs sensoriel » (les 5 sens). Il faut donc s’imaginer être une conscience dans le noir complet, sans odeurs, sans sons, sans visions…Sans rien. Juste notre conscience avec rien d’autre, comme prisonnier seul avec soi-même pour toujours.

Pour l'éternité.

N'est-ce pas là une perspective d'ouverture vers une forme de transcendance de l'âme voire de déification du soi ?

exactement

Donc un rat a une âme. Une grenouille aussi. Et même une mouche. Un arbre ? Un caillou ? Un caillou si y'a de la moisissure dessus ? Une bouteille d'eau ?

Le 04 septembre 2024 à 22:44:59 :
La réalité de la mort

L’existence de l’âme :

L’âme est un organe non matériel qui est le support de nos sensations. En effet comment expliquer que l’homme ressente des choses ( douleurs, sentiment, pensée…) s’il n’y a que de la matière ? On peut expliquer par la matière comment se produit une sensation ( nerf, neurones …) mais cela n’explique pas la sensation en tant que tel. Autrement dit, ce qui produit la douleur est matériel mais la douleur en tant que tel n’est pas matériel : la matière ne souffre pas, elle peut « agir » par réflexe en réaction à un stimulus mais ne peut rien « ressentir ».

Une fois cela admis nous somme contraints (ou presque) à concevoir l’existence d’un organe non matériel présent dans les hommes et celui-ci est entre autres le responsable de notre conscience (car nous ressentons des choses car nous en avons conscience).

Nous l’appellerons « âme ».

Après la mort l’âme subsiste :

A notre mort matériel notre âme ne peut pas juste disparaître, elle continuera d’exister et ce indéfiniment car rien ne peut disparaître. Une chose qui existe, existe pour l’éternité. Comment peut-on penser qu’une chose puisse disparaître ? Cela n’a aucun sens, notre corps non plus de disparaît pas, il se décompose et change de forme. Ainsi, à notre mort, notre âme existera pour l’éternité ( notre corps aussi existera pour l’éternité mais sous une autre forme) mais rien ne nous dit que l’âme se décomposera comme la matière.

La "vie" après la mort :

Ainsi notre conscience continuera de s’exercer pour l’éternité… Seulement nous n’aurons plus de corps donc plus de « capteurs sensoriel » (les 5 sens). Il faut donc s’imaginer être une conscience dans le noir complet, sans odeurs, sans sons, sans visions…Sans rien. Juste notre conscience avec rien d’autre, comme prisonnier seul avec soi-même pour toujours.

Pour l'éternité.

Perso si je peux juste prendre ma PS4 avec GTA ça me va très bien

Données du topic

Auteur
AC66
Date de création
4 septembre 2024 à 22:44:59
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