Si le 18-25 avait eu une version du Moyen Age

Salutations à toi, gourgandine !

J'espère que cette missive t'apportera autant de joie que j'en ai éprouvé à l'écrire. Prends place sur ton lit et consacre quelques instants à la lecture de cette lettre, sans autre distraction. Oui, faisons ainsi. À présent, je souhaite que tu me dédies quelques minutes de ton temps car ce que je m'apprête à te dire est de la plus haute importance.

Voilà six lunes que nous nous connaissons et bien que nos débuts furent modestes... Comment exprimer cela... Je trouve que nous nous entendons fort bien désormais. J'apprécie grandement nos conversations, même si elles sont brèves au cours de la journée.

Je voulais te dire que je comprends ta méfiance envers les hommes. J'ai, moi aussi, rencontré des individus peu recommandables. Cependant, je sais également qu'il est vain de se comporter comme eux, car ils ne sèment que malheur autour d'eux. Je ne suis point semblable à eux, mais il est difficile de le démontrer. C'est pourquoi je t'invite à mieux me connaître. Avec le temps, tu verras que je peux être une personne de bien, amusante et attentionnée (raye la mention inutile, je plaisante).

En tout cas, je t'apprécie grandement pour ce que tu es, pour ce que tu apportes, tes discussions, ton rire, ton humour. J'ai envie de te connaître davantage, d'apprendre plus sur toi.

Ce n'est point une déclaration d'amour, rassure-toi. Mais si tu me donnes l'opportunité de te connaître davantage, peut-être que dans les mois à venir, je pourrai te faire une telle déclaration, pourquoi pas...

J'espère que tu répondras favorablement à cette requête. Il n'est point nécessaire de me répondre par lettre, après tout, qui fait cela de nos jours... Écrire des lettres... Je plaisante, je sais que nous nous reverrons la semaine prochaine au travail, et j'espère que nous pourrons en discuter.

Mais cela dépendra de mon courage à t'envoyer cette lettre, car bien que l'écriture soit achevée, j'ai peur de ta réaction, peur d'un refus, peur d'un malaise, peur de m'être mépris sur tes sentiments, et sur les miens. En tout cas, si tu lis ces lignes, sache que j'ai fait un grand effort pour toi et cela prouve bien que je t'apprécie.

Le 11 juillet 2024 à 22:21:28 :

Le 12 juillet 2024 à 09:50:39 xeternoskhey a écrit :

Le 11 juillet 2024 à 22:21:28 :

Foutredieu, je m'en suis décroché la gorge

Le 12 juillet 2024 à 09:52:21 Tacos3000 a écrit :
Certes, je quierres une dame, moult belle et bien formée de toute manière, avec laquelle je puisse bastir une mesnie, vivre en liesse et jouissance, et engendrer moult enfans.

nulle frérette en ces lieux chevalier, c'est mythe que voila, tu ne trouvera qu'invertis d'orient et intrigants faussaires

Le 12 juillet 2024 à 09:55:45 :
Sieur Jorde de Bardelle, est-il exact que le parlement de Paris va vous désigner séant régent de la couronne de France
Si fait Maître Bourdain, mais permestez-moi avant que vote ne se tienne de préciser que suis redevable de 300.000 écu à l'empereur germanique.
Mirez aussi cette gravure où vostre serviteur prie avec Jacques de Molay devant quelqu'autel à Baal.

Par ma foy, je me pâme de rire. Vous ne passerez mie, vil maraud ! Retournez en vos contrées germaniques

Le 12 juillet 2024 à 09:55:45 ColJebediah a écrit :
Sieur Jorde de Bardelle, est-il exact que le parlement de Paris va vous désigner séant régent de la couronne de France
Si fait Maître Bourdain, mais permestez-moi avant que vote ne se tienne de préciser que suis redevable de 300.000 écu à l'empereur germanique.
Mirez aussi cette gravure où vostre serviteur prie avec Jacques de Molay devant quelqu'autel à Baal.

ceste peste de fronde populaire risque fort de retarder vos desseins seigneur de bardelle, mais peut-etre est-ce la signe de dieu pour vous préserver des outrages des gabegies royales du palais

Le 12 juillet 2024 à 10:01:09 Tacos3000 a écrit :

Le 12 juillet 2024 à 09:55:45 :
Sieur Jorde de Bardelle, est-il exact que le parlement de Paris va vous désigner séant régent de la couronne de France
Si fait Maître Bourdain, mais permestez-moi avant que vote ne se tienne de préciser que suis redevable de 300.000 écu à l'empereur germanique.
Mirez aussi cette gravure où vostre serviteur prie avec Jacques de Molay devant quelqu'autel à Baal.

Par ma foy, je me pâme de rire. Vous ne passerez mie, vil maraud ! Retournez en vos contrées germaniques

voila donc ce frondeur laquais du duc de la Mitterrande que l'on nomme "la méluche" ? il est fort laid ma foi, j'ose arguer que ses valeurs sont à l'image de son faciès de guenon

Le 12 juillet 2024 à 10:04:26 GoatUltime a écrit :
Je cause dans le doute

cachet ou chancre ?

Le 12 juillet 2024 à 09:56:10 :

Le 12 juillet 2024 à 09:52:21 Tacos3000 a écrit :
Certes, je quierres une dame, moult belle et bien formée de toute manière, avec laquelle je puisse bastir une mesnie, vivre en liesse et jouissance, et engendrer moult enfans.

nulle frérette en ces lieux chevalier, c'est mythe que voila, tu ne trouvera qu'invertis d'orient et intrigants faussaires

Me v'là d'retour après dix hivers, à bastonner les Sarrazins, maudits blasphémateurs de nostre Seigneur. On m'avait juré qu'à mon retour, la France s'rait changée par notre divine mission, qu'elle deviendrait une terre sacrée où les femmes s'donneraient, toutes nues et gourmandes. Qu'en est-il donc?

Le 11 juillet 2024 à 22:08:10 :
Y aura eu des "Hisse"

Causaille sinon peste

Allons besogner des bourgandines

Causaille en dépit de

Le 12 juillet 2024 à 10:07:14 Pingouin_M6U001 a écrit :
- Le Roy, C'EST MOI ! La Monarchie, C'EST MOI !
- Nenni, je sois le Roy de France, tu n'estois que mon bouffon
- Oui mon sire

qui est la gougourde au roy ?

Le 12 juillet 2024 à 10:07:31 Tacos3000 a écrit :

Le 12 juillet 2024 à 09:56:10 :

Le 12 juillet 2024 à 09:52:21 Tacos3000 a écrit :
Certes, je quierres une dame, moult belle et bien formée de toute manière, avec laquelle je puisse bastir une mesnie, vivre en liesse et jouissance, et engendrer moult enfans.

nulle frérette en ces lieux chevalier, c'est mythe que voila, tu ne trouvera qu'invertis d'orient et intrigants faussaires

Me v'là d'retour après dix hivers, à bastonner les Sarrazins, maudits blasphémateurs de nostre Seigneur. On m'avait juré qu'à mon retour, la France s'rait changée par notre divine mission, qu'elle deviendrait une terre sacrée où les femmes s'donneraient, toutes nues et gourmandes. Qu'en est-il donc?

ton reve s'est mué en cauchemard rempli de gourgandines défroquées et friandes d'attentions, si tu ne veut honorer basse gueuse de maguale, il va te falloir moult écus et forcer tournoi pour grossir tes épaulées si tu veut moindre attention de la part de ces intriguantes