Quelle est votre MÉTAPHYSIQUE ?
Le 17 juin 2024 à 02:37:57 :
Le 17 juin 2024 à 02:27:13 RyanDuPuits a écrit :
Le 17 juin 2024 à 02:22:53 :
Le 17 juin 2024 à 02:19:42 RyanDuPuits a écrit :
du meme acabit qu'une association entre leibniz et heidegger
J’aime beaucoup ce brave Leibniz qui a posé les questions les plus pertinentes jamais posées (1° pourquoi quelque chose plutôt que rien ; 2° si quelque chose, pourquoi de cette façon plutôt qu’autrement ? ) mais qui a été incapable d’y répondre sans être matrixé par son éducation religieuse (et donc en se trompant).
Quel gâchis, un esprit aussi puissant !
de quelle maniere s'est il trompé selon toi khey et sur quelle point en particulier ?
Leibniz considère que, parmi l’infinité des possibilités, Dieu (ici, il faut noter qu’il considère Dieu comme une sorte d’anthropomorphisme) a choisi pour nous le meilleur des mondes possibles (par rapport à quoi ?).
C’est impossible puisque Dieu, s’il existe, est nécessairement un être infini sans aucune limite dans un sens ou un autre. Sur quel critère déciderait-il que notre monde est meilleur plutôt qu’un autre s’il est infini ?
Et si Dieu est l’infini incarné, il ne peut choisir quoique ce soit, il ne peut pas avoir la moindre morale, le moindre jugement de ce qui est bien ou mal.
Ce qui existe, c’est donc ou bien Dieu qui se moque de la destinée humaine, ou bien Dieu qui est beaucoup plus grand qu’on le pense, qui intègre une infinité d’univers. Notre univers doit exister, de facto, parmi une infinité d’autre univers.
Leibniz a tort de croire que Dieu se préoccupe d’une quelconque façon de la destinée humaine au travers d’un Univers unique.
Ou un dieu incomplet, si dieu est infini il n'est pas entier mais en devenir
Le 17 juin 2024 à 02:37:57 :
Le 17 juin 2024 à 02:27:13 RyanDuPuits a écrit :
Le 17 juin 2024 à 02:22:53 :
Le 17 juin 2024 à 02:19:42 RyanDuPuits a écrit :
du meme acabit qu'une association entre leibniz et heidegger
J’aime beaucoup ce brave Leibniz qui a posé les questions les plus pertinentes jamais posées (1° pourquoi quelque chose plutôt que rien ; 2° si quelque chose, pourquoi de cette façon plutôt qu’autrement ? ) mais qui a été incapable d’y répondre sans être matrixé par son éducation religieuse (et donc en se trompant).
Quel gâchis, un esprit aussi puissant !
de quelle maniere s'est il trompé selon toi khey et sur quelle point en particulier ?
Leibniz considère que, parmi l’infinité des possibilités, Dieu (ici, il faut noter qu’il considère Dieu comme une sorte d’anthropomorphisme) a choisi pour nous le meilleur des mondes possibles (par rapport à quoi ?).
C’est impossible puisque Dieu, s’il existe, est nécessairement un être infini sans aucune limite dans un sens ou un autre. Sur quel critère déciderait-il que notre monde est meilleur plutôt qu’un autre s’il est infini ?
Et si Dieu est l’infini incarné, il ne peut choisir quoique ce soit, il ne peut pas avoir la moindre morale, le moindre jugement de ce qui est bien ou mal.
Ce qui existe, c’est donc ou bien Dieu qui se moque de la destinée humaine, ou bien Dieu qui est beaucoup plus grand qu’on le pense, qui intègre une infinité d’univers. Notre univers doit exister, de facto, parmi une infinité d’autre univers.
Leibniz a tort de croire que Dieu se préoccupe d’une quelconque façon de la destinée humaine au travers d’un Univers unique.
Je ne suis pas sûr que Leibniz ait une vision complètement anthropomorphisée de l'être créateur, mais plutôt une monade au sens gnostique, bien que cela soit paradoxal. Dieu crée le monde pour l'homme autant que pour lui-même. Il le crée donc selon des critères qui correspondent à une nature humaine et matérielle, ce qui répond à la question : "Par rapport à quoi et selon quels critères Dieu a-t-il décidé de ce monde parmi tous les mondes possibles ?" La réponse étant par rapport à des critères optimaux de satisfaction humaine.
Je ne vois pas pourquoi un dieu incarné ne pourrait choisir quoi que ce soit ou ne pourrait pas avoir de morale par nature, surtout si l'on considère le concept de divinité trinitaire. Pour ce qui est de la fin de ton post, kheyou, je suis catholique, donc ma réponse se trouve du côté de l'incarnation, mais libre à toi de la refuser.
Le 17 juin 2024 à 02:16:19 :
Juste faut-il partisan de l'ÊTRE PARMENIDEEN ou du DEVENIR HERACLITEEN ?Bien sûr, je vois venir les petits bras platoniciens qui vont m'affirmer la supposée ousia, le concept de participation comme conciliation de l'Un qui est immuable (autrement tout deviens keinos) et la réalité sensible du devenir perpétuel, en translation
Il n'empêche que le platonisme n'a absolument rien terminé puisque le devenir héraclitéen se retrouve dans toute la philosophie moderne : l'immanence de l'être chez un philosophe comme deleuze ou dans l'immanence de la commune chez badiou
Ainsi, le problème reste toujours irrésolue et j'en appelle au déploiement du logos des forumeurs afin de surmonter une telle aporie
Dans 'on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve' ok il y a la notion de devenir perpétuel, l'eau du fleuve n'est jamais la même, elle est dans le flux du devenir.
Mais le Fleuve reste quand même là.
D'accord, physiquement ce n'est plus le même que 5 minutes avant, mais il reste le Fleuve.
Ce fleuve qui reste le même tout en changeant perpétuellement c'est l'être parménidien.
Parménide est dans Héraclite et inversement.
Le 17 juin 2024 à 02:37:57 :
Le 17 juin 2024 à 02:27:13 RyanDuPuits a écrit :
Le 17 juin 2024 à 02:22:53 :
Le 17 juin 2024 à 02:19:42 RyanDuPuits a écrit :
du meme acabit qu'une association entre leibniz et heidegger
J’aime beaucoup ce brave Leibniz qui a posé les questions les plus pertinentes jamais posées (1° pourquoi quelque chose plutôt que rien ; 2° si quelque chose, pourquoi de cette façon plutôt qu’autrement ? ) mais qui a été incapable d’y répondre sans être matrixé par son éducation religieuse (et donc en se trompant).
Quel gâchis, un esprit aussi puissant !
de quelle maniere s'est il trompé selon toi khey et sur quelle point en particulier ?
Leibniz considère que, parmi l’infinité des possibilités, Dieu (ici, il faut noter qu’il considère Dieu comme une sorte d’anthropomorphisme) a choisi pour nous le meilleur des mondes possibles (par rapport à quoi ?).
C’est impossible puisque Dieu, s’il existe, est nécessairement un être infini sans aucune limite dans un sens ou un autre. Sur quel critère déciderait-il que notre monde est meilleur plutôt qu’un autre s’il est infini ?
Et si Dieu est l’infini incarné, il ne peut choisir quoique ce soit, il ne peut pas avoir la moindre morale, le moindre jugement de ce qui est bien ou mal.
Ce qui existe, c’est donc ou bien Dieu qui se moque de la destinée humaine, ou bien Dieu qui est beaucoup plus grand qu’on le pense, qui intègre une infinité d’univers. Notre univers doit exister, de facto, parmi une infinité d’autre univers.
Leibniz a tort de croire que Dieu se préoccupe d’une quelconque façon de la destinée humaine au travers d’un Univers unique.
L'univers n'est qu'une manifestation de l'Un sous des modes multiples. Une fulgurance de l'Intellect pur et parfait. Son rapport au manifesté est inaltérable, et son empreinte toujours visible.
Le nier revient à avoir une vision démiurgique du divin. De voir en Dieu un être séparé de ce qu'il est. (Ce qui n'a pas de sens.)
Ce que vous considérez comme des multivers ne sont en réalité qu'une infinité de potentialités.
Le 17 juin 2024 à 02:45:33 :
Le 17 juin 2024 à 02:37:57 :
Le 17 juin 2024 à 02:27:13 RyanDuPuits a écrit :
Le 17 juin 2024 à 02:22:53 :
Le 17 juin 2024 à 02:19:42 RyanDuPuits a écrit :
> Le 17 juin 2024 à 02:17:35 :Aristotéli-schopenhauerienne
du meme acabit qu'une association entre leibniz et heidegger
J’aime beaucoup ce brave Leibniz qui a posé les questions les plus pertinentes jamais posées (1° pourquoi quelque chose plutôt que rien ; 2° si quelque chose, pourquoi de cette façon plutôt qu’autrement ? ) mais qui a été incapable d’y répondre sans être matrixé par son éducation religieuse (et donc en se trompant).
Quel gâchis, un esprit aussi puissant !
de quelle maniere s'est il trompé selon toi khey et sur quelle point en particulier ?
Leibniz considère que, parmi l’infinité des possibilités, Dieu (ici, il faut noter qu’il considère Dieu comme une sorte d’anthropomorphisme) a choisi pour nous le meilleur des mondes possibles (par rapport à quoi ?).
C’est impossible puisque Dieu, s’il existe, est nécessairement un être infini sans aucune limite dans un sens ou un autre. Sur quel critère déciderait-il que notre monde est meilleur plutôt qu’un autre s’il est infini ?
Et si Dieu est l’infini incarné, il ne peut choisir quoique ce soit, il ne peut pas avoir la moindre morale, le moindre jugement de ce qui est bien ou mal.
Ce qui existe, c’est donc ou bien Dieu qui se moque de la destinée humaine, ou bien Dieu qui est beaucoup plus grand qu’on le pense, qui intègre une infinité d’univers. Notre univers doit exister, de facto, parmi une infinité d’autre univers.
Leibniz a tort de croire que Dieu se préoccupe d’une quelconque façon de la destinée humaine au travers d’un Univers unique.
Ou un dieu incomplet, si dieu est infini il n'est pas entier mais en devenir
impossible, si dieu est un infini potentiel alors il s'étend en terme d'espace dans quelque chose, ce quelque chose ne peut pas être le néant car englobant le dieu de ton hypothèse il en est de facto la cause et si son pouvoir causal est non nul alors il ne peut pas être le néant, donc dans cette hypothèse le dieu dont tu parles n'est pas dieu mais serait contenu dans le véritable dieu a savoir un infini en acte.
Démiurge = acte manifesté
???
Le "démiurge" c'est l'espace et le temps.
Effectivement Dieu est 'en dehors' du démiurge tout en étant sa source.
Données du topic
- Auteur
- Ebullition
- Date de création
- 17 juin 2024 à 02:12:07
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