[LIVRES] Club de lecture définitif du 18-25

Le 12 avril 2024 à 00:14:16 :

Le 12 avril 2024 à 00:11:50 :
J'ai raté les propositions, tant pis. Je vote Mistral, j'ai toujours voulu lire un quelque chose de lui. Prix Nobel avec Mirèio, recueil de poèmes dans sa langue régionale

J'ai commencé le livre. Cette construction et ce rythme de phrase digne de nos vieux ruraux. Impossible de le lire sans avoir en tête l'accent des anciens de ma région

T'es provençal ?

Je ne savais même pas qu'il a eu le prix Nobel. En général ce sont des tocards au dernier degré qui l'obtiennent en littérature.

Je ne suis pas du tout provençal, je suis d'à peine plus haut, à la frontière des langues d'oc et d'oil, au sud de la Bourgogne. Garcia Márquez, et la peste de Camus l'ont eu dans ceux que je connais. D'ailleurs je vais bientôt lire cent ans de solitude en VO. Ça va être mon premier roman en espagnol

Le deuxième paragraphe était pour le roi sans divertissement. Je suis le seul a avoir remarqué ce parler ancien

Le 12 avril 2024 à 00:23:03 :

Le 12 avril 2024 à 00:14:16 :

Le 12 avril 2024 à 00:11:50 :
J'ai raté les propositions, tant pis. Je vote Mistral, j'ai toujours voulu lire un quelque chose de lui. Prix Nobel avec Mirèio, recueil de poèmes dans sa langue régionale

J'ai commencé le livre. Cette construction et ce rythme de phrase digne de nos vieux ruraux. Impossible de le lire sans avoir en tête l'accent des anciens de ma région

T'es provençal ?

Je ne savais même pas qu'il a eu le prix Nobel. En général ce sont des tocards au dernier degré qui l'obtiennent en littérature.

Je ne suis pas du tout provençal, je suis d'à peine plus haut, à la frontière des langues d'oc et d'oil, au sud de la Bourgogne. Garcia Márquez, et la peste de Camus l'ont eu dans ceux que je connais. D'ailleurs je vais bientôt lire cent ans de solitude en VO. Ça va être mon premier roman en espagnol

Le deuxième paragraphe était pour le roi sans divertissement. Je suis le seul a avoir remarqué ce parler ancien

Oui j'avais aussi des moments ou l'accent poppait dans ma tête à cause de leurs syntaxes

Le 12 avril 2024 à 00:24:28 :
Par contre je n'avais pas fait le lien que les Olivades serait aussi en provençal. C'est chaud un peu pour un club de lecture balbutiant

Je l'ai mis pour troller, par rapport au fait que je déteste les traductions, surtout en poésie.

Le 12 avril 2024 à 00:27:34 :

Le 12 avril 2024 à 00:24:28 :
Par contre je n'avais pas fait le lien que les Olivades serait aussi en provençal. C'est chaud un peu pour un club de lecture balbutiant

Je l'ai mis pour troller, par rapport au fait que je déteste les traductions, surtout en poésie.

Du coup si il gagne on prend le second ou on punit les khey qui ont décidé de voter pour ?

Le 12 avril 2024 à 00:30:05 :

Le 12 avril 2024 à 00:27:34 :

Le 12 avril 2024 à 00:24:28 :
Par contre je n'avais pas fait le lien que les Olivades serait aussi en provençal. C'est chaud un peu pour un club de lecture balbutiant

Je l'ai mis pour troller, par rapport au fait que je déteste les traductions, surtout en poésie.

Du coup si il gagne on prend le second ou on punit les khey qui ont décidé de voter pour ?

Ils sont punis. Mais je l'ai aussi mis parce que je considère différemment les langues régionales (qui sont toutes des français) des langues étrangères.

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

Le 12 avril 2024 à 00:27:34 :

Le 12 avril 2024 à 00:24:28 :
Par contre je n'avais pas fait le lien que les Olivades serait aussi en provençal. C'est chaud un peu pour un club de lecture balbutiant

Je l'ai mis pour troller, par rapport au fait que je déteste les traductions, surtout en poésie.

Mirèio je l'ai toujours vu en bilingue. Peut être est-ce pareil pour les Olivades.

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vr

Les Deux Étendards est un des sommets de la littérature du XXème. C'est incontestable. Malheureusement, pour certaines raisons évidentes, liées au passif de l'auteur ( ), ce bouquin n'atteindra jamais la reconnaissance critique et populaire qu'il mérite. Il ne sera jamais étudié dans les classes de lycée, ne connaîtra d'appareillage critique (thèse, articles, tout le toutim), si ce n'est pour l'analyser au jour de l'idéologie de son auteur. Dommage. Il eût mieux valu qu'il fût un livre sans auteur identifié, comme certains romans médiévaux.

Le 12 avril 2024 à 00:41:22 :

Le 12 avril 2024 à 00:27:34 :

Le 12 avril 2024 à 00:24:28 :
Par contre je n'avais pas fait le lien que les Olivades serait aussi en provençal. C'est chaud un peu pour un club de lecture balbutiant

Je l'ai mis pour troller, par rapport au fait que je déteste les traductions, surtout en poésie.

Mirèio je l'ai toujours vu en bilingue. Peut être est-ce pareil pour les Olivades.

Oui c'est le cas

Le 12 avril 2024 à 00:40:45 :

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

Il y n'a rien d'exceptionnel dans la prose de Céline ?

Soldat Chaton

La pierre et le sabre est vraiment incroyable, j'ai accroché du début à la fin

La recherche de la puissance, la question de l'honneur, la loyauté, la lutte entre le bien et le mal. Tout est traité de manière complexe et captivante

Il me semble d'ailleurs qu'Eiji Yoshikawa est Un précurseur de "l'esprit Shonen" que l'on retrouve aujourd'hui dans les mangas

J'ai particulièrement bien aimé le début du livre qui ressemble beaucoup au début du jeu "the way of the samouraï 3" (jeu également exceptionnel) où le personnage principal se réveille quasi mort d'une grande bataille sanglante

Le 12 avril 2024 à 00:45:37 :

Le 12 avril 2024 à 00:40:45 :

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

Il y n'a rien d'exceptionnel dans la prose de Céline ?

Si, mais ça ne change rien à ce que je viens de dire. En plus exceptionnel ça veut pas dire beau. Céline il te dégueule plutôt dessus avec sa légion de points de suspension (Je dis pas que c'est un mal).

Le 12 avril 2024 à 00:40:45 badoitperrier1 a écrit :

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

oh merde un théoricien de la littérature Je sais que tu sais qu'au fond la beauté d'un enchainement de mots n'est pas explicable, ce serait comme expliquer un coucher de soleil à un aveugle. Quand tu bouffes de la prose à longueur de journée, l'exceptionnel se reconnait, c'est tout

Le 12 avril 2024 à 00:50:52 :
Soldat Chaton

La pierre et le sabre est vraiment incroyable, j'ai accroché du début à la fin

La recherche de la puissance, la question de l'honneur, la loyauté, la lutte entre le bien et le mal. Tout est traité de manière complexe et captivante

Il me semble d'ailleurs qu'Eiji Yoshikawa est Un précurseur de "l'esprit Shonen" que l'on retrouve aujourd'hui dans les mangas

J'ai particulièrement bien aimé le début du livre qui ressemble beaucoup au début du jeu "the way of the samouraï 3" (jeu également exceptionnel) où le personnage principal se réveille quasi mort d'une grande bataille sanglante

Moi ce qui m'a mis une claque sur ce roman c'est que t'as vraiment une peinture du début de l’ère édo, tout le japon est représenté
Je m'attendais à un simple roman de samouraï à la base mais l'auteur a vraiment décrit la société japonaise de l'époque (après dommage que ce soit pas un contemporain et cette description est peut être fantasmé )

Le 12 avril 2024 à 00:52:27 :

Le 12 avril 2024 à 00:40:45 badoitperrier1 a écrit :

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

oh merde un théoricien de la littérature Je sais que tu sais qu'au fond la beauté d'un enchainement de mots n'est pas explicable, ce serait comme expliquer un coucher de soleil à un aveugle.

Et en quoi ce serait comme expliquer un coucher de soleil à un aveugle ?

Quand tu bouffes de la prose à longueur de journée, l'exceptionnel se reconnait, c'est tout

Tout le monde bouffe de la prose à longueur de journée puisque la prose est notre mode d'expression.

Le 12 avril 2024 à 00:40:45 :

Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

Le style, c'est l'homme disait Buffon... Évidemment que le style est très important...

Au-delà de ceci, je suis plutôt un sympathisant lointain du club de lecture. J'avais déjà lu les femmes savantes, j'ai évidemment adoré, c'est un chef-d'œuvre. Le Giono par contre me tombe des mains, le style est spécial, je ne comprenais même pas au début où se passait l'action, qui était les protagonistes, etc. J'ai continué sur 20-30 pages, je trouve ça d'un ennui mortel. Je pense que je vais faire l'impasse surtout que certains écrivent que le début est la meilleur partie du roman...

Le 12 avril 2024 à 00:56:46 :

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Le 12 avril 2024 à 00:35:06 :

Le 12 avril 2024 à 00:10:50 Sylvanus- a écrit :
Go lire Au régal des vermines de Marc-Édouard Nabe ou Les Deux Étendards de Lucien Rebatet la semaine pro.

Je lis les deux étendards en ce moment, page 400/1300. Niveau style, phrasé, beauté du verbe, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Par contre quelques fulgurances dans les idées, un de ces livres où on se sent la conscience élargie au fil des pages

Y a rien d'exceptionnel de manière générale dans de la prose (et même dans la majorité des vers). Les bandeurs de style sont tout le temps généralement des poseurs bien incapables d'expliquer en quoi tel ou tel passage est exceptionnel. Savoir bien écrire c'est le pré-requis pour être lisible plutôt qu'une fin en soi.

Le style, c'est l'homme disait Buffon... Évidemment que le style est très important...

Au-delà de ceci, je suis plutôt un sympathisant lointain du club de lecture. J'avais déjà lu les femmes savantes, j'ai évidemment adoré, c'est un chef-d'œuvre. Le Giono par contre me tombe des mains, le style est spécial, je ne comprenais même pas au début où se passait l'action, qui était les protagonistes, etc. J'ai continué sur 20-30 pages, je trouve ça d'un ennui mortel. Je pense que je vais faire l'impasse surtout que certains écrivent que le début est la meilleur partie du roman...

La première partie est vraiment solide c'est dommage, je comprend ta critique pour le tout début aussi. Je te conseillerais au moins de faire un effort pour la première partie mais si t'aime vraiment pas autant pas te forcer.