[FIC] « Dis Célestin, ça te dit de venir à ma soirée?"
Le 06 septembre 2024 à 17:27:22 :
Le 06 septembre 2024 à 17:12:20 :
Le 06 septembre 2024 à 15:03:37 :
Partie 1/2 écriteEt la 2 !!!
Je fais ce que je peux
Le 07 septembre 2024 à 03:58:41 :
Sweet aujourdhui
Le 07 septembre 2024 à 03:58:41 :
Sweet aujourdhui
L'op qui sacrifie ses nuits pour nous écrire la suite 
A] Klaus. 
- Klaus ! 
- Salut gamin !
Vous vous dirigiez vers votre compagnon de survie. La liberté l'avait rajeuni de dix ans. Une petite tonte de barbe et une coupe de cheveux digne des barbers du quartiers, des vêtements tout droit sortis d'une friperie. Vous constatez qu'il dégage une certaine aisance, un certain charisme naturel indéniable. Il est là, posé sur sa moto réparée il y'a quelques jours, sans doute récupérée dans une décharge et remontée à l'arrache, mais il dégage de lui un sentiment de maîtrise et de domination de l'environnement. Pendant un instant, vous vous retrouvez face au prédateur alpha que vous jaugiez sur Babylone. Mais il n'est plus une menace désormais, c'est un ami. 
- C'est qui lui? Tu le connais ? 
- C'est mon neveu. Je passe le voir, ça faisait trop longtemps qu'on ne s'était pas vu.
- Oooh trop choupi ! Si t'es dans le coin ce week-end, on est invitées à une soirée ce soir, tu pour- 
- Ouais ouais intéressant. Laissez moi l'adresse sur un papier, si mon neveu a envie on passera faire un saut.
Le groupe de jeunes femmes qui essayaient de s'accaparer Klaus comme Iznogoud essayait de prendre la place du calife se ruèrent sur leurs cahiers de cours à la recherche de quoi noter l'adresse pour le quadragénaire à l'allure de biker. Il avait eu beau vous mentionner deux fois, seuls les regards pleins de mépris vous étiez adressé. 
Elles finirent éventuellement par s'en aller, vous laissant enfin un peu d'intimité avec Klaus. Après une franche accolade, vous vous posiez à quelques mètres sur un banc public, à l'ombre d'un arbre vous permettant de finir cette journée sur un air de repos.
- Alors gamin, racontes moi tout depuis Babylone. Il a dû s'en passer des choses !
- Seulement si tu me parles de mon père après. 
- Plus tes histoires seront juteuses, plus j'aurais de choses juteuses à te raconter...
- Deal ! 
Vous vous lancez dans un discours explicatif de vos vacances. A Klaus, vous ne pouvez mentir. Il a survécu à Babylone, à votre perte de contrôle ayant mené au massacre de non pas un mais de deux groupuscules terroristes en une dizaine de minutes - sans oublier l'assassinat de leurs chefs respectifs, vous décidez donc de tout lui raconter sans prendre de détours.
- Alors déjà, l'entretien avec le docteur. 
- Le fameux docteur Casslescouillesnovich? Ok.
- Pour faire court : contenu de la mallette supérieur à contenu des clefs; félicitations pour la mission; il sait pas ce que j'ai, ca se trouve je suis un psychopathe en puissance.
- Ok, ok, eeeeeet foutaises. Saporovich est une éminence en matière d'alter. Déjà à l'époque de la SA nous l'avions repéré. Je pense plutôt qu'il sait très bien ce que tu as, mais que la vérité doit le desservir, d'une quelconque façon que ce soit.
- Tu penses? 
- J'en suis certain. Pour l'instant c'est ennuyeux Célestin, divertis moi.
- Après ça ben... Je suis parti avec Fanny à un concert sur un week-end.
- Fanny... C'est la rousse frigide mais qui en fait te désire secrètement ou la blonde qui se donne des airs de nympho mais qui cache une grande sensibilité?
Vous ne saviez pas si Klaus était juste un beauf qui a passé plus de 15 ans sur une île déserte avec comme compagnie des tueurs en série et autres joyeusetés ou s'il possédait une réelle expérience des femmes. 
- C'est la blonde. 
- Bon choix. Pour le premier gibier mieux vaut partir sur de la pas farouche.
- Ben on a passé un très bon moment ensemble et après on a dormi au Palais du Shogun.
- Attends, vous étiez que tous les deux?
- Ee-e-hem, oui..? 
Klaus vous regarde de bas en haut. Il cherche sur vous un détail particulier, une modification de votre être qui devrait pourtant sauter à ses yeux.
- Champiooooooon !
- A-a-a-h mais e-e-eh... J-j-j'aurais aimé mais non.
- Comment ça non?
Vous contez à Klaus le moment fatidique où vous poussez la porte de la salle de bain dans son intégralité, faisant ressurgir en vous d'agréable souvenirs et affluer vers votre chibrax une quantité anormale de sang. 
- Bon... Champiooooon !
- Bon, maintenant crache un morceau ! 
Vous voyez Klaus prendre son inspiration, cherchant probablement comment commencer son épopée.
- Du coup je suis parti à la capitale. En quelques heures j'ai pu me procurer téléphone et je savais où j'allais loger. A partir de là j'ai sympathisé avec la réceptionniste, une petite étudiante qui gagnait un peu de thunes à côté : j'l'ai baisé. Ensuite j'ai utilisé l'ordinateur de la réception pour laisser une annonce sur un site d'occasion de vieilles motos, indiquant que je cherchais une "vieille bécane mais qui a du souvenir à revendre". C'était notre code à la SA pour dire qu'on a besoin d'aide, et une IA était censée prévenir par les canaux traditionnels la personne la plus proche de nous. J'ai attendu 48h et pendant ce temps je me suis tapé l'étudiante et deux de ses amies qui sont venus voir l'homme des cavernes que j'étais. Une d'elle m'a payé la coupe d'ailleurs.
Vous le regardez, à la fois admiratif, dégouté et estomaqué.
- Ensuite un agent dormant m'a rejoint. Il m'a mis un peu au parfum sur l'évolution de la société, m'a donné le contact pour changer d'identité, un ancien ami à moi d'ailleurs. Après l'avoir vu je ressortais de là avec deux choses : une nouvelle identité, je suis Klaus Rudolph.
- Klaus... Rudolph.. Comme Rudolph le renne du père Noël?! 
- Oui il a toujours eu un sens de l'humour... exceptionnel.
- Et la seconde chose petit papa Noël? 
- Ton père serait venu le voir pour un changement d'identité. DEUX changements d'identité d'ailleurs. Et je les ai.
Votre cœur manque un battement. Une identité. Du concret. Klaus détenait l'identité de votre père. Vous saviez qu'avec cela, n'importe quel abruti du pays disposant d'un moteur de recherche pourrait obtenir des informations, peut-être même une adresse. Vous faisiez, sans bouger de votre banc baigné de lumière apaisante, un bond de géant dans la quête de votre père.
Mais le désirez-vous encore?
- Et c'est quoi?
Klaus vous fait non du doigt.
- Raconte la fin des vacances.
- MERDE! Alors je suis parti voir ma mère et mon petit frère après, j'ai appris qu'elle voyait un autre homme, un certain Anatole Pabioula-Badré et ap- 
- Attends. Anatole Pabioula-Badré tu dis? Un grand gaillard noir, musclé comme si les dieux l'avaient façonné, le crâne rasé et toujours le sourire?
- Euh... Ouais à peu près dans les grandes lignes.
- Hum...
- Pourquoi? Tu le conn-.
Vous connaissiez la réponse avant de terminer votre phrase. Si Klaus le connaissait, ce n'était que pour une seule raison. Et vous ne prenez pas plus de temps pour faire le rapprochement.
Anatole Pabioula-Badré.
Petit Ange Brun.
En tant que membre de la SA, si il avait eu à faire à la même personne pour le changement d'identité, celle qui prend un malin plaisir de réutiliser des éléments dans la nouvelle identité, ça ne pouvait être que lui. Vous étiez face à face avec un chef de groupe terroriste - pas le premier mais quand même, qui avait dans son surnom "Le Génocidaire". Et vous l'avez vu en legging danser la zumba avec votre mère. Cette phrase ne fait absolument aucun sens. Kamoulox. 
- Si c'est bien lui, il a dû se rapprocher de ta mère pour quelque chose. J'ai peu d'espoir que ça soit juste pour danser la zloumba.
- Zumba Klaus.
- Oui si tu veux.
Le ton de votre rencontre avait profondément changé en un seul instant. Tellement que vous oubliez complètement de lui raconter le petit passage introspectif que vous avez expérimenté à discuter avec votre passager clandestin, où ce dernier vous a fait don d'un mot pour l'invoquer "Medégagik". Klaus se lève et regarde les alentours, comme si son instinct de prédateur était aux aguets, à la recherche d'un danger plus grand que lui sur son territoire naturel.
- Viens, on bouge.
Klaus vous amène en moto jusqu'à chez vous. Le trajet se fait dans un silence des plus pesants. Vous ne faites qu'effleurer la gravité de la situation.
- Donc t'as rencontré Petit Ange Brun et t'es toujours en vie. Intéressant.
- Tu peux me rencarder un peu? J'ai compris qu'il était dangereux mais je sais toujours pas pourquoi. 
Vous montez les marches de votre bâtiment suivi de Klaus. Ce dernier garde le silence pour l'instant, comme plongé dans ses souvenirs. Vous comprenez bien qu'il trie l'utile de l'inutile en terme d'informations, mais qu'en même temps, il attend d'être chez vous pour discuter de façon plus sereine.
- Petit Ange Brun, ton père et moi on a fait la guerre ensemble. On était dans le même bataillon. Déjà à l'époque c'était un monstre de foire, avec son corps surmusclé. Personne osait l'emmerder, et avec ton père, on était dans les éléments favoris des modules d'entrainement. Ton père et moi avions pas d'alters surpuissants, mais on était de parfaits petits soldats.
Klaus se dirige instinctivement vers le frigo, en sort deux bières qu'il décapsule d'un mouvement sec de pouce avant de vous en tendre une, tandis qu'il commence déjà à siffler la sienne.
- PAB c'était une autre histoire. Il était ici par choix. Il avait rejoint les premières lignes pour être au plus près de la mort. Ce type est un psychopathe dangereux Célestin. Ce qui le fait kiffer, c'est de retirer la vie aux gens. Aussi simple que ça. Avant d'entrer dans l'armée, il était déjà homme de main dans la pègre locale. Mais l'appel de la guerre lui a permis de nous rencontrer.
Klaus jette sa veste négligemment sur votre canapé avant de s'y vautrer. Son regard est tourné vers la fenêtre extérieure, où il observe la vue qu'offre votre humble appartement sur la ville qui commence à transitionner vers sa vie nocturne. 
- PAB peut accumuler les émotions des gens. Celles autour de lui ou de quelqu'un précisément. Plus l'émotion est forte, négativement ou positivement, plus elle le renforce. Mais il s'est vite rendu compte que l'adrénaline fournie par la sensation de mourir, la vraie mort, de quelqu'un le rendait comme... invincible. Tu imagines bien quel carnage il pouvait faire sur un champ de bataille, entouré de personnes mourantes, ou ayant peur de la mort.
L'idée même vous fichait la trouille. 
- Alors en plus quand on a formé la SA après la guerre, évidemment qu'on a pensé à lui. Je m'étais pas dis un seul instant que le pouvoir l'intéressait, tant qu'il baignait dans son jus de violence. Mais il faut croire que j'étais pas assez... belliqueux à son goût. Toujours est-il qu'il n'a jamais osé nous affronter ton père et moi, et on s'est bien tenu aussi de ne pas le faire. Mais dans notre prime jeunesse, cela aurait donné un combat incroyable.
- C'est un éveillé lui aussi? 
- Non. Ton père a toujours refusé. A ma connaissance il n'a éveillé que moi.
Ce PAB devenait terrifiant de seconde en seconde. Et plus ces secondes passaient, plus vous faisiez du soucis pour votre mère. Vous sortez votre téléphone, mais Klaus vous l'arrache des mains. Vous ne l'avez même pas senti approcher.
- Non. Si tu t'affoles, tu vas affoler ta mère, et PAB va le sentir, et quoi qu'il ait prévu de faire ça va arriver plus tôt. Non. Tant qu'on a pas retrouvé ton père, on reste discret.
Klaus s'allonge dans le canapé, votre téléphone toujours en main. Vous êtes désemparé. Vous mourrez d'envie de prévenir votre mère, mais quoique vous disiez, vous risquiez de la mettre encore plus en danger.
- Voilà ce qu'on va faire. Ce soir, on va sortir, on va se chopper une paire de filles, et passer une bonne soirée, on va aller au... Klaus déplie le papier remis par les filles plutôt rue du Bézoard, ça te parle?
- Le 25 ?
- Ouais !
- C'est chez Anne et Fanny bordel. En plus je devais ramener quelqu'un déjà.
Comme si les dieux vous écoutaient, votre téléphone sonne à l'instant.
- Une certaine... Sélène... BELTRAME?!
Vous vous jetez sur Klaus pour lui couvrir la bouche. Pour peu que Sélène soit déjà rentrée, elle pourrait très bien entendre ce pitre hurler à pleins poumons dans l'appartement. 
- Beltrame, pas comme Jason Beltrame, le GARDIEN?
- Mais ferme la un peu tout l'immeuble va nous entendre 
. Si comme le gardien, c'est sa fille. Et ma voisine d'ailleurs.
- Et bien ça va être marrant cette soirée. Je pourrais lui raconter la fois où son père m'a escorté jusqu'à Babylone avant de m'y balancer du haut de l'hélico, je suis sur qu'on va se marrer un bon coup.
-
- Bon, je suis plus très chaud du coup. Mais toi, Célestin, si tu as la chance de te faire la fille du Gardien, n'hésite pas un seul instant. Et quand tu descendras sa petite culotte et que tu seras prêt à enfourner ta baguette dans son fou-
- STOP ZINZOLINX !
Vous n'entendez que le bruit de votre frigidaire vrombissant dans l'appartement, tandis que Klaus se retient d'exploser de rire devant vous.
- On est passé sur beaucoup de choses là. L'identité de mon père. Maintenant. 
- Prends pas trop la confiance petit.
Klaus soutient votre regard intensément. Il sait que cette information va vous ouvrir une nouvelle addiction. Celle de retrouver et rencontrer votre père.
- Ton père se fait appeler Thomas Callahan maintenant.
Thomas Callahan. Vous graviez ce nom dans votre palais de la mémoire. Mais il semble déjà y être. Comment cela se fait-il? 
Callahan, comme Léa Callahan? 
Que devez-vous faire?
A] Contacter Léa dès maintenant. 
B] Se laisser le temps de digérer les infos en restant chez vous. 
C] Trop d'informations, go faire la fête avec Sélène et Klaus. 
Le 07 septembre 2024 à 15:26:04 :
Le 07 septembre 2024 à 15:24:33 :
Post après la sweetTu es vif minion
Profitez de ce saint haut de page pour consulter les backups des chapitres :
Serais-je le lecteur le plus fidèle si je n'étais point vif ?
Données du topic
- Auteur
- LekeyKonteur
- Date de création
- 12 mars 2024 à 14:01:17
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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