[FIC] « Dis Célestin, ça te dit de venir à ma soirée?"
Vous quittez le quartier de votre enfance, errant sans but dans la ville. Vous décidez de loger au repaire, achetant oreiller et couverture pour vous tenir au chaud cette nuit. Alors que vous préparez un petit coin douillet pour vous remettre de vos émotions, vous ressassez les derniers évènements survenus. Docteur Saporovich paraissait bien apaisé après avoir récupéré ces éléments, mais pouvez-vous lui faire confiance? 
Vous savez qu'une personne dotée de son intelligence et de ses connaissances en matières d'alter, n'aurait sans doute aucun mal à finaliser l'arme biologique que vous redoutez tant. Vous n'avez pas mentionné Klaus et son alter éveillé, vous êtes certain que c'est une bonne chose. Vous ne pouvez pas prendre le risque que ce dernier ne devienne la cible du docteur pour ses capacités. Les filles n'ont pas du le mentionner, sans doute rodées aux méthodes peu pacifistes de leur père, enfin, père, façon de parler. 
Votre mère et cet Anatole... Vous fulminiez en l'apprenant, mais désormais, vous regrettez. Votre mère a passé sa vie à vous protéger, même si vous pensiez qu'elle vous couvait trop, mais aujourd'hui vous comprenez. Elle a fait tout ça car elle a vu la mort en face, elle savait qu'elle pouvait vous perdre à chaque instants. Et ce soir là, en perdant votre père, elle a dû se promettre de ne jamais rien laisser vous arriver. Si seulement vous lui aviez parlé de vos problèmes et vos déboires, peut-être auraient-ils pu être évités? Non, vous ne pouviez pas. Vous la voyiez se démener et travailler comme quatre pour un salaire de misère, c'était votre devoir et votre fardeau d'être résilient, si vous ne pouviez être assez fort pour vous débarrasser de vos ennuis seuls. 
Et cette escapade avec Fanny. C'est la dernière chose à laquelle vous penserez avant de tomber dans un profond sommeil. Vous n'arrivez pas bien à la comprendre. Elle a toutes les cartes en main mais attend que vous preniez les devants. Que ce soit pour l'invitation, la douche, sur Babylone, même lors de la filature d'Anne... Vous faites un rapprochement entre cette porte ouverte et le soir où vous vous êtes battus dans ce parc. Peut-être était-ce, là aussi, une façon de vous faire sortir de votre zone de confort? 
Vous êtes rationnel : il y'a un mois de cela, vous n'auriez jamais osé ouvrir cette porte, même si on vous ordonnait de le faire. Mais maintenant, vous avez survécu à une expédition sur Babylone, vous avez sauvé des gens, vous avez vu la mort de près - ok c'était plus vraiment vous aux commandes mais soit, vous êtes un homme changé. Ce n'était peut-être une branl*tte malaisante avec tendance dominatrice sous la douche, mais c'était la VÔTRE, et non celle d'un couple amateur auquel vous vous substituez sur un de vos sites coquins favoris. 
Vous finissez par fermer les yeux. Le court repos de ce matin n'aura pas fini de rechercher convenablement vos batteries. 
...Célestin... 
L'air se raréfie, et la couverture qui repose sur vous s'alourdit. Vous vous enfoncez dans le canapé. Vos doigts cherchent à s'accrocher, à quoique ce soit, mais rien à faire, vous sombrez, petit à petit, aspiré à l'intérieur de ce canapé, tel un marécage de sable mouvant. Vous respirez de plus en plus vite, cherchant à maximiser votre capital d'oxygène avant d'en être privé, quand vous sentez une main vous tirer par le cou, achevant de vous noyer complètement. 
Lorsque vous ouvrez les yeux, vous êtes sur le tatami de votre salle d'entrainement, plongé dans le noir. Seule un mince filet de lumière éclaire les yeux, mais peu importe combien de fois vous observez les alentours, cette lumière reste invisible à vos yeux. Tout ce que vous voyez et à perte de vue, c'est ce tatami blanc sur lequel vous avez sué sang et larmes à force de recevoir des beignes d'Anne, de Fanny et d'Oswaldo. 
- Il fallait qu'on parle Célestin.
La voix semble venir de tous les côtés à la fois. Mais c'est bel et bien en face de vous que deux yeux blancs émergement et tranchent avec l'obscurité totale, s'en suit une large bouche, pleine de crocs.
- Tu n'as pas à avoir peur de moi Célestin, je ne te veux aucun mal. Après tout, nous sommes ensembles.
- Ensemble? Non, tu es, un monstre ! Je n'ai rien avoir avec toi ! 
Le sourire de l'entité s'efface.
- Comment OSES-TU!? Si je n'avais pas été là, tu serais sans doute dans un charnier sur Babylone, ou en train de te faire refaire la rondelle par des prisonniers là bas! C'est grâce à MOI qu'on est ici. C'est grâce à MOI et à MOI SEUL qu'on a survécu toutes ces années. J'AI encaissé les coups, J'AI tenu bon, J'AI gardé le moral au beau fixe, parce que sinon ça il y'a fort longtemps que tu te serais jeté sous les rails d'un train! 
- Non tu mens... 
Les larmes commencent à monter à vos yeux.
- Je T'INTERDIS de pleurer ! Aujourd'hui tu as bien compris qu'on était SEUL dans cette galère. Tu veux une cohabitation efficace et fonctionnelle, je le veux aussi.
- Mais qu'est ce que tu es à la fin!? 
Toute la pièce se met à vibrer, au rythme d'un rire que vous avez déjà entendu, sur Babylone. La créature disparait, sortant de votre champ de vision.
- Je suis toi Célestin. Ton instinct de survie. Ta combativité. Ta résilience. Je suis la petite voix dans ta tête qui te dit de te relever après que Jason t'ait roué de coups. Je suis la douleur à la cuisse quand tu refuses d'avancer pour ne pas parler aux gens. Je suis là main qui pousse la porte pour entrer dans la salle de bain...
La pièce retrouve son état normal.
- Tu ne peux avoir confiance qu'en moi Célestin. Car je couvrirais toujours tes arrières. Je vais faire un pas vers toi aujourd'hui. Je n'interviendrais plus, sauf en cas d'extrême danger. Mais je te confie un mot, si jamais tu penses que tu as besoin que je prenne les rennes pour... m'occuper de la situation. " Megedagik ".
- C'est ton nom? 
- Non, disons plutôt, un surnom. Maintenant réveille toi.
Vous êtes soudainement aspiré par le plafond, éjecté de cet endroit où vous avez été convié malgré vous, et vous vous réveillez. Vous êtes toujours dans le canapé, en sueur, et ce mot résonne dans votre tête : "Megedagik".
Vous retrouvez le lendemain votre appartement, tandis qu'Oswaldo et sa dulcinée du week-end finissent de se peloter sur le pas de la porte. Votre arrivée termine de faire s'échapper l'air de sexe ambiant qui embuait l'appartement, et la belle d'Oswaldo file sans vous adresser un mot. Vous l'avez déjà vu auparavant dans votre promotion; elle s'appelle Nora Moire. Alter de transformation sobrement appelé "Succube" qui lui permet d'assumer une forme semblant provenir des recoins les plus sombres d'internet, ajouté à cela une augmentation importante de ses capacités physiques et intellectuelles, la possibilité de voler et une résistance accrue à la douleur, le feu, sans oublier la régénération accéléré. Décidément à la loterie des alters, certains en ont plus de chance que d'autres. 
Fille unique d'une famille de riches propriétaires, elle a toujours eu l'air hautain envers ceux qui ne pouvaient rien lui apporter. L'approcher est aussi difficile que de maintenir la conversation avec elle, à tel point que vous n'avez jamais essayé de lui adresser la parole. Belle, intelligente et inaccessible, dans une autre vie si Léa n'avait pas fait chavirer votre coeur et émoustiller vos hormones, Nora aurait pu être l'élue de votre coeur et de vos fantasmes. 
Oswaldo vous check avant que vous ne pénétriez tous les deux dans l'appartement, vous allongeant sur le canapé d'angle, non sans avoir vérifié qu'il ne comportait point de tâches suspectes. 
- T'arrives à point dis donc. 
- Je vais te buter, mais d'abord faut qu'on parle ! 
Vous racontez vos péripéties à Oswaldo tandis que celui-ci termine de ranger l'appartement. Devant vous, un spectacle que vous auriez bien aimé joué; les boites de préservatifs sont vides, les bouteilles d'alcools diverses jonchent le sol et une odeur singulière d'herbe à rire enfume la pièce. L'enfoiré s'est bien mis tout le week end. 
- Juuuure? Dans la douche elle t'a fait ça? Et t'as rien fait après? Va falloir prendre les choses en main la prochaine fois, mais c'est bien cette fois t'as mis les crampons ! 
Oswaldo finit de vous vanner avant de vous raconter son week-end. Vous avez déjà vu les grandes lignes, mais il rajoute que la belle Nora a pris un malin plaisir à lui mettre des raclées sur tous les jeux vidéos possibles, même les plus obscurs que vous aviez laissé là.
- A chaque fois, celui qui perdait devait faire atteindre l'orgasme au gagnant. Mon esprit de compétiteur a pas mal été secoué, mais je crois qu'on a tous les deux étaient gagnants dans cette affaire. 
Vous vous demandez décidément où il les trouve, tandis que vous découvrez votre chambre sens dessus dessous et votre lit brisé.
- Désolé bro, elle m'a dit que ça l'excitait comme jamais de le faire dans un lit vierge. 
Les semaines restantes seront rythmées par des entrainements individuels, des révisions : vous décidez de prendre de l'avance dans votre transformation physique ainsi que votre programme universitaire. 
L'épisode de défaites successives contre Nora éveille chez Oswaldo et vous une rage de compétition vidéo-ludique, FPS, bastons, courses ou sport tout y passera où vous dominerez Oswaldo sans trop de peines. Après l'épisode du Peacock Society, vous resterez relativement seuls tous les deux, bossant le programme universitaire, là où vous pouvez l'aider sur des points où il pêche, et sur les exercices physiques, là où il vous aide, consolidant vos points faibles. 
Vous aborderez quelques fois le sujet délicat de la gente féminine, confrontant vos points de vue. Oswaldo a une vision plutôt singulière de la séduction : une chasse, permanente. Mais si amener la dame à se dévêtir est le point culminant pour certain, pour lui, c'est toute l'excitation qui la précède qui le fait décoller : la charmer, déjouer tous les pièges, baisser toutes les défenses, réussir tous les tests avant de croquer à pleine dent le met succulent qui a passé tant de temps à se refuser à lui. Il admet cependant que certaines chasses sont bien moins excitantes que d'autres, mais que si jamais il avait été dans votre cas, le petit avant goût que Fanny vous a servi à cet hôtel l'aurait rendu complètement...Loco. 
A quelques jours de la rentrée, vous finalisez un virement permanent de quelques milliers, mensuellement, à votre mère. Vous ne la laisserez plus jamais dans la galère, elle qui a tant sacrifié pour vous et votre frère. Vous ne vous gênerez pas pour être cinglant concernant sa relation étrange avec cet Anatole, l'énergumène n'attirant aucune sympathie, pour l'instant en tout cas, chez vous.
La veille de la rentrée, vous ne trouvez pas le sommeil. Impossible de fermer les yeux; vous êtes seul dans l'appartement, Oswaldo étant parti se "vider l'esprit". Vous changez mille et une fois de position, comptez les moutons, rien n'y fait : vous commencez même à considérer du coin de l'oeil, la beuh qu'Oswaldo a laissé trainer. 
Ca sera avec difficulté que vous finirez pas vous endormir vers 03h. Le réveil sera donc brutal, plein de salive, et surtout, avec du retard. Vous commencez dans une dizaine de minutes et vous êtes encore en caleçon sous vos draps. Vous déployez tous vos efforts, sautez l'option douche, enfilant ce que vous trouvez et vous vous ruez dans les escaliers. La faculté n'est qu'à 7 min de chez vous, mais vous faites peine à voir. 
Vous poussez la porte de l'amphi, où le cours a visiblement déjà commencé. Vous jetez un rapide coup d'oeil, et plus aucunes places ne semble disponible. Aucunes? Non, trois places vous attendent, tandis que l'oeil sévère de votre professeur vous intime déjà de vous dépêcher pour ne pas gâcher d'autant plus son enseignement. 
A] Léa 
B] Un homme à l'apparence de lézard 
C] Nora. 
Et petit screen en plus :
>> 
<<
Un personnage haut en couleur s'est glissé ici, mais que fait-il donc bien là? 
La B.. 
J'imagine que c'est un Cosplay ? 
La C me tente bien mais la description que l'op à fait d'elle dans le dernier chapitre me donne l'impression que ça va finir sur un malaise. Nonobstant y'a un petit coté mystérieux qui donne envie.
Je vais rester sur une valeur sûr, vote A. 
Et puis ça fait un bail depuis la dernière fois, cela ne peut qu'aboutir sur de bonnes choses j'en suis certain !
Le 15 juillet 2024 à 18:10:00 :
La A risque de partir vers une confrontation avec Jason, ça donne pas très envie...vote A, on le bute.
Pourquoi avec Jason ? 
Le 15 juillet 2024 à 18:17:05 :
Le 15 juillet 2024 à 18:10:00 :
La A risque de partir vers une confrontation avec Jason, ça donne pas très envie...vote A, on le bute. Pourquoi avec Jason ?
Jason c'est le mec de Lea non ? À moins que je confonde avec une autre fic
Le 15 juillet 2024 à 19:08:19 :
Le 15 juillet 2024 à 18:17:05 :
Le 15 juillet 2024 à 18:10:00 :
La A risque de partir vers une confrontation avec Jason, ça donne pas très envie...vote A, on le bute. Pourquoi avec Jason ?
Jason c'est le mec de Lea non ? À moins que je confonde avec une autre fic
Minion, vas relire la fic depuis le début
Aux dernières nouvelles Jason 
fréquente Anne 
Le 15 juillet 2024 à 17:39:07 :
La B..
J'imagine que c'est un Cosplay ?
pour moi c'est un alter non ?
je vote B dans le doute, les 2 autres choix je les sens pas
Le 15 juillet 2024 à 20:16:29 :
Le 15 juillet 2024 à 19:08:19 :
Le 15 juillet 2024 à 18:17:05 :
Le 15 juillet 2024 à 18:10:00 :
La A risque de partir vers une confrontation avec Jason, ça donne pas très envie...vote A, on le bute. Pourquoi avec Jason ?
Jason c'est le mec de Lea non ? À moins que je confonde avec une autre fic
Minion, vas relire la fic depuis le début
Aux dernières nouvelles Jason
fréquente Anne
Putain j'ai inversé les prénoment
Vote A cash nonobstant
Données du topic
- Auteur
- LekeyKonteur
- Date de création
- 12 mars 2024 à 14:01:17
- Nb. messages archivés
- 1601
- Nb. messages JVC
- 1580