[FIC] « Dis Célestin, ça te dit de venir à ma soirée?"

Le 29 avril 2024 à 22:29:04 :
La suite en screen au cas où ça se fait encore delete :

Mon premier screen de chapitre je suis ému

Ayaaaaa le screen sans mode sombre

Le 30 avril 2024 à 00:18:17 :

Le 29 avril 2024 à 22:29:04 :
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Mon premier screen de chapitre je suis ému

Ayaaaaa le screen sans mode sombre

Faut vous éduquer à la dure + j’ai fait ce screen alors que j’étais dans mon lit prêt à dormir + post ou cancer

SOMMAIRE

Le 30 avril 2024 à 05:33:59 :

Le 30 avril 2024 à 00:18:17 :

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A] "C'est moi, et si tu continues à parler comme ça je te fais bouffer tes couilles par le trou'd'balle "

Alors que Barnabas vous dévisage Oswaldo et vous, vous vous avancez. L'air renfrogné, la veine frontale pulsant ardemment, vous collez votre doigt sur le torse suant de Barnabas, pouvant presque gouter à sa salive par absorption épidermique à travers son t-shirt translucide, qui fut blanc à une époque.

- Le petit-ami c'est moi, et je te conseille de changer de ton ET de registre si tu veux pas que ton prochain vol soit celui direction l'autre-monde, CONNARD.

Oswaldo vous regarde bouche bée, surpris par votre poussée d'héroïsme et de vulgarité.

Les dernières semaines en compagnie de vos équipiers vous ont rendu plus confiant, plus sûr, mais les évènements de la soirée-filature en compagnie de Fanny ont terminé de vous faire craqueler votre chrysalide.

Fanny avait su vous pousser dans vos derniers retranchements, vous faisait enfin comprendre que rien de ce qui était arrivé dans votre jeunesse n'était votre faute. Vous n'aviez pas choisi d'être celui que vous étiez. Vous l'aviez été, tout simplement. Vous ne vouliez pas être persécuté. Vous l'étiez, tout simplement. Mais aujourd'hui, vous êtes accompagné de personnes vous permettant de vous donner à 200%, et qui ne vous jugeront pas si vous échouez.

Accessoirement, savoir que vous jouiez au rôle du copain avec la petite-amie de Jason, était tout bonnement exquis.

Vous achevez de pousser Barnabas qui recule de quelques pas. Il regarde tour à tour les filles, Oswaldo, puis vous, jaugeant la situation.

- Anne. C'est la dernière fois que nous travaillons ensemble.

- C'est vrai? Je dois être la personne la plus triste du monde suite à cette annonce. Allez on embarque, on a pas toute la journée.

Fanny s'approche près de vous et passe son bras par dessus votre épaule, vous enfermant dans une clef de cou avant de vous ébouriffer les cheveux, comme on ferait à un garnement.

- Je savais pas que t'avais eu une poussée de couilles depuis l'autre fois! T'aurais du me prévenir, j'ai presque eu un orgasme en t'entendant si confiant, si assuré...

Vous la repoussez aussi péniblement que vous pouvez tandis qu'Oswaldo échange avec Anne à l'avant du groupe. Vous pénétrez finalement dans l'hyravion empestant sueur et fromage, vous demandant quelle divinité permet à cet engin de tenir en un seul morceau et surtout de voler.

Barnabas s'installe au cockpit, aménagé pour ne contenir qu'un seul siège. Vous êtes derrière avec vos camarades, vous installant du mieux que vous pouvez dans l'étroite pièce servant de cellule de transport. Un peu plus serré et vous devrez vous emboitez pour voyager en toute tranquillité. L'idée vous effleure l'esprit mais vous la chassez aussitôt, une érection ne saurait être bienvenue dans ce lieu peu propice.

- On arrive vers 00h. Si entre temps y'en a une de vous deux qui veut se glisser dans ma cabine pour une p'tite pipe au cal...

Barnabas se tait avant de finir sa phrase, sentant le regard froid d'une personne se poser sur lui.
Le vol se fait sans encombre, votre groupe étant silencieux au possible. Seule survient l'intervention d'Anne alors que revérifiez vos armes blanches ainsi que vos rations de survie.

- Je pensais qu'Oswaldo aurait joué le rôle du petit-ami.

- Quand quelque chose ne me plait pas, j'interviens. J'ai passé ma vie à être passif, il faut passer à autre chose.

- Tu sais, moi j'aime bien les mecs passifs...

- Et Jason, il est passif?

Anne se braque tout d'un coup, et vous regarde de bas en haut. Elle se refait dans sa tête vos interactions passées, cherchant à quel moment cette information aurait pu lui échapper. Elle ne trouvera pas, et vous ne pourriez inventer un mytho convainquant, même si votre vie était en danger.

- On en reparlera.

Vous n'avez pas pu vous en empêcher. Sachant que cette dernière fricote avec votre bourreau, vous ne pouviez pas laisser passer cette occasion de lui faire savoir que vous savez. Sachant cela, et comment elle et sa sœur vous soufflent le chaud et le froid afin de vous gêner dans toutes les situations possibles, vous comprenez bien que vous n'étiez qu'une bombe à retardement avant qu'une remarque cinglante n'explose à un moment inopportun. Le nécessaire c'est que vous n'avez pas emmené Fanny dans votre chute. Vous trouverez le temps d'inventer un mytho plus tard.

Anne s'éloigne de vous et s'assoit sur une caisse de marchandise; regarde la carte de l'ancienne Corse, traçant routes exploitables et possible point d'arrêt pour permettre le repos des troupes. Fanny est allongée par terre, écouteurs dans les oreilles visiblement en train de s'ambiancer et Oswaldo s'amuse à envoyer des décharges électriques dans la carlingue avant de les saisir au vol quand elles rebondissent.

Vous avez un peu de temps avant d'amerrir.

A]Discuter avec Anne.
B] Chill avec Fanny.
C] Demander conseils à Oswaldo.
D] Aller s'excuser auprès de Barnabas. Soyons coupains.