Il est vrai que nous extrayons aujourd’hui beaucoup plus de pétrole qu’auparavant. Cependant, cette perspective est quelque peu trompeuse. Même avec une extraction accrue, la quantité de pétrole réellement disponible pour nous est moindre, car pour chaque baril extrait, nous consommons désormais une quantité bien plus importante d’énergie qu’auparavant. En résumé, même si l’extraction de 35 milliards de barils en une année peut sembler impressionnante, si plus de la moitié de cette quantité est dépensée pour l’extraction elle-même, cela soulève un problème considérable.
Donc, il est vrai que nous avons déjà atteint le pic du pétrole conventionnel.
Quant au pétrole de schiste, n’en parlons même pas, car les rendements sont désastreux…