[Risific à choix] Celestin et la rapière

« Arrete de me prendre pour un con s'il te plait.
- Je te l'ai déjà dit, et plus d'une fois, mes escaliers sont très dangereux.
- Et tes escaliers ils n'auraient pas deux bras, deux jambes, et une chevalière au petit doigt par hasard ?
- Celestin...
- Ils auraient un p'tit nom egalement ?
- Tu t'enfonces...
- Du genre de celui de ton petit-ami ? »

Dans la camionnette, le silence se fit aussi mordant que le froid. Célestin et Mégane, sa supérieur, n’échangèrent pas un mot, se contentant de fixer l'animal crevé au milieu de la route qu'ils étaient venu chercher.

« Tu peux m'en parler tu sais, reprit Célestin.
- Je suis vraiment tombé dans les escaliers Célestins, arrête maintenant.
- Mais comment tu veux que je gobe un truc pareil ? T'as vu ta tronche ? L'état de tes yeux ? On dirait que tu sors d'une soirée qui à mal tourné avec des Yakuzas ! »
A l’évocation des Yakuzas, Mégane ricana
« Des Yakuzas, et puis quoi encore... de jeunes écolières en détresse ? »

Celestin rougit, il savait que son visage s'empourprait. Si Mégane s'en rendait compte, et elle s'en rendrait compte, comme elle se rend tout le temps compte de tout, il pourrait mettre ça sur le compte du froid. Célestin murmura, comme à lui même :

« Tu crois que je suis le seul à m'en apercevoir ?
- Mon escaliers à deux bras et deux jambes, c'est bien ce que tu me disais tout à l'heure non ?
- Euh... oui ?
- Tu veux la vérité ? Je vais te la dire, mais tu dois me promettre une chose avant, et si tu ne t'y tiens pas, sois sur que je te virerai sans ménagement...
- Je te le prom... la coupa Célestin.
- Attends, je n'ai pas fini. Si tu romps ta promesse, je te virerai sans ménagement et surtout, surtout je m'assurerai que tu ne touches ni chômage, ni RSA. C'est bien clair ? »

Célestin ne répondit rien, et Mégane interpréta son silence comme une réponse positive.

« Donc tu acceptes ? »

Célestin confirma de la tête.

« Promet moi, premièrement de n'en parler à personne, deuxièmement, de ne plus jamais parler, du tout, et pour n'importe quelle raison que ce soit de ce que je vais te dire maintenant, et enfin, troisièmement, de ne me pas me casser les couilles avec tes questions à la con. Je suis déjà bien patiente de te dire tout ça, alors n'en rajoute pas. »

Célestin confirma à nouveau de la tête, le geste moins sur que la première fois.

« Mon petit-ami, qui est mon mari au passage, est hémiplégique, cloué dans un fauteuil. Depuis des années. »

La nouvelle surprit tellement Célestin qu'il laissa échapper un petit rire nerveux.

« Ça te fait rire ? demanda Morgane, d'un ton traînant.
« Euh non, bien sur que non, s'excusa Célestin, mais du coup...
- Stop ! Ta gueule. Évidemment que ça ne te fais pas rire. Maintenant tu la fermes et tu vas me charger cette charogne dans le fourgon »

Tandis que Célestin s’exécutait, il se demanda si elle ne s'était pas quand même un peu foutu de sa gueule.

Mégane est un putain de canon, jeune, cheffe d'entreprise. Pourquoi elle se caserait avec un putain d'hémiplégique ? Il devait être riche, ou avoir une grosse bite, voir les deux, Célestin ne voyez pas d'autres redpill possible.

Il s'imagina d'ailleurs Mégane branler son connard de Mari dans son fauteuil, avant de se rendre compte qu'il tenait une ferme érection. Mais aucune bosse ne déforma son pantalon de travail. Il se déçu lui-même, avant de mettre ça sur le compte de la rigidité du textile.

Vous allez regagner le camion, puis rentrer au bureau, que ferez-vous ? :

1) Vous tiendrez le silence, comme d'habitude quand on vous remets en place.
2) Vous parlerez du Mari de Morgane au seul autre membre de l'équipe une fois au bureau.
3) Vous demanderez à Morgane si elle était sérieuse.
4) Vous traînerez sur JVC avec votre portable le temps du voyage.

Le 07 janvier 2024 à 20:53:01 :
Je m'installe

Merci , j’espère que l’aventure te plaira

Le 07 janvier 2024 à 21:34:48 :
vote 2 mais c'est mégane ou morgane

Désolé c’est bien Mégane