[RITALINE] : dissuadez-moi de prendre de la RITALINE
Salut, en très bref :
Procrastination hardcore, circuit de la récompense détruit (projet perso = capacité à travailler 15h/jour mais projet scolaire = 0h/jour)
Inutile de me parler d'habitica, de planning, de pomodoro, etc. Cela fait des années que j'essaie.
Résultat : stress intense, révisions de dernières minutes qui me sauvent parfois mais la plupart du temps examens repoussés ou ratés échec scolaire
Ritaline prescrite, je n'ose pas en prendre.
Je suis antimédicament car peur des effets très long terme.
J'aimerais réussir à maîtriser mon cerveau pour réussir sans. Mais actuellement ma vie est en train d'être gâchée.
Je prends ou pas ?
Car ça marche comme la drogue (vécu)
1 mois après besoin de passer à 100mg pour retrouver l'effet
Palpitations cardiaques quand t'arrêtes
J'ai commencé la ritaline y a 3-4 ans vers mes 21 ans, ça a changé ma vie, j'ai repris les études et je suis en master 1
Pour l'instant, jamais eu d'effets secondaires
y'a pas de risque de dépendance, les effets viennent de suite, pas comme les AD où il faut plusieurs semaines pour agir. De toute manière il a dû commencer à une dose faible en LP genre 20mg. Et le plus important reste ta thérapie avec un psy.
C'est pour moi un des seuls traitements qui a été efficace quand j'en avais besoin, mais l'essentiel c'est le travail que j'ai entrepris avec ma psy à comprendre mes inhibitions, mes blocages, mon incapacité à me concentrer qui venait aussi d'un surplus de stimuli externe, de sons, de voix, d'odeurs, j'étais comme saturé car ne faisant pas de différence entre ce qui est venant de l'autre, et de mes propres ressentis.
Après chaque personne est différente, mais sincèrement c'est pas le pire des médicaments, si tu vois une arythmie trop forte selon toi, ce qui peut arriver, tu diminues la dose, voire t'arrêtes simplement le traitement. Moi non plus je ne suis pas favorable à la médication actuelle qui vise à bourrer les gens de medocs, les psychotiques de neuroleptiques pour cacher le symptôme et la souffrance et non écouter le discours qui peut être parfois délirant mais qui a un sens, pareil avec la dépression, on ne fait que taire la souffrance en devenant séparé de sa souffrance qui elle aussi un sens, on est comme anesthésié. Ca peut être une béquille, mais ça doit pas être le tout de la thérapie.
Tu ne perds rien à en prendre, y’a pas d’accoutumance et puis ça ne fonctionne que pendant quelques heures (genre 3h)
Perso ça ne marche pas sur moi, ça me rend prostrée et triste
moi jen veux si t'en prends pas
jai des examens très important qui arrivent
Et j'ai jamais eu besoin de prendre plus que ma posologie depuis
J'ai même baissé, à force d'adaptation
Le truc c'est que ça te met aussi sur des rails en quelque sorte. Ça fait un peu office d'attelle pour cerveau
Dans le sens où à force de faire des trucs, de pas être impulsif, d'avoir plus d'attention grâce à la ritaline, ça guide la neuroplasticité et ton cerveau gagne davantage de capacité d'attention et de gestion sur la longue ; et ce même les jours où tu prends pas le Médoc
Avec un jour, effectivement, l'idée de ne plus en prendre
Mais ça c'est selon tout un chacun. Personnellement pour mes études là, je ne peux que continuer, jusqu'à ce que je dispose d'une bonne situation
Certains, aussi, ne supportent pas du tout et de médicament jamais
Je connais une meuf qui a essayé et ça va beaucoup mieux. Moi je te dirai essaye et tu verras bien si ça change quelque chose sur ton comportement ou non. Si ça change rien tu forces pas. Si tu vois une amélioration, tu en profites pour te bouger le cul et quand t'auras le pied à l'étrier tu pourras arrêter le traitement.
Je suis pas du tout un pro médicament non plus à la base mais je reste quand même pragmatique. Si ta vie est vraiment merdique en l'état, autant essayer. Tu risques pas grand chose si tu respectes les doses.
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- 5 janvier 2024 à 18:38:21
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