[RUSSIE] Dostoïevski, c'était un écrivain dérangé en réalité ????

Hier j'ai terminé Les Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski, c'est le premier livre que je lis de lui et je l'ai trouvé super. Par contre il était très dérangé pour avoir écrit ça, nan ?
Je vais spoiler ce bouquin donc pour ceux qui ne l'ont pas lu, je vous invite à quitter ce topic.

Le type se contredisait plusieurs fois pendant le monologue de la première partie, d'un coup il disait qu'il était méchant, d'un coup il revenait sur sa parole.

Il dit aussi qu'il veut pas montrer ou publier ses écrits mais s'adresse au lecteur plusieurs fois.

Pire encore, il éprouvait du plaisir à ne pas soigner sa rage de dent et sa maladie de foie.

En réalité, son bouquin est une biographie de lui ou une représentation de ses pensées ? Je n'ai pas compris le but de ce livre car je ne connais pas très bien Dostoïevski.
Et la deuxième partie est encore plus misérable, le narrateur entretenait des relations malsaines et exécrables avec son entourage (empruntait du fric à son boss, a gardé pendant sept ans un majordome qu'il détestait, a planifié tout un plan pendant des années pour.... bousculer un officier etc....), bref pour moi le narrateur est 100% responsable de sa misère, et j'ai du mal à avoir de l'empathie pour lui.

Des kheys connaisseurs de Dostoïevski ici ?

dosto c'est celui qui avait un pb avec les jeux d'argent non ?

ah oui c'est lui + qui a fait le goulag, sest cru condamné à mort, gracié à la dernière seconde

tu métonnes qu'il était zinzin

Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :
J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Le 18 novembre 2023 à 14:26:37 :
dosto c'est celui qui avait un pb avec les jeux d'argent non ?

Je crois qu'il avait un rapport extraordinaire avec l'argent. Ce que je sais par contre, c'est qu'il a été bagnard et qu'il a failli être exécuté mais qu'il a été sauvé in extremis.

Le 18 novembre 2023 à 14:26:48 :

Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :
J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

dostoievski était un masochiste moral, il aime à se faire du mal, pas consciemment, mais inconsciemment, donc le fait de se rendre lui même malade est logique. Il était un grand psychologue de l'âme humaine car l'homme a cette propension à se rendre lui-même malade par culpabilité de ses propres fautes intérieures et non seulement d'un acte qu'il aurait commis.

Dostoievki est au contraire très logique dans son apparent discours incohérent et contradictoire, dostiesvki est celui qui dans ses oeuvres est à la fois le pécheur, le tueur dans le frères karamazov et crime et chatiment, et le redempteur, accomplissant un cheminement christique. Ici, dans les carnets, on a seulement le narrateur et non 40 personnages permettant d'expliquer les voix intérieures de l'auteur, ça parait donc plus incohérent que ne le sont ses grands romans avec différents personnages car ca condense ses voix intérieures qui sont celles du pécheurs, du redempteur, de la victime et du coupable, du bourreau et de la victime.

Le 18 novembre 2023 à 14:27:40 :

Le 18 novembre 2023 à 14:26:48 :

Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :
J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Le 18 novembre 2023 à 14:29:09 :
dostoievski était un masochiste moral, il aime à se faire du mal, pas consciemment, mais inconsciemment, donc le fait de se rendre lui même malade est logique. Il était un grand psychologue de l'âme humaine car l'homme a cette propension à se rendre lui-même malade par culpabilité de ses propres fautes intérieures et non seulement d'un acte qu'il aurait commis.

Dostoievki est au contraire très logique dans son apparent discours incohérent et contradictoire, dostiesvki est celui qui dans ses oeuvres est à la fois le pécheur, le tueur dans le frères karamazov et crime et chatiment, et le redempteur, accomplissant un cheminement christique. Ici, dans les carnets, on a seulement le narrateur et non 40 personnages permettant d'expliquer les voix intérieures de l'auteur, ça parait donc plus incohérent que ne le sont ses grands romans avec différents personnages car ca condense ses voix intérieures qui sont celles du pécheurs, du redempteur, de la victime et du coupable, du bourreau et de la victime.

C'est comme ces fameux criminels par sentiment de culpabilité décrit par freud, des criminels qui accomplissent un crime pour soulager le sentiment de culpabilité, la culpabilité étant bien souvent antérieure au crime. Dostoievski par l'intermédiaire de ses personnages fait souvent de même, des personnages dérangés qui tuent on ne sait trop pourquoi en apparence, lui même l'était, ça crie, ça tue, ça pleure, c'est tout sauf calme et paisible car il souffre intérieurement.

Donc grosso modo il fait du mal pour se faire plaisir et parce qu'il a besoin d'évacuer ses souffrances ? Même en sachant que ses actes sont répréhensibles moralement (ex: quand il brise psychologiquementla puteà la fin des carnets)
Bourreau c'est un terme qui revient souvent aussi
Et j'ai remarqué qu'avant de passer à l'acte, il réfléchissait beaucoup et souffrait de quelque chose

Le 18 novembre 2023 à 14:30:37 :

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J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

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J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

il fait la même chose dans une autre nouvelle, "les nuits blanches", où le narrateur tient encore une fois plus à son idéal qu'à l'amour réel. Il n'envoie pas balader la prostituée dans les carnets pour la faire souffrir, mais car il s'empêche lui même d'aimer, il est attaché à son idéal inatteignable comme dans les nuits blanche. Un amour presque dessaxualisé mais finalement arrive le voisin, l'ancien locataire que Nastienka attendait, ils partent ensemble, et le narrateur, finit seul avec son idéal et lui envoie une dernière lettre.

Il ne fait pas le mal pour faire le mal, mais par culpabilité, il se sent coupable et se fait du mal en particulier à lui même, pas aux autres. Quand il joue, il est constamment sous tension, comme lorsqu'il écrivait, il était toujours sur le fil, avec des difficultés d'argent, il se mettait toujours dans des situations pas possible car il tient à être insatisfait, et ceci même avec la femme.

Le 18 novembre 2023 à 14:34:20 :

Le 18 novembre 2023 à 14:30:37 :

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J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

c'est assez puéril par contre

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> Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :

>J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

c'est assez puéril par contre

Je ne sais pas si c'est vraiment le mot qui convient

Le 18 novembre 2023 à 14:35:26 :

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J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

il fait la même chose dans une autre nouvelle, "les nuits blanches", où le narrateur tient encore une fois plus à son idéal qu'à l'amour réel. Il n'envoie pas balader la prostituée dans les carnets pour la faire souffrir, mais car il s'empêche lui même d'aimer, il est attaché à son idéal inatteignable comme dans les nuits blanche. Un amour presque dessaxualisé mais finalement arrive le voisin que Nastienka attendait, ils partent ensemble, et le narrateur, finit seul avec son idéal et lui envoie une dernière lettre.

Il ne fait pas le mal pour faire le mal, mais par culpabilité, il se sent coupable et se fait du mal en particulier à lui même, pas aux autres. Quand il joue, il est constamment sous tension, comme lorsqu'il écrivait, il était toujours sur le fil, avec des difficultés d'argent, il se mettait toujours dans des situations pas possible car il tient à être insatisfait, et ceci même avec la femme.

Mais il se sent coupable de quoi généralement ? D'être satisfait ? Et se mettre exprès dans une situation désastreuse IRL, et ça l'aide à être inspiré pour écrire ses bouquins ?

Le 18 novembre 2023 à 14:37:54 :

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> Le 18 novembre 2023 à 14:26:48 :

>> Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :

> >J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

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> Explique ?

Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

c'est assez puéril par contre

Je ne sais pas si c'est vraiment le mot qui convient

on dirait les ados en transe devant les snuff movie

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> Le 18 novembre 2023 à 14:27:40 :

>> Le 18 novembre 2023 à 14:26:48 :

> >> Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :

> > >J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

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> > Explique ?

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> Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

c'est assez puéril par contre

Je ne sais pas si c'est vraiment le mot qui convient

on dirait les ados en transe devant les snuff movie

Je ne comprends pas où tu veux en venir

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> > >> Le 18 novembre 2023 à 14:25:23 :

> > > >J'en sais rien mais j'ai lu Juliette ou les Prospérités du Vice du Marquis de Sade alors rien ne me paraît dérangé depuis

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> > > Explique ?

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> > Ben les personnages vivent pour faire le mal de la manière la plus cruelle possible

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> Le protagoniste Des Carnets du sous-sol partage ce trait de caractère aussi, à la fin du roman ilbrise le coeur d'une prostituée en la brisant moralement avec un long monologue rempli d'insultes

Sauf que dans Juliette ou les Prospérités du Vice c'est plutôt physiqueà un moment un personnage sodomise la fille de son cousin devant son père pendant qu'un mec la décapite lentement avec une lame de rasoir. Il y a aussi un moment où Juliette arrache le cœur d'un enfant et se masturbe avec pendant qu'il bat encoredésolé mais je crois que c'est pas du même niveau

c'est assez puéril par contre

Je ne sais pas si c'est vraiment le mot qui convient

on dirait les ados en transe devant les snuff movie

Je ne comprends pas où tu veux en venir

nul part je dis juste que je trouve ces trucs puérils