La cocaine se banalise en France
Un coup de boost
Avec ses effets globaux sur l’organisme, cette drogue est particulièrement appréciée pour son aspect énergisant, stimulant et coupe-faim. "Par son activité, cette molécule augmente la libération des neurotransmetteurs majeurs, explique Céline Eiden, pharmacologue au CHU de Montpellier et rapporteur national pour l’ANSM sur le suivi de la cocaïne. On a donc une tension neurologique et cardiaque en même temps." Une double stimulation déjà dangereuse pour la santé, accentuée bien souvent par une prise d’alcool bien supérieure à ce que l’organisme aurait supporté sans l’apport de cocaïne.
J’ai commencé à 18 ou 19 ans. J’ai trouvé un petit job étudiant et tous mes collègues en prenait. J’ai pu voir les effets que ça avait sur eux et quand on m’a proposé d’essayer, ça ne m’a pas fait peur." Aujourd’hui, Manon* a 26 ans. Comme 6 000 000 autres Français, la cocaïne fait partie de son quotidien. "Quasiment tous les week-ends, parfois en semaine aussi, même si je travaille le lendemain", précise la jeune femme, toujours sous forme de poudre. Ces deux dernières décennies, la consommation de cocaïne en France s’est nettement accélérée, jusqu’à hisser le pays en seconde place des plus gros consommateurs au sein de l’Union européenne.
6 million d’usager je pensais pas que y’en avait autant
Malgré le constat indéniable de la propagation de la cocaïne en France, l’analyse du changement de mentalité parmi les nouveaux consommateurs reste difficile. Pour Manon*, plusieurs facteurs pourraient entrer en compte : "J’ai l’impression que les soirées technos, où prendre ce genre de drogue est normal, ont joué un rôle en se développant autant. Peut-être aussi que ça reflète un sentiment de mal-être dans notre génération, qui essaye de fuir la réalité."
Selon Anna*, il y a un vrai problème de "surenchère" : "Quand on est adolescents, on commence par des cuites à l’alcool. Puis, on veut quelque chose de plus fort, on passe aux joints. Après, on s’oriente vers les drogues dures." Une limite que s’interdit de franchir la jeune femme, préoccupée de voir ses amis s’y adonner régulièrement. Car même si les effets de la cocaïne ne font plus vraiment peur, leurs conséquences sur la santé ne doivent pas être négligées. D’abord, pour le système nerveux central : « Dans 50% des cas, les complications sont de l’ordre psychiatrique, indique Céline Eiden. Des délires, des paranoïas, tentatives de suicide ou dépression… le reste, ce sont des risques cardiaques, comme des infarctus, tachycardie ou syndrome coronarien. »
Ces dernières années, le Dr Nicolas Franchitto observe une augmentation de la prise chez les très jeunes, étudiants, voire, lycéens et regrette de voir peu d’entre eux consulter les centres d’addictologies : « Ils n’écoutent plus leur corps, même quand les symptômes devraient les inquiéter. Même si, in fine, l’idée est de leur donner les moyens d’arrêter, nous suivons aussi des personnes qui n’ont pas envie d’entrer dans un parcours de soin. » Comme dans tous les marchés illicites, la qualité des produits consommés est très inégale. Avec l’explosion du marché mondial de cocaïne, les produits vendus sont aussi de plus en plus purs. Une plus forte concentration de molécules qui crée de plus grand risque de complications… et une plus forte dépendance.
Le 20 octobre 2023 Ă 12:27:03 :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/temoignages-drogue-c-est-presque-aussi-normal-que-de-proposer-un-cafe-comment-la-cocaine-explose-et-se-banalise-en-france-2859353.htmlUn coup de boost
Avec ses effets globaux sur l’organisme, cette drogue est particulièrement appréciée pour son aspect énergisant, stimulant et coupe-faim. "Par son activité, cette molécule augmente la libération des neurotransmetteurs majeurs, explique Céline Eiden, pharmacologue au CHU de Montpellier et rapporteur national pour l’ANSM sur le suivi de la cocaïne. On a donc une tension neurologique et cardiaque en même temps." Une double stimulation déjà dangereuse pour la santé, accentuée bien souvent par une prise d’alcool bien supérieure à ce que l’organisme aurait supporté sans l’apport de cocaïne.
J’ai commencé à 18 ou 19 ans. J’ai trouvé un petit job étudiant et tous mes collègues en prenait. J’ai pu voir les effets que ça avait sur eux et quand on m’a proposé d’essayer, ça ne m’a pas fait peur." Aujourd’hui, Manon* a 26 ans. Comme 6 000 000 autres Français, la cocaïne fait partie de son quotidien. "Quasiment tous les week-ends, parfois en semaine aussi, même si je travaille le lendemain", précise la jeune femme, toujours sous forme de poudre. Ces deux dernières décennies, la consommation de cocaïne en France s’est nettement accélérée, jusqu’à hisser le pays en seconde place des plus gros consommateurs au sein de l’Union européenne.
6 million d’usager je pensais pas que y’en avait autant
Malgré le constat indéniable de la propagation de la cocaïne en France, l’analyse du changement de mentalité parmi les nouveaux consommateurs reste difficile. Pour Manon*, plusieurs facteurs pourraient entrer en compte : "J’ai l’impression que les soirées technos, où prendre ce genre de drogue est normal, ont joué un rôle en se développant autant. Peut-être aussi que ça reflète un sentiment de mal-être dans notre génération, qui essaye de fuir la réalité."
Selon Anna*, il y a un vrai problème de "surenchère" : "Quand on est adolescents, on commence par des cuites à l’alcool. Puis, on veut quelque chose de plus fort, on passe aux joints. Après, on s’oriente vers les drogues dures." Une limite que s’interdit de franchir la jeune femme, préoccupée de voir ses amis s’y adonner régulièrement. Car même si les effets de la cocaïne ne font plus vraiment peur, leurs conséquences sur la santé ne doivent pas être négligées. D’abord, pour le système nerveux central : « Dans 50% des cas, les complications sont de l’ordre psychiatrique, indique Céline Eiden. Des délires, des paranoïas, tentatives de suicide ou dépression… le reste, ce sont des risques cardiaques, comme des infarctus, tachycardie ou syndrome coronarien. »
Ces dernières années, le Dr Nicolas Franchitto observe une augmentation de la prise chez les très jeunes, étudiants, voire, lycéens et regrette de voir peu d’entre eux consulter les centres d’addictologies : « Ils n’écoutent plus leur corps, même quand les symptômes devraient les inquiéter. Même si, in fine, l’idée est de leur donner les moyens d’arrêter, nous suivons aussi des personnes qui n’ont pas envie d’entrer dans un parcours de soin. » Comme dans tous les marchés illicites, la qualité des produits consommés est très inégale. Avec l’explosion du marché mondial de cocaïne, les produits vendus sont aussi de plus en plus purs. Une plus forte concentration de molécules qui crée de plus grand risque de complications… et une plus forte dépendance.
Olala c'est pas comme si la moitié des français étaient des alcolos ?
Le 20 octobre 2023 Ă 12:32:36 :
Le 20 octobre 2023 Ă 12:31:19 :
"Comme 6 000 000 autres Français, la cocaïne fait partie de son quotidien."Ca me paraît énorme ça ferait 11% de la population bordelent
C'est largement possible.
C'est devenu la drogue du français moyen
C'est une catastrophe pour le cerveau, l'Ĺ“sophage, l'estomac.
Ca te ronge de l'intérieur cette merde
Je rappelle que l'UE a décidé d'inclure les estimations de TOUS les traffics de drogue dans le calcul du PIB donc pas de soucis les amis, bcp de gens vont mourir, avoir leur vie ruiné, mais au moins ça fait gonfler les chiffres Vous voyez ? Y a pas de déclin
Un sentiment de toxicomanie
Données du topic
- Auteur
- Posternakon3
- Date de création
- 20 octobre 2023 Ă 12:27:03
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