J'en ai, j'aimerais en avoir infiniment plus mais pour être un bon médecin légiste, il ne faut rien laisser entre en son for intérieur. Hors, l'empathie est la porte ouverte, le vase communicant d'une âme en souffrance vers une autre.
Ça fait de bons toubibs, ça c'est sûr. Mais ce n'est pas forcément la clef je pense. L'empathie n'est pas une sentiment amovible au demeurant, si le cerveau d'une personne en fait preuve, avec le temps et l'expérience elle peut diminuer, augmenter..
Seul l'absence d'empathie reste pour moi un mystère totale pour les êtres sociaux que nous sommes.
Comment peut-on se mettre à la place d'un fou ? Comment peut-on se mettre à la place d'une personne qui souffre ? Comment peut-on se mettre à la place d'un handicapé ? Comment peut-on se mettre à la place d'une personne qui ne ressent ni amour ni empathie ?
On ne peut pas. Mais nous pouvons être là, avec la personne et l'aider.
L'empathie n'est pas la compréhension de ce que la personne vit, mais plutôt la reconnaissance d'un état qui peut nous affecter personnellement.
L'empathie est précisément la compréhension de ce qu'une personne vit (notamment afin de l'aider en conséquence). Il ne s'agit en effet pas d'essayer de s'approprier ses sentiments ou de les partager, simplement de les comprendre.