On vit dans une époque qui pue le sexe mes kheys. Les femmes n'ont jamais affiché des tenues aussi provocantes, des physiques aussi sexualisés. Le porno a pris une place prépondérante dans le quotidien de la plupart des hommes, la sexualité est devenue la combat numéro un de la nouvelle génération LGBTQ+.
Pourtant dans cette averse de sexe commercial, de sexe virtuel, l'homme souffre toujours de ne pouvoir qu'acheter des substitues d'un amour véritable. Il lui a donc été donné deux choix: celui d'adopter une masculinité toxique, ou bien d'abandonner.
Dans la compétition entre les hommes pour l'accès à la sexualité, il y a des gagnants et des perdant, on voit ici ressortir le chiffre 20% de gagnants qui entretiennent des relations avec de nombreuses femmes pour 80% de perdants pour qui le rapport sexuel est à caractère exceptionnel, c'est la Loi de Pareto. Ainsi, on peut prédire pour un individu, sur la base de son physique, de sa célébrité, de sa richesse, et de ses capacités intellectuelles, s'il connaitra le succès dans cette compétition, ou s'il fera partie des 80% de perdants, qui, non seulement souffrirons par la privation d'une sexualité, ils souffrirons aussi par la pression et les efforts qu'ils se sont imposés pour jouer des coudes avec d'autres hommes qui eux avaient toutes les prédispositions nécessaires au succès: c'est la masculinité toxique.
La masculinité toxique est un concept utilisé en psychologie et dans les études sur le genre en référence à certaines normes du comportement masculin qui ont un impact négatif sur la société et sur les hommes eux-mêmes.
Il est d'abord apparu dans la bouche des féministes mais ce qu'on ne vous dit pas, c'est que s'il elle s'exprime bien par le comportement d'un homme, c'est les femmes qui en sont la cause première.
En effet, qui déteste un homme pauvre ? Qui déteste un homme faible physiquement ? Qui déteste une homme qui montre ses émotions ? Ce n'est pas l'homme mais la femme, au même titre qu'il y a une féminité toxique due au regard des hommes sur la femme, il y a une masculinité toxique, et la toxicité c'est le stress issu de la résistance entre la pression du regard des femmes et la nature authentique d'un être humain.
Si la masculinité toxique est un concept féministe en premier lieu, c'est aussi le cas de sa solution: la déconstruction. Il parait logique que pour se prémunir des méfaits de la masculinité, la solution était de prendre du recule sur sa masculinité, et d'y renoncer dans certains aspects.
On a vu l'apparition d'un nouvel homme, l'idéal féministe de l'homme déconstruit. L'homme déconstruit n'est pas fier, l'homme déconstruit n'est pas bruyant, et surtout, l'homme déconstruit n'est pas jaloux, les femmes n'avaient pas déconstruit l'homme, elles n'avaient fait qu'en construite un autre, l'homme idéal était en réalité le sac à main idéal.
Car la masculinité toxique est le produit des exigences féminines, parce que la déconstruction de la masculinité toxique a pour but le bienêtre masculin, elle ne peut être réalisée que par l'homme à son avantage et à son initiative. Un homme qui va annoncer sa déconstruction à une femme dans le but de la rassurer, ou pour se faire bien voir, pour gratter une relation polyamoureuse et la baiser un weekend sur deux, n'a fait que se conformer à la vision de la masculinité d'un autre groupe de femme.
La clé de voute de la masculinité étant la compétition pour le sexe, il parait alors évidant qu'un homme ne peut pas avoir déconstruit sa masculinité sans avoir renoncer à tout espoir d'une vie sexuelle. Dans la compétitions pour les femmes, n'a de fierté que celui qui réussi sans essayer. Celui qui va, pour plaire aux femmes, dépenser son argent, se donner en spectacle, afficher son physique comme sur un marcher aux esclaves, cet homme sera fait cuck, car tôt ou tard, elle lui préfèrera quelqu'un d'autre. Car la séduction ne peut pas aboutir à l'amour véritable, la séduction étant l'art de faire croire qu'on a ce que l'on a pas, qu'on est quelqu'un qu'on n'est pas, un numéro d'illusionniste qui ne peut fonctionner que temporairement, et le retour à la réalité pour notre partenaire est une humiliation en soi, qu'elle ait pu voir ce qu'on lui a caché, ce dont on avait honte.
Ainsi, ne connait l'amour véritable que celui qui plait sans séduire, ce dont 80% des hommes sont incapables.
J'invite ces hommes à réaliser une profonde introspection, à prendre la mesure de ce qu'ils dépensent, en énergie, en argent, en dignité, pour satisfaire leurs désirs sexuels, et de faire la comparaison avec ce qu'ils reçoivent comme maigre récompense. Alors peut-être qu'ils s'estimeront victimes d'une masculinité toxique qui serait la leur, et peut-être qu'ils considèreront la possibilité de s'accomplir autrement que par la sexualité, et poursuivrons d'autres but qui les anoblirons plutôt que de les cocufier.
