message de l'oracle de télégram
Poutine n'a pas trouvé un moyen d'apaiser Prigozhin parce qu'il craignait la chute de Moscou. Moscou n'allait pas tomber sans un grand ralliement à Wagner de la part de l'armée russe.
Poutine n'a accepté un accord que parce qu'il ne pouvait pas supporter l'humiliation, et Prigozhin le savait. Prigozhin dispose d'un vaste réseau, et l'éliminer rapidement n'était pas une option pour Poutine tant qu'il n'avait pas compris les répercussions que cela aurait eues.
En même temps, Poutine devait rapidement mettre fin à cette "révolte", car chaque heure qui passait l'humiliait un peu plus sur la scène internationale et auprès de sa propre population. Et Poutine n'est pas du genre à accepter l'humiliation sans riposte.
Imaginer qu'il puisse tourner la page comme cela est naïf. En Biélorussie, certaines milices ont commencé à soutenir Wagner et à exercer une pression interne énorme sur Loukachenko, qui a probablement commencé à sentir ses fesses chauffer.
Il n'est pas exagéré d'imaginer que Loukachenko, sentant le vent tourner, ait accepté de faire des sacrifices sur ordre de Poutine pour sauver ses fesses d'abord, et la réputation de son maître ensuite. Le seul problème est que toutes ces factions sont rancunières et déloyales.
Les pro-russes se sentent rassurés par le fait que la situation est réglée. Mais tout cela n'est qu'une apparence de calme. La haine et le ressentiment grandissent chaque jour dans le camp russe, et il suffit de regarder d'un peu plus près que les porte-parole officiels pour se rendre compte que la division est plus grande que jamais.
Chaque fois qu'une nouvelle tension s'ajoute à la précédente, la poudrière s'agrandit. Et une étincelle pourrait bien tout faire péter à n'importe quel moment.