Cette mort absolument HORRIBLE
La mort de l'homme qui a tenté de tuer Louis XV : Robert-François Damiens.
Récapitulatif de son execution :
1) La main brûlée :
A l’aide de chaines en métal, on attacha dans la main droite de Damiens, le canif dont il s’était servi pour attenter à la vie du Roi puis on mis sa main au dessus d’un réchaud de souffre enflammé.
Malgré la faiblesse du feu, le cri que poussa Damiens aurait réussi à recouvrir tous les bruits de la foule et à « émouvoir » le bourreau Samson qui, incapable d’exécuter le reste de la sentence, en confia la charge à André Legris contre une forte somme d’argent.
2) Les tenailles
C’est donc un Legris qui prit des tenailles d’acier longues d’un pied et demi et commença à découper Damiens au gras des jambes, puis au gras des bras, aux cuisses et à la poitrine.
L’exempt Bouton, en charge du procès-verbal de l’événement, donne force détails sur cette partie :
« Cet exécuteur, quoique très robuste, a eu beaucoup de peine à arracher les morceaux de chair qu’il prenait dans ses pinces. Cela était si dur à arracher qu’il était obligé de tourner ses pinces deux ou trois fois du même côté ; et ce qu’il emportait formait à chaque partie une plaie de la grandeur d’un écu de six livres. »
3) Le plomb fondu :
Une fois les entailles faites, Legris y versa abondamment du plomb fondu mélangé à de l’huile, de la cire et de la poix de résine, exceptées dans celles de la poitrine car il ne fallait surtout pas que le coeur du supplicié lâche trop tôt.
4) L’écartèlement et le démembrement :
Quatres chevaux, jeunes, vigoureux, fraichement achetés de la veille et bien énervés furent enfin attachés aux membres de Damiens tandis que le tronc restait attaché à l’échafaud.
Mais c’est seulement après de longues minutes d’écartèlement que Damiens fut « dépecé ».
De prime abord, ça a l’air barbare mais c’est au contraire une « faveur » faite au supplicié (faveur que les juges présents en place de Grève refusèrent longtemps à Damiens) : il s’agissait en effet de couper les tendons des articulations afin d’en faciliter l’arrachage.
Les membres inférieurs d’abord furent tailladés et c’est seulement une fois les cuisses désolidarisées du corps que les bourreaux passèrent aux membres supérieurs.
Quand, enfin, le bras gauche (dernier membre encore solidaire) fut déboité, le soir commençait à tomber sur la Place de Grèvre : le supplice durait depuis près de 2h !
Pourtant, selon le récit de Bouton, Le tronc-Damiens vivait toujours à cet instant là.
Les restes du Régicide-au-Canif furent brulés sur un petit bucher prévu à cette occasion, toujours sur la place de grève et toujours selon l’ordonnance judiciaire afin que les cendres puissent être « jetées au vent ».
Mais cette « Rude Journée » ne pouvait pas se terminer si facilement.
Bois humide, mauvaise conditions météo, pa assez de paille… on ne sait trop. Toujours est-il qu’il fallu près de 4h pour que les restes de Damiens deviennent vraiment poussière
Et va savoir pourquoi, on a fait ça pendant des centaines d'années et aujourd'hui PLUS RIEN
On vit l'époque de l'ENNUI PROFOND
Le 13 juin 2023 à 19:49:32 :
Et va savoir pourquoi, on a fait ça pendant des centaines d'années et aujourd'hui PLUS RIENOn vit l'époque de l'ENNUI PROFOND
T'es nostalgique ?
Le 13 juin 2023 à 19:54:59 titititata a écrit :
Y a pire comme mort ?
Se faire arracher son coeur devant son fils ?
Le 13 juin 2023 à 19:58:37 :
Le 13 juin 2023 à 19:54:59 titititata a écrit :
Y a pire comme mort ?Se faire arracher son coeur devant son fils ?
Taureau d'airin?
Le 13 juin 2023 à 19:42:57 :
on savait divertir à l'époque
Le 13 juin 2023 à 19:59:57 :
Le 13 juin 2023 à 19:58:37 :
Le 13 juin 2023 à 19:54:59 titititata a écrit :
Y a pire comme mort ?Se faire arracher son coeur devant son fils ?
Taureau d'airin?
Cartel, je crois que le gosse se fait V après ou avant.
J'ai trouvé une autre les clefs , c'est le gars qui a assassiné Kleber:
« L'homme fut condamné, par le conseil de guerre français, à avoir les poings brûlés puis à être empalé vif. Le bourreau Barthèlemy coucha sur le ventre Soliman, tira un couteau de sa poche, lui fit au fondement une large incision, en approcha le bout de son pal et l'enfonça à coups de maillet. Puis il lia les bras et les jambes du patient, l'éleva en l'air et fixa le pal dans un trou préparé. Soliman vécut encore durant quatre heures, et il eût vécu plus si, durant l'absence de Barthèlemy un soldat ne lui eut donné à boire : à l'instant même il expira. »
Données du topic
- Auteur
- titititata
- Date de création
- 13 juin 2023 à 19:41:10
- Nb. messages archivés
- 31
- Nb. messages JVC
- 24