La PHILOSOPHIE = branlette intellectuelle
Le 02 novembre 2022 à 21:13:04 :
Se moquer de la philosophie, c’est déjà philosopher..
Le 02 novembre 2022 à 21:15:30 FromDesco2ENS a écrit :
Le 02 novembre 2022 à 21:03:08 :
Les philosophes ces énormes malaises qui débattent sur la conscience ou autres merdes en se pensant intelligentsMathématicien ou physicien ça c'est des vrais chercheurs, des vrais penseurs qui se basent sur des faits, la philosophie c'est juste de la branlette intellectuelle surtout au 21ème siècle
La philo c'est obsolète depuis plus de 200 ans, aujourd'hui on a la méthode scientifique pour comprendre le monde à partir des faits
Ah bah voilà c'est exactement ça que je veux dire dans le message que je viens de poster
Ou comment repérer tout de suite un demi-habile à <120 de QI
Le scientisme, ou l'idée que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances", et que la philosophie ne serait donc qu'un repère de mecs qui discutent en boucle et se touchent la nouille sans jamais rien démontrer ni apprendre, se réfute tout seul
Car même s'il était vrai il serait faux et inconnaissable :
I) Thèse : La science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances
II) La thèse de la prémisse I) n'a pas été apprise par des moyens scientifiques
Conclusion : Donc selon la thèse de la prémisse I), on ne peut pas savoir I)
La vérité c'est qu'il est tout simplement impossible de faire de la science sans philosophie
Car la science présuppose bon nombre de concepts qui ne sont pas empiriques mais philosophiques (plus exactement métaphysiques, comme les concepts de "cause", "d'effet", de "méthode", etc.).
En fait, la philosophie est au début, et à la fin (pour l'interprétation) de toute démarche scientifique, car la rationalité englobe la méthode scientifique
Ce que le scientiste veut faire, c’est dire que les sciences empiriques représentent un domaine autonome d’enquête rationnelle, et le seul qui génère des connaissances à l’exclusion des domaines comme la philosophie, la théologie, etc.
Sauf que l’idée que les sciences empiriques soient un domaine d’enquête rationnelle autonome pose de sérieux problèmes. Par exemple, une chose que les sciences empiriques ne peuvent pas faire, c’est dire pourquoi elles sont une enquête rationnelle.
Si elles le pouvaient, elles éviteraient la question puisque leur rationalité, qui est la chose à prouver, devrait d’abord être présumée pour le démontrer.
Comme je l'ai dit, les sciences empiriques importent également de nombreux concepts tels que « existence », « cause », « objet physique », « changement », « nature », qui nécessitent un point de vue extra-scientifique pour être établis, comme la métaphysique ou la philosophie de la nature.
En outre, les sciences empiriques ne peuvent pas se prononcer sur certaines questions concernant les objets posés par leurs théories, par exemple : « est-ce que le réalisme est vrai ? », ou « est-ce que l’instrumentalisme est vrai ? », ou quoi que ce soit d’autre. C’est ici le terrain de la philosophie des sciences, et non de la science empirique.
À mon avis, les scientistes et les naturalistes doivent assumer un certain degré de réalisme scientifique s’ils veulent faire leurs revendications, et la position réaliste doit être établie au niveau de la philosophie des sciences et non de la science empirique. Les sciences empiriques ne peuvent pas non plus dire si le réalisme en général est vrai ou faux, c’est-à-dire s’il existe des objets abstraits comme les universaux, les propositions, etc.
C’est une autre question qui doit être débattue au niveau de la métaphysique, et non des sciences empiriques, mais qui a une incidence directe sur ce que nous disons que les sciences empiriques font ; soit qu’elles étudient des essences ou natures réelles, comme le suggérerait le réalisme, soit des choses radicalement individualisées, sans essence ni nature communes, qui se regroupent seulement sous un nom commun, comme le suggérerait le nominalisme, soit quelque chose d’autre.
Les sciences empiriques ne répondent pas à ces questions et ne peuvent même pas, en principe, y répondre, car ces questions sont logiquement antérieures à toute recherche empirique ; c’est-à-dire que l’on doit d’abord avoir une réponse avant de commencer à faire des affirmations sur la nature exacte de sa recherche et de ce qu’elle apporte.
Car la recherche scientifique elle-même repose sur un certain nombre d’hypothèses philosophiques : qu’il existe un monde objectif extérieur à l’esprit des scientifiques ; que ce monde est régi par des régularités causales ; que l’intellect humain peut découvrir et décrire avec précision ces régularités ; et ainsi de suite. Puisque la science présuppose ces choses, elle ne peut pas tenter de les justifier sans argumenter en rond.
Et si elle ne peut même pas établir qu’elle est une forme d’enquête fiable, elle peut difficilement établir qu’elle en est la seule forme fiable. Ces deux tâches nécessiteraient de « sortir » complètement de la science et de découvrir à partir d’un point de vue extra-scientifique que la science transmet une image exacte de la réalité - et dans le cas du scientisme, que seule la science le fait.
Il y a aussi la question de savoir comment interpréter ce que la science nous dit sur le monde. Par exemple, le monde est-il fondamentalement constitué de substances ou d’événements ? Qu’est-ce qu’une « cause » ? N’y en a-t-il qu’une seule sorte ? Aristote soutenait qu’il y en avait au moins quatre. Quelle est la nature des universaux auxquels les lois scientifiques font référence - les concepts comme le quark, l’électron, l’atome, etc. Existent-ils en plus des choses particulières qui les instancient ? Les découvertes scientifiques peuvent éclairer ces questions métaphysiques, mais ne peuvent jamais y répondre complètement.
Donc, si la science doit s’appuyer sur la philosophie, à la fois pour justifier ses présupposés et pour interpréter ses résultats, la fausseté du scientisme semble doublement assurée.
Comme le conclut le philosophe John Kekes (lui-même un laïc confirmé) :
Le 02 novembre 2022 à 21:18:49 :
"Mathématicien, ça c'est des vrais chercheurs, des vrais penseurs qui se basent sur des faits"
la science cherche avant tout les faits, il a raison, mais elle ne cherche pas comme beaucoup le disent la vérité, le conseil scientifique ne cherche même pas lui les faits, il les trafique au nom d'une idéologie.
La physique, les maths, cherchent à expliquer les faits, elles cherchent la véracité, ce n'est pas la vérité, au sens d'aleteia pour les grecs. La vérité, ça seul dieu sait, la physique et ses lois expliquées par l'homme sont incomplètes, elles tentent de décrire le monde actuel selon notre compréhension des choses, mais il manque toujours quelque chose pour donner un sens au réel, à ce qui manque, et c'est cela la vérité, ce quelque chose que le langage humain qu'il soit oral, mathématiques ou autre ne peut expliquer.
On parle vrai d'ailleurs non pas quand on parle de manière rationnelle, intellectuelle, mais quand on lie la parole à l'affect, quand on fait émerger en nous le refoulé, les lapsus, etc ce n'est pas en étant purement rationnel, coupé de tout affect et sensibilité que l'on s'humanise, un événement doit être ressenti pour être vécu, sinon certaines personnes traumatisées peuvent revivre en boucle certains événements qui n'ont pas été accepté, ils peuvent même séparé l'affect de la parole, parler d'un évènement grave de manière rationnelle, sans affect, ce n'est pas cela parler vrai, le trop d'intellectualisation de rationnel n'est pas forcément bon. C'est pourquoi beaucoup de personne intellectuelle sont totalement fermée à leurs émotions et à leur part sensible. Il faut évidemment une part de raison, mais il ne faut pas se couper de sa part sensible comme le font certains pays asiatiques ou même en europe ou l'on dévalorise la philo, les lettres voire la théologie qui étaient auparavant des matières très valorisées.
Aujourd'hui on ne voit que de manière utilitariste, rationnelle, on voit l'homme comme une machine nourri par des neurotransmetteurs, on pense "soigner" par des isrs sans s'occuper de l'homme lui même et de l'enfant intérieur.
Les scientifiques auparavant étaient des personnes curieuses, elles ne s'intéressaient pas uniquement à leur domaine, mais également aux lettres, à la philosophie justement voire à la question de dieu. Chose inconcevable pour certains aujourd'hui, on a pas simplement séparé l'eglise de l'état, on a aussi séparé la part rationnelle et sensible de l'homme.
écoute cette série entière et dis moi que ça remet pas en question tout ce que tu crois du réel et donc de ta perception et donc de ta manière de résoudre les problèmes plus efficacement.
la philosophie c'est littéralement le contrôle de sa vision et de ses perceptions.
y a pas plus noble et puissant que d'entreprendre la philosophie au quotidien.
la philosophie c'est quoi ? juste l'art de savoir penser correctement.
J’ai seulement compris l’intérêt de la philosophie quand j’ai eu la trentaine.
Il faut voir ça comme un loisir, et mais réfléchir sur divers sujets, tester des raisonnements, des argumentation…
J’aime la philosophie mais je suis le premier à dire que ça ne sert à rien au quotidien
la philosophie précède tout les axiomes de la méthode scientifique, c'est elle qui défini comment on doit penser la science.
à partir de là, échec et maths, les maths et la science ne peuvent pas exister sans philosophie, donc leur existence est un sous genre de la philosophie.
Le 02 novembre 2022 à 21:30:22 :
écoute cette série entière et dis moi que ça remet pas en question tout ce que tu crois du réel et donc de ta perception et donc de ta manière de résoudre les problèmes plus efficacement.la philosophie c'est littéralement le contrôle de sa vision et de ses perceptions.
y a pas plus noble et puissant que d'entreprendre la philosophie au quotidien.
la philosophie c'est quoi ? juste l'art de savoir penser correctement.
Et comment on sait qu'on pense " correctement " ?
Ça veut dire quoi "correctement penser " ?
Le 02 novembre 2022 à 21:32:20 GlobuleVolant a écrit :
Le 02 novembre 2022 à 21:30:22 :
écoute cette série entière et dis moi que ça remet pas en question tout ce que tu crois du réel et donc de ta perception et donc de ta manière de résoudre les problèmes plus efficacement.la philosophie c'est littéralement le contrôle de sa vision et de ses perceptions.
y a pas plus noble et puissant que d'entreprendre la philosophie au quotidien.
la philosophie c'est quoi ? juste l'art de savoir penser correctement.
Et comment on sait qu'on pense " correctement " ?
Ça veut dire quoi "correctement penser " ?
Données du topic
- Auteur
- CostaRica15
- Date de création
- 2 novembre 2022 à 21:03:08
- Nb. messages archivés
- 38
- Nb. messages JVC
- 37