La philosophie transhumaniste

Le 19 octobre 2022 à 03:07:17 :
AYO c'est quoi la gueule et le zozotage du mec
C'est pas toi l'OP j'espère miskine

Non c'est pas moi.

Le 19 octobre 2022 à 03:08:17 :
Tu m'étonnes qu'il veuille fusionner à la machine avec une telle dégaine !

Tu sens le PNJ en sueur.

Le 19 octobre 2022 à 03:09:15 :

Le 19 octobre 2022 à 03:08:17 :
Tu m'étonnes qu'il veuille fusionner à la machine avec une telle dégaine !

Tu sens le PNJ en sueur.

Le 19 octobre 2022 à 03:10:17 :

Le 19 octobre 2022 à 03:09:15 :

Le 19 octobre 2022 à 03:08:17 :
Tu m'étonnes qu'il veuille fusionner à la machine avec une telle dégaine !

Tu sens le PNJ en sueur.

Mais IRL tu baisses les yeux et change de trottoir, puis tu zozottes en parlant.

OK le PNJ en sueur. Regarde quand-même, tu regretterai de ne pas recevoir ses charges intellectuel sacrément bien amené.

Plus sérieusement, ne t'arrête pas à la forme.

L'humain cherche à dépasser sa simple biologie dès le premier jour où la médecine fut inventée, voire même le premier jour où il a su allumer un feu ou cuire des aliments.

Ce qu'on appelle le transhumanisme n'est qu'une suite logique de ce qui est la principale caractéristique de l'humain en réalité.

Le 19 octobre 2022 à 10:52:53 :
L'humain cherche à dépasser sa simple biologie dès le premier jour où la médecine fut inventée, voire même le premier jour où il a su allumer un feu ou cuire des aliments.

Ce qu'on appelle le transhumanisme n'est qu'une suite logique de ce qui est la principale caractéristique de l'humain en réalité.

Pourtant le transhumanisme pourrait supprimer l'humain.

Le 19 octobre 2022 à 10:55:10 Henri-Vaubois a écrit :

Le 19 octobre 2022 à 10:52:53 :
L'humain cherche à dépasser sa simple biologie dès le premier jour où la médecine fut inventée, voire même le premier jour où il a su allumer un feu ou cuire des aliments.

Ce qu'on appelle le transhumanisme n'est qu'une suite logique de ce qui est la principale caractéristique de l'humain en réalité.

Pourtant le transhumanisme pourrait supprimer l'humain.

Il supprimerait des attributs humains (les organes mortels, des muscles limités, un cerveau incapable de faire des calculs complexes...) jugés par l'humain lui-même comme plus handicapants que d'autres attributs humains dont le plus caractéristique est l'envie de repousser les limites et se renouveler sans cesse. C'est ça qui distingue l'humain des autres animaux qui se contentent de vivre sans but. Le transhumanisme, en fait, se débarrasse de limites pour toucher à la quintessence de ce qui constitue l'humanité. Et si cela mène à l'autodestruction, c'est peut-être que l'essence même de l'humain est l'autodestruction.

C'est quand même un joli paradoxe, cette histoire d'essence autodestructrice de l'humain. L'humain doit sa survie et son succès sur Terre grâce à une mentalité de conquérant au sens large (y compris intellectuellement) mais c'est exactement cette mentalité qui va causer sa perte un jour ou l'autre car il ne peut pas tenir en place, rester à se satisfaire de ce qu'il a.

C'est ce qui a permis à l'humain de survivre qui le condamne d'office à mourir. Peut-être même que ce n'est pas propre à l'humain mais à toute civilisation par essence (qui a besoin qu'il existe une insatisfaction naturelle pour permettre de passer du stade sauvage au stade civilisé) et que c'est la réponse au paradoxe de Fermi : il est nécessairement impossible d'atteindre un niveau technologique élevé sans s'auto-détruire parce que ce qui justement permis ce niveau technologique (l'insatisfaction) implique pour la même raison l'implosion. L'humanité est comme Icare au ralenti.

Le 19 octobre 2022 à 11:16:21 :
C'est quand même un joli paradoxe, cette histoire d'essence autodestructrice de l'humain. L'humain doit sa survie et son succès sur Terre grâce à une mentalité de conquérant au sens large (y compris intellectuellement) mais c'est exactement cette mentalité qui va causer sa perte un jour ou l'autre car il ne peut pas tenir en place, rester à se satisfaire de ce qu'il a.

C'est ce qui a permis à l'humain de survivre qui le condamne d'office à mourir. Peut-être même que ce n'est pas propre à l'humain mais à toute civilisation par essence (qui a besoin qu'il existe une insatisfaction naturelle pour permettre de passer du stade sauvage au stade civilisé) et que c'est la réponse au paradoxe de Fermi : il est nécessairement impossible d'atteindre un niveau technologique élevé sans s'auto-détruire parce que ce qui justement permis ce niveau technologique (l'insatisfaction) implique pour la même raison l'implosion. L'humanité est comme Icare au ralenti.

Tu as vu la vidéo ?

J’ai regardé la première vidéo c’est plus une introduction au transhumanisme qu’une réelle réflexion, il y a quand même une légère tentative de convaincre. Il cite quelques auteurs, c’est principalement des passages sur la difficulté de l’existence humaine, comme si le transhumanisme était une solution à cette souffrance. Je n’ai pas trouvé ça très pertinent, les individus en Occident souffrent beaucoup moins que durant les derniers siècles. De plus, les nouvelles technologies peuvent être utilisées pour engendrer énormément de souffrance, c’est d’ailleurs un des principaux arguments des anti-transhumanistes. Par contre la fin avec le parallèle avec l’espérance chrétienne est très bien. Mais la conclusion manque de subtilité.

Ma vision :

Le transhumanisme est considéré comme un mouvement culturel et intellectuel, pour moi c’est en réalité simplement l'observation qu’en partant de notre compréhension du monde qui nous entoure nous pouvons créer des outils pour améliorer nos capacités, augmenter le champ du possible entant qu'être humain, par exemple la création et l'utilisation du silex, la roue, internet,... C'est plus un constat de notre évolution technique, qu'une philosophie ou idéologie. Le problème que ça pose c’est que notre nature humaine peut nous pousser à utiliser des outils d’une façon non constructive. Par exemple décapiter son voisin à la hache pour récupérer ses terres, le problème n’est pas l’outil mais la nature humaine. Tout le travail va donc être premièrement de définir ce qui est bien et ce qui est mal, c’est de la philosophie éthique. Puis d’imposer au groupe ces impératifs moraux, en utilisant tous les moyens possibles, on parle ici de sociologie appliquée ou d’ingénierie sociale. La religion par exemple est une tentative d’imposer des impératifs moraux. La différence entre ceux qui ont fait ce constat simple ces derniers millénaires et nos contemporains, c’est qu’à notre époque se projeter sur les avancées techniques nous amène rapidement à nous questionner sur la transcendance de notre condition humaine par la technique. C'est-à-dire qu’on réalise que l'amélioration du corps humain et l’immortalité sont tout à fait accessibles, la création de consciences non humaines aussi, de même pour la création d’univers parallèles. L’enjeu est donc bien plus grand ainsi que la responsabilité qui va avec, il est d’ailleurs peut-être préférable de programmer une IA forte qui nous guiderait plutôt que de laisser des humains en charge de tels outils.

Le 19 octobre 2022 à 02:19:45 :
L’athéisme et ses dérives

1er religix en pls parce qu'il ne pourra pas s'offrir son tout nouvel oeil bionique après qu'il se soit crevé le sien avec son crucifix