Petit exutoire de mon mal-être
Tout comme toi j’ai alterné ma vie entre la yes-life et la dépression. Vu ce que tu vis tu devrais consulter, si tu trouves un bon psychiatre spécialisé en psychanalyse saura te conseiller un traitement adapté à ta remise en forme.
Les médocs ne sont qu’une aide momentané afin de te faire plus facilement rebondir. Pas une fin en soi. La dépression se traite et c’est le premier vers le changement.
Bon courage Kheyette
Le 24 juillet 2022 à 01:08:51 :
Je ne sais pas exactement ce qui m’amène ici, sans doute me ferai-je moquer ou alors personne ne me lira. Tout ce que je sais c’est qu’un retour aux sources me soulagera sans doute au moins d’un poids.J’ai bientôt 22 ans, et je crois que je suis en profonde dépression. Je fais le triste constat que ma vie est un enchaînement de galères, d’évènements malchanceux et malheureux, et que les moments de bonheur ne sont que de rares rayons de soleil, et ce aussi loin que je puisse m’en souvenir.
J’ai longtemps été quelqu’un d’extraverti, mais toutefois clivant. Les gens qui m’aimaient, m’aimaient profondément, presque avec dévotion. Mes relations amicales étaient toujours très intenses, et réciproques. Par contre, beaucoup me détestaient aussi, sans trop que je ne sache pourquoi - mais c’est quelque chose que je conçois, ma personnalité était un peu aigrie, un peu froide, donc pas toujours sympathique au premier abord. J’ai toutefois toujours fait de mon mieux pour rester une bonne personne, malgré parfois quelques erreurs - que j’estime classiques d’un parcours de vie - qui ont pu heurter, mais qui ont toujours été suivies d’excuses sincères et d’efforts profonds. Jamais suffisants apparemment.
Malgré ce caractère qui m’a valu d’être parfois un peu mal aimée, je me suis très souvent retrouvée victime de harcèlement. Pourtant on nous fait toujours croire que ça n’arrive qu’à l’adolescence. Je l’ai subi à mon plus fort au cours de mes études supérieures : des personnes souhaitaient me voir mettre fin à mes jours entre autre, simplement parce qu’elles ne m’aimaient pas.
Au fur et à mesure des années, j’ai vu un désert se former autour de moi. La moindre de mes maladresses était une bonne raison de me laisser. Je fête mes anniversaires seule, je n’ai plus d’amis et n’ai pour seul lien social que la vie professionnelle et les études - où je suis d’ailleurs encore mis à l’écart, pour ces derniers.
Pire encore, j’en suis à un point où j’ai le sentiment que chaque fois que j’ouvre la bouche pour échanger avec quelqu’un, cela devient l’occasion pour cette personne de m’humilier, même au cours des conversations les plus banales.
Alors je me renferme. Autrefois extravertie, je ne supporte plus la foule, et ai des crises d’angoisses violentes avant la moindre activité. J’adorais sortir, je n’y arrive plus. Cela affecte mes capacités physiques et cognitives : je suis malade depuis plusieurs mois, et n’ai plus aucune force pour les choses les plus minimes du quotidien. Ma mémoire se dégrade, et alors qu’autrefois j’adorais pratiquer l’éloquence, mon vocabulaire s’éteint et mon élocution se brouille. Mes capacités intellectuelles sont de moins en moins efficaces, je perds en vivacité d’esprit. En bref, je m’enfonce de plus en plus dans un état de larve.
Malgré cette dépression qui s’étend sur des années, je n’avais jamais atteint ce stade qui vient déteindre à ce point sur mon corps. J’ai toujours pratiqué du sport et excellé à l’école.
Aujourd’hui je n’ai aucune idée de ce que je veux faire de mon avenir. J’ai choisi mon master au hasard et suis animée par assez peu d’ambitions.
Je crois qu’il vaut mieux que je m’arrête là car ce post devient vraiment pathétique. Merci d’avoir lu, les temps sont durs.
j'ai pas tout lu mais je suis la si tu veux parler kheyette , dans le pire des cas t'a juste a ne pas me répondre
Je ne suis pas un chevalier, ni un sauveur, je n'ai aucune prétention d'être représenté en tant que telle.
Je pense être capable de t'instruire quelques choses qui seront peut être en mesure de contribuer à une chose primordial dans la vie : avancer
Si tu t'en capable de lire ce que je peux t'instruire sans lamentations, ni excuses, j'en serais ravis. dans le cas contraire, je refuserait
Le 24 juillet 2022 à 01:50:59 :
Tout comme toi j’ai alterné ma vie entre la yes-life et la dépression. Vu ce que tu vis tu devrais consulter, si tu trouves un bon psychiatre spécialisé en psychanalyse saura te conseiller un traitement adapté à ta remise en forme.
Les médocs ne sont qu’une aide momentané afin de te faire plus facilement rebondir. Pas une fin en soi. La dépression se traite et c’est le premier vers le changement.Bon courage Kheyette
pareil que toi ces dernieres année ma vie a alterner periode yes life et deprime , mais j'ai l'impression que des anges volent au dessus de moi car j'arrive toujours a m'en sortir et a retrouver le "bonheur"
Notre malheur est le résultat final de nos grands échecs cumulés.
Le 24 juillet 2022 à 01:39:15 :
Bonsoir à toi mon ami, je suis dans une passe similaire, très bon en cours, sportif, très social, gros lecteur, très curieux, j’ai eu la facilité d’avoir des “amis” et des copines mais j’ai remarqué qu’ils ont presque tous échoués dans leurs études après le bac et venaient me parler pour me rabaisser en disant que jbl arriverai jamais, que je change, pendant qu’ils sont là à s’engraisser des aides de l’état à boire et se droguer comme des déchets chaque jour, mes copines au début c’est génial, au bout d’un moment “ les études ou moi, reste à la maison sinon tu vas me tromper “ pour au final me faire quitter car je refuse d’abandonner mes projets.Au final j’ai tenté de supprimer mes réseaux sociaux et personne est venu me contacter par sms, c’est pas plus mal.
Ouah mon frère c’est choquant comme mot pour mot je vis la même chose. Idem j’ai désactivé tous mes réseaux et absolument personne ne m’a contacté par sms…
Le 24 juillet 2022 à 02:06:49 :
Eh les kheys je lis tous vos messages et merci infiniment pour votre soutien. C’est peut-être rien pour vous mais je vous jure quand tout est noir c’est un peu comme une étoile dans le ciel, et c’est précieux de ouf
si les messages te font du bien je suppose que tu es pas un cas desespere
Le 24 juillet 2022 à 01:50:59 :
Tout comme toi j’ai alterné ma vie entre la yes-life et la dépression. Vu ce que tu vis tu devrais consulter, si tu trouves un bon psychiatre spécialisé en psychanalyse saura te conseiller un traitement adapté à ta remise en forme.
Les médocs ne sont qu’une aide momentané afin de te faire plus facilement rebondir. Pas une fin en soi. La dépression se traite et c’est le premier vers le changement.Bon courage Kheyette
Merci khey pour ton message.
Je ne sais trop quoi penser de la psychanalyse pour être honnête. Mes anciennes amies ont eu des suivis de psychanalyse mais j’ai le sentiment que c’est quand même bien light et que je suis trop aigrie pour ce genre de choses
Le 24 juillet 2022 à 01:53:44 :
Je ne suis pas un chevalier, ni un sauveur, je n'ai aucune prétention d'être représenté en tant que telle.Je pense être capable de t'instruire quelques choses qui seront peut être en mesure de contribuer à une chose primordial dans la vie : avancer
Si tu t'en capable de lire ce que je peux t'instruire sans lamentations, ni excuses, j'en serais ravis. dans le cas contraire, je refuserait
Honnêtement je fais un travail sur moi-même absolument colossal, et je dis pas ça pour me rassurer. J’aurais tellement de quoi me lamenter, mais ma façon de process les choses c’est plutôt de prendre de la distance et d’en rire tant que j’en ressors vivante
Mais je perds juste pieds depuis que mon corps est atteint par mes maux…
Le 24 juillet 2022 à 02:15:18 :
Si c’est les médocs te font peur, tu peux toujours tenter de voir un psy afin d’essayer de te décoincer psychologiquement, ça peut t’aider de lâcher ton sac régulièrement afin de ne pas te retrouver submergé dans tes pensées et re-rentrer dans la boucle infernale de la dépression . Après c’est pas remboursé et les bons psychologue ne court pas les rue. Là est la douille.
J’ai déjà consulté plusieurs fois des psychologues, mais idem j’ai toujours trouvé ça light.
C’est pas les psychiatres qui me font peur, c’est de la médecine. C’est plutôt la psychanalyse, qui a été débunkée moultes fois par les neuropsys !
Je ne dis pas que tu trouveras forcément la solution via psychiatre ou psychologue, y’a d’autres alternatives viables surement mais je ne les connais pas. Apporter des solutions à quelqu’un que tu ne connais pas c’est complexe.
Bonne soirée kheyette
il y a quoi qui te console sincèrement?
Données du topic
- Auteur
- sevdaliza
- Date de création
- 24 juillet 2022 à 01:08:51
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