[REDPILL] La solitude et ses conséquences.
Je fais ce topic pour essayer d'éclairer des khey sur leur situation, ceux ne sachant pas ce qui leur arrive, ne comprenant pas pourquoi ils sont aussi flingués et aussi pour les ahuris qui balancent des phrases tel que :
« On s’en branle de la solitude les 0 tout, ça va pas vous tuer ! »
Effet psychologique
On commence directement le sujet avec les effets psychologique. La solitude à des conséquences délétère clairement visible sur les capacités cognitives ; les personnes seules ont notamment plus de chance de développer de la timidité, de l’anxiété, de la dépression, de la paranoïa ou bien un TDA.
Par ailleurs cela s’explique aussi par le fait que les sujets seuls ont en moyenne moins de volontés (ils abandonnent en moyenne une tâche plus vite), plus de difficultés à se projeter sur le long terme, une plus grande propension à procrastiner, une « addiction » à la dopamine (plus tendance à privilégier les divertissement faciles plutôt que réviser un examen par exemple), une plus grande difficulté à s’auto restreindre (donc plus compliqué de sortir d’une addiction), une favorisation pour les comportement autodestructeur et ont une vision de la vie négative, pessimiste et défaitiste.
On peut aussi noter que ça augmente aussi la croyance en le paranormal et spécialement tout ce qui est anthropomorphique c’est-à-dire qui fait penser à des hommes comme par exemple les fantômes, anges démons, etc. et, évidemment, la croyance en Dieu. Ça vous rend littéralement FOU. Et plus la solitude dure, plus ces effets sont renforcés, c’est pour cela que les moines et autres religieux disent plus « ressentir la présence de Dieu » quand ils sont seuls/reclus.
Ça c’était pour la solitude, mais pour le rejet c’est encore pire
Les personnes rejetées ont une baisse de l’estime d’eux même, et lors d’un rejet les mêmes zones du cerveau s’active que lorsque l’on reçoit une douleur physique, être rejeté fait physiquement mal.
D’ailleurs les personnes dont on n’attend rien ou que l’on considère comme des « loosers » réussiront moins une même tâche, indépendamment de leurs capacités réelles, c’est l’effet « golem ».
Effet comportementale
On a parlé de la psychologie mais là on va s’attarder sur les comportements, les actions et choses visibles de l’extérieur.
J’ai déjà parlé de l’attitude autodestructrice favorisé par la solitude mais on va étayer. La solitude n’est pas associée avec des comportements toxiques en début de vie, en réalité les gens seuls boivent moins que les yeslife. Nonobstant, la tendance s’inverse à des âges plus avancés, les gens seuls boivent plus, font moins d’exercice, leur nourriture est plus grasse, plus d’abus de drogue, de boulimie et de suicide. En ce qui concerne la boulimie, les gens seuls ont plus d’appétit pour la malbouffe, sans que cela rende la nourriture meilleure, c’est-à-dire qu’ils sont plus enclins à manger de la merde même s’ils ne trouvent pas ça spécialement bon, sans parler du fait que c’est encore plus dur de sortir de cette addiction comme mentionné plus haut.
En outre, les personnes seules deviennent littéralement obsédées par les interactions sociales, comme lorsqu’un un affamé est à la recherche de nourriture. Par exemple, lorsque l’on montre des mots avec une couleur et que l’on demande la couleur du mot, les personnes seules mettent plus de temps à répondre lorsqu’il s’agit de mot en rapport avec les relations sociales. D’ailleurs la solitude rend les personnes plus enclines à s’intéresser à la communauté, à ce qu’il se passe aux alentours plutôt que sur leur propre vie, plus attentif aux changements de ton dans la voix et aux expressions faciales, néanmoins elle rend l’interprétation de celles-ci beaucoup moins efficaces.
« Bah sors ! »
La solitude augmente la motivation d’une personne à se faire de nouveaux amis, à travailler avec les autres, à voir les gens sous un meilleur jour, à faire une meilleure impression et rend plus enclin à contribuer aux tâches du groupe même quand celle-ci n’offre aucun bénéfice et sont aussi plus à l’écoute des critiques envers elles-mêmes. Les personnes seules étant tellement désespérées qu’elles sont plus à même de se faire arnaquer et acceptent plus facilement les situations injustes et les compromis ! En revanche les personnes seules sont vues comme distantes, moins empathique, insensibles, égoïstes et les gens agissent de manière plus distante avec eux même quand la personne n’est pas seule, il suffit que la personne soit vue comme solitaire pour changer la perception envers cette personne même lorsque celle-ci agit identiquement à une personne vue comme sociable. J’ajoute que les gens seuls ne sont pas moins bons socialement expérimentalement que les autres mais ont l’impression de l’inverse. Ce qui signifie que le fait d’être classé comme « Célestin 0 tout » entrave énormément la possibilité de se faire de nouveaux amis, il suffit d’être classé comme associable et c’est OVER ! Les gens vous fuiront !
Et qu’est-ce qu’entraîne cette rejection, ces échecs perpétuelles ? De l’aigreur. De la haine.
Effectivement, à terme les personnes seules se retrouvent à devenir plus méchantes, aigries, moins réticentes à faire du mal à autrui, moins altruistes, plus critiques, moins coopératives et utiles, plus agressives, plus défaitistes, moins intéressantes, moins pertinentes et efficaces quand il s’agit de répondre à leur interlocuteur, finissant par s’enfermer dans un mutisme et moins acceptant envers de potentiel nouveaux amis.
On en revient à notre effet golem, je vous renvoie donc à ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Pygmalion et accessoirement ceci : https://www.youtube.com/watch?v=ChoOExRLT4Q sur laquelle on reviendra
Et je suppose qu’avec tout ça ce ne surprendra personne si je dis que les personnes seules réussissent moins bien leurs examens et gagnent en moyenne moins d’argent (et ça s’explique non seulement via le déclin des facultés cognitives et comportementales vues précédemment, mais aussi parce que pour réussir professionnellement -> il faut être sociable, ce n’est pas le plus compétent qui est augmenté mais le mieux vu). Et de toutes façons les personnes seules trouvent l’élévation sociale moins plaisante que les autres.
« Ouais mais tout ça c’est dans ta tête, un brin de volonté bon sang ! »
Effet de la sociabilisation sur le vivant
Le rôle de l’ocytocine
L’ocytocine est une hormone clés de la sociabilisation, c’est même la principal lorsqu’il s’agit de dicter nos comportements sociaux, je vais donc brièvement en parler via quelques exemples.
Quand un enfant tête les seins de sa mère, celle-ci reçoit une dose d’ocytocine qui produit du lait, créant un réflexe pavlovien, à terme le simple fait de voir son enfant lui fait produire du lait. De surcroît, l’ocytocine réduit la réactivité au stress, augmente la tolérance à la douleur, et permet de se concentrer même en cas de bruit et de lumière aveuglante. Sachant que cette hormone est secrétée lorsque l’on passe du temps avec quelqu’un que l’on apprécie, qu’on est caressé et lorsque l’on fait l’amour.
Les brebis auxquelles on injecte de l’ocytocine développent un instinct maternel envers des enfants ne leur appartenant pas. En revanche celles dont on bloque l’ocytocine ne s’intéresse même pas à leur propre enfant. De même que chez les campagnols (des sortes de rongeurs), les femmes à qui l’ont a injecté de l’ocytocine en présence d’un mâle vont reconnaitre pour un moment ce dernier comme leur amant et le préférer aux autres.
Par ailleurs les campagnols des montagnes sont des créatures solitaires, tandis que ceux des prairies sont extrêmement sociables, la différence ? Les campagnols des prairies possèdent un récepteur à l’ocytocine et les autres non.
Là j’ai parlé d’une hormone en particulière pour démontrer que non, la sociabilisation n’est pas qu’une affaire de « psyché ».
On va donc continuer avec les rongeurs et spécifiquement les rats. L’activité physique est une excellente chose pour le cerveau, parmi ses nombreux effets bénéfiques on peut notamment citer l’augmentation de la matière crise et l’amélioration de la mémoire, néanmoins les rats socialement isolés tiraient moins de bénéfice du sport que les rats socialement entourés.
On passe maintenant aux singes, les êtres les plus proches de nous
Chez les singes, le taux de testostérone est corrélé avec les comportements sexuels. Cependant il faut savoir que ce même taux de testostérone est lui lié à l’intérêt que porte les femelles portent au mâle, c’est-à-dire que plus un mâle plaît aux femelles plus il sécrète de testostérone (et je vois venir, je ne suis pas con, c’est pas l’inverse) . Pour continuer sur cette lancée, la taille des testicules d’un singe est proportionnelle à son nombre de partenaires sexuelles, plus il possède de femelles, plus grosses ses testicules seront (et encore une fois pas l’inverse). Enfin, lorsque l’on injecte des amphétamines à des singes mâles, les effets varient en fonction du rang sociale du singe, le singe dominant devenait plus dominant et les singes faibles devenait plus soumis, alors qu’il s’agit du même produit. Les jeunes singes privé de contact sociale durant leurs enfance mettaient plus de temps à faire des progrès intellectuel et émotionnel, ils ont aussi développé des comportement aberrant/anormaux desquels ils ne se remettront jamais, même après avoir rejoint le groupe, ils restaient seuls et craintif, étaient agressifs avec les autres et restaient toute leur vie incapable d’avoir des relations normales avec les autres, ils étaient devenu socialement inepte et développaient des syndromes semblables à l’autisme.
« Ouais mais là on parle surtout d’animaux, chez les hommes ce n’est pas pareil, on est conscient et intelligent nous ! »
Effet physiologique
Sauf que ces effets « sociaux » se retrouvent aussi chez les hommes, et ont des répercutions direct sur le corps et son fonctionnement.
La place dans la société dicte aussi les affects et la santé des hommes, certaines choses sont évidentes comme l’argent, mais ça va bien plus loin. Dans un bureau, les employés en bas de la hiérarchie sont en moins bonne santé que leurs supérieur, même en prenant les autres variables et facteurs confondant en compte tel quel l’alimentation, le train de vie etc.
Les enfants chinois né lors d’une période considérée par mauvaise par l’astrologie chinoise mourraient plus tôt que les enfants blancs né au même moment, et plus la personne croyaient en l’astrologie plus tôt elle mourrait.
Des enfants élevés dans des orphelinat soviétique développèrent des retards mentaux, moteurs et physique. Les enfants sorties de cet orphelinat étaient incapables d’avoir des relations normales avec les autres mêmes des dizaines d’années plus tard, certains rejoindront la police secrète n’ayant aucune attache et étant quasiment dénués d’empathie, d’autres finirent clochards.
Je pourrais aussi vous parler des neurones miroirs, qui sont, pour résumer, des neurones qui s’activent autant lorsque nous faisons une action que lorsque nous voyons quelqu’un faire l’action, cela s’applique aussi aux émotions. D’où l’intérêt d’avoir un « mentor » pour apprendre, le fait de voir quelqu’un de plus expérimenter réussir la tâche sous nos yeux nous fait directement progresser.
On peut aussi parler de l’effet pygmalion (l’inverse de l’effet golem traité plus haut), qui fait qu’une personne encouragée obtiendra de meilleurs résultats à un test que si elle n’avait pas été encouragée, avoir un bon cercle social est donc primordial pour la réussite, sans parler du fait que ça aide énormément au bonheur, solitude et bonheur étant négativement corrélé, et que, contrairement à la romantisation opérée envers les artistes dépressif, la joie rend plus créatif.
Et bien sûr, je vous rerenvoie à ceci : https://www.youtube.com/watch?v=ChoOExRLT4Q
Mais revenons-en à notre solitude.
La plus grosse conséquence celle-ci est l’augmentation du stress, et non ce n’est pas « psychologique ». Plus la solitude augmente et dure, plus elle dérégule les fonctions normales du corps, rendant, entre autres, la personne plus vulnérable au stress, sachant que les personnes seules ne sont pas objectivement plus confronté aux stress que les autres, c’est-à-dire qu’elles ne rencontrent pas spécialement plus de situation stressante, néanmoins ce stress est bien réel ; au réveil les personnes seules présentes plus de taux de cortisol (hormones du stress) dans le sang que la normal, et le fait d’avoir passé une journée seule augmente le taux de cortisol pour le lendemain. Ah et la solitude réduit l’efficacité des méthode anti-stress tel que la méditation.
On peut aussi citer les problèmes de sommeils, les personnes souffrants de solitude mettent plus de temps à s’endormir, ont un sommeil moins réparateur en dépit du fait qu’ils dorment aussi longtemps, et sont plus fatiguées au cours de la journée. Sachant que le manque de sommeil a des effets sur le métabolisme, les neurones, la régulation des hormones et le vieillissement.
Mais il y’a aussi des effets bien plus grave sur le cœur et le système cardio vasculaire, la solitude crée une subtile mais persistante différence dans les fonctions cardio vasculaire qui peuvent avoir des conséquences plus tard, notamment sur la taille des artères, qui deviennent plus petites rendant l’acheminement du sang vers le cœur plus compliqué.
On passe au meilleur, les effets sur le cerveau. On a vu des effets comportementaux et psychologiques mais il y’a aussi des différences au sein même du fonctionnement de celui-ci, par exemple le cerveau des personnes seules réagit moins en face de photos de personnes heureuse et plus en face de photos de personnes tristes/en danger comparativement aux autres, ou encore le cerveau montre moins d’activités dans certaines régions quand il s’agit de résoudre des problèmes de maths chez les personnes souffrant de solitude. Mais ça va bien plus loin quand on parle d’isolement sociale, qui entraîne la réduction de la taille de certaines zones du cerveau, altère l’activité dans le système de récompense (dopamine) et l’amygdale, diminue les connexions neuronales dans les aires du cortex et dans l’hippocampe, la zone du cerveau chargé du comportement, des émotions et surtout de la mémoire. En parlant de mémoire, l’isolement réduit aussi la production de myéline, et pour ceux l’ignorant, la myéline est à l’origine de la plasticité cérébrale et donc de l’apprentissage, càd que quand vous pratiquer une activité, comme le piano, vous produisez de la myéline qui vous permet de mémoriser les mouvements à faire pour jouer votre morceau. La conclusion évidente est qu’il devient extrêmement difficile d’apprendre de nouvelles choses lorsqu’on est seul, non seulement à cause des troubles comportementaux vue plus hauts (TDA, procrastination, manque de volonté, difficulté à garder sa concentration . . .) mais aussi parce que la faculté d’apprentissage en elle-même est altéré et que le système de récompense est flingué. Et ces effets sur le cerveau sont carrément des remodelages, concrètement ils persistent même après la réintroduction dans un environnement social adéquat. Je tiens à souligner que quand je parle d’isolement je parle vraiment du fait de ne plus voir/parler avec personnes, et ne pensez pas que cela apparaît après des années, on a constaté ces symptômes sur des prisonniers en cellule d’isolements quelques semaines, et même eux ont quelqu’un qui leur apporte à bouffer, alors les kheys qui vivent seuls et ont tendance à ne jamais sortir va falloir sérieusement commencer s’inquiéter. Il faut quand même nuancer en disant que ces effets varient énormément d’une personne à l’autre, et qu’ils sont évidemment bien plus fort chez ceux vivant mal leur solitude et spécialement quand celle-ci est involontaire/forcé (faire une randonné pendant quelques mois ne va pas vous tuer, tous les moines ne sont pas complétement ravagés et l’isolation a aussi pas mal d’effet bénéfique quand elle est bien vécue). Néanmoins, beaucoup d’études ont mis en évidence un lien entre les symptômes de la solitude et ceux de l’isolement, on peut donc supposer que les effets de la solitude sont les mêmes que ceux de l’isolement mais atténués.
Enfin on va parler de la santé en tant que telle en revenant à la solitude, celle-ci ayant beaucoup d’effets sur la santé, particulièrement le système immunitaire, rendu moins efficaces. En effet les personnes seules sont plus vulnérables aux infections, c’est-à-dire qu’elles ont plus de chances d’être infectées et qu’elles ont des symptômes plus graves, mais en plus elles mettent plus de temps à guérir.
Effet santé
Il faut savoir que la solitude tue, vous avez sans doute déjà vu des gens dire que « la solitude tue autant que l’obésité, la cigarette, le manque d’exercice ou une haute pression artérielle », et bien c’est vrai.
Pour finir sur le système immunitaire, il faut savoir que la solitude va jusqu’à altérer la transcription de l’ADN des cellules du systèmes immunitaire, ce qui a pour conséquence de favoriser de nombreuses pathologies.
Et ça ne s’arrête pas aux virus/bactéries, la solitude augmente le risque de mourir d’un AVC, d’un infarctus, d’un cancer (déconnez pas), de problèmes respiratoires, de problèmes gastrointestinaux, de problèmes de circulation sanguine, de développer Alzheimer et enfin de souffrir d’une maladie chronique. Les vieillards souffrant de solitude ont d’ailleurs plus de chance de finir en maison de retraite médicalisé. Sans oublier que la solitude est associée à un raccourcissement des télomère, signe de vieillissement cellulaire.
« Ça c’est parce que t’es un fragilin qui a besoin des autres, apprends à vivre seul, aimes-toi d’abord, aime ta solitude, regarde-moi je m’en fous, sois un homme !»
Depuis tout à l’heure je parle de solitude, de personnes seules etc. mais je n’ai pas vraiment défini ce que c’était, donc quand je parle de solitude je parle de sentiment de solitude, pour souffrir de tout ce que j’ai cité il suffit de se sentir seul pendant une trop longue période.
La solitude ressentie est génétique, nous n’avons pas tous les mêmes besoins, certains peuvent se contenter d’une personne proche qu’ils verront de temps en temps quand pour d’autres ils s’agiront de vivre constamment entouré, d’avoir une famille proche etc. Quoi qu’il en soit il est impossible d’aller contre son besoin de sociabilisation, c’est comme penser qu’on peut grandir par la force de la volonté, ça n’a absolument aucun sens.
Et pour ceux qui veulent cope en affirmant haut et fort qu’ils vivent seuls et qu’ils sont très bien comme ça et autres pro-solitude, non seulement je retorquerais que si c’était le cas vous ne seriez pas sur JVC à quémander un peu de contact sociale, mais en plus je vais vous démontrer que vous voilez la face au travers d’un exemple.
Mr Diamatides est un quarantenaire actif, un commercial plus précisément, néanmoins celui-ci est complétement seul, il n’a ni ami ni famille proche, sa seule famille il la voit pour Noël et autres fêtes. Quand l’examinateur demande à notre 0 tout s’il allait bien, il répondait sans sourciller « Oui, parfaitement ! », et le bougre persistait en affirmant qu’il voyait des clients toute la journée, que ça lui suffisait avec sa famille qu’il voyait une à deux fois par an. Néanmoins, après avoir subi une batterie de test, on se rendit vite compte que son indicateur physiologique allait très, très mal. Sa pression sanguine était bien trop élevée, son taux de cortisol explosait, son sommeil était très peu réparateur etc. En bref vous pouvez essayer de cope, d’apprécier mentalement, psychologiquement et même philosophiquement votre isolement, c’est assez facile de tromper son esprit, en revanche c’est peine perdue avec votre corps qui vous trahira à tout moment. Je rappelle d’ailleurs que la solitude diminue l’efficacité des méthodes anti-stress et consort.
D’ailleurs puisqu’on parle de génétique, d’après une étude les émotions positives déclenchent plus des réactions dans le côté droit du cortex préfrontale tandis que les émotions négatives déclenchent plus de réaction dans le côté gauche du cortex préfrontale. On se rends compte en plus que les enfants avec un cerveau plus actif par nature dans le côté droit ont plus tendance à être renfermé, étaient plus souvent triste tandis que ceux avec plus d’activité dans le côté gauche étaient plus sociable.
Je suppose qu’après tout ça beaucoup d’entre vous s’identifieront aux symptômes, que ce soit le manque de volonté, la mauvaise mémoire ou la fatigue chronique, dans ce cas que faire ?
Les solutions
Ne vous attendez pas à des miracles mais il y’a quand mêmes quelques pistes. La première est évidemment de se faire des amis/une copine. Si c’est impossible car inadapté ou autre, vous pouvez adopter un animal de compagnie, d’après des études ça aide même plus qu’une femme. S’il vous est aussi impossible d’adopter un animal parce que vous ne pouvez pas vous en occuper, vous pouvez aller à l’église ou autre lieu de culte ; ceux allant à l’église ont une meilleure santé, et ceux y allant plusieurs fois par semaine ont même une meilleure santé que ceux y allant uniquement une seule fois. Si vous ne pouvez toujours pas car immonde reclus, vous toujours fumer le tabac, il paraît que ça aide.
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Following the social brain hypothesis, the human brain is far more “social” than other non-human primates’ brain. Thus, it is very likely that the adverse effects of isolation on the human brain are even more significant than on non-human primates’ brain.
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Pour les sources
Rien de tout ça malheureusement l'op
J'ai arrêter à la première faute aussi
Le 27 juin 2022 à 12:23:37 :
Le 27 juin 2022 à 12:21:13 :
Seuls les fragiles ressentent les effets de la solitudeSolo depuis toujours, RAS, ça m’a même forgé un mental en acier
À moins d'être né autiste tu ne déroges pas à la règle
Ce golem qui trouve inconcevable que certains soient plus solides mentalement que lui
Données du topic
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- 27 juin 2022 à 11:31:19
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