Cette histoire, et surtout l'unanimisme des réseaux sociaux où tout le monde se désolidarise de lui, me fait un peu penser à l'URSS. Quand la Pravda disait d'une personnalité du Parti qu'elle était contre-révolutionnaire ou antisoviétique, c'était un blanc-seing (commandité par le régime) pour l'injurier et lui cracher ouvertement au visage, quitte à ressortir des dossiers vieux de 40 ans voire à inventer. Les autres membres du Parti, les journalistes, parfois même les amis, tous y allaient de leur pique. Alors que la veille les gens n'auraient pas osé marcher sur l'ombre de ladite personne, ils se déchaînaient désormais à qui mieux mieux à la fois pour le plaisir de nuire à une personne puissante/connue et aussi pour montrer au régime qu'eux-mêmes étaient de bons Soviétiques ; souvent plus ils avaient côtoyé de près la personne, plus leurs réactions étaient indignées et assassines comme pour se prémunir de toute association.