C'est la rentrée de l'Assemblée Nationale
Le 15 janvier 2023 à 09:16:18 :
Le 15 janvier 2023 à 08:52:24 :
Le 14 janvier 2023 à 23:21:14 :
Désolé, mais Kuzma c'est rien d'autre que le Philippot de gauche, sauf que lui n'a même pas le mérite d'être drôle
Pas d'accord, Kuzma est loin d'être tombé au niveau de Philippot (qui a complètement vrillé sur le covid et la guerre en Ukraine). Kuzma n'a rien de déraisonnable et représente une ligne politique qui lui est propre.
Ok, je tente une autre comparaison, République Souveraine est à LFI ce que le Printemps Républicain est au PS.
Au moins au PS y'a de la démocratie, même si leur parti est microscopique et que tout le monde s'en fout de l'avis des membres du PS comme Faure qui ne représente plus rien à part dans les médias.
LFI c'est un mouvement ultra verrouillé, ça fait peur de les voir défendre la démocratie à longueur de journée quand on voit ça. Après dans les autres partis c'est la même chose, faut être honnête, on reste toujours dans cette vision de l'homme providentiel.
Au moins LR on peut dire qu'il y a de la démocratie malgré toutes les magouilles utilisées pour gagner (même si je suis sur qu'un chien peut aussi voter pour le premier secrétaire du PS)
Rien à dire sur ça, je suis d'accord
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.
Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.
Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Le 15 janvier 2023 à 11:49:02 :
Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Aucune chance. Le militantisme ne devrait pas se perdre dans des scenarii fumeux sans aucune chance de se réaliser.
L'écologie ne va pas migrer rapidement en dehors des partis où elle est née, elle continuera à infuser très doucement la plupart des partis, et c'est vers LR et le RN qu'elle aura le plus de mal à s'installer.
Et Horizon ne peut pas s'éloigner d'Ensemble, c'est une succursale. Idéologiquement et stratégiquement il n'y a aucune autonomie possible. Le seul intérêt d'avoir créé des marques différentes dans Ensemble c'est de ratisser plus large, et de faire passer le leadership de l'une à l'autre quand ça sera utile.
Un jour il faudra comprendre que les groupes sociologiques qui constituent le bloc élitaire ne sont pas là pour rigoler, faire du cirque ni se diviser pour le plaisir perdre.
Les intérêts de classe ne sont pas une plaisanterie. Un bloc sociologique ne reste pas au pouvoir pendant plusieurs décennies par hasard.
Rêvasser ça n'est pas réfléchir.
Le 15 janvier 2023 à 12:00:08 :
Le 15 janvier 2023 à 11:49:02 :
Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Aucune chance. Le militantisme ne devrait pas se perdre dans des scenarii fumeux sans aucune chance de se réaliser.
L'écologie ne va pas migrer rapidement en dehors des partis où elle est née, elle continuera à infuser très doucement la plupart des partis, et c'est vers LR et le RN qu'elle aura le plus de mal à s'installer.
Et Horizon ne peut pas s'éloigner d'Ensemble, c'est une succursale. Idéologiquement et stratégiquement il n'y a aucune autonomie possible. Le seul intérêt d'avoir créé des marques différentes dans Ensemble c'est de ratisser plus large, et de faire passer le leadership de l'une à l'autre quand ça sera utile.
Un jour il faudra comprendre que les groupes sociologiques qui constituent le bloc élitaire ne sont pas là pour rigoler, faire du cirque ni se diviser pour le plaisir perdre.
Les intérêts de classe ne sont pas une plaisanterie. Un bloc sociologique ne reste pas au pouvoir pendant plusieurs décennies par hasard.Rêvasser ça n'est pas réfléchir.
Dans ce cas le PS est voué à être une succursale de LFI.
Mais oui, tu as à raison sur le côté "ratisser large" car Renaissance c'est vraiment le parti fourre-tout par excellence avec des pros et des anti-nucléaires comme Canfin au parlement européen Bonjour la cohérence...
Mais c'est pareil avec la NUPES entre les écolos et LFI, et les cocos qui eux sont pros-nucléaires.
Pour le coup, on est vraiment dans une tripartition de la politique française, même si Ensemble finira par s'écrouler comme le sont devenus les partis dit traditionnels (où Ensemble n'est autre que ce qu'on appelait autrefois l'UMPS ).
Le 15 janvier 2023 à 12:52:55 :
Le 15 janvier 2023 à 12:00:08 :
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Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Aucune chance. Le militantisme ne devrait pas se perdre dans des scenarii fumeux sans aucune chance de se réaliser.
L'écologie ne va pas migrer rapidement en dehors des partis où elle est née, elle continuera à infuser très doucement la plupart des partis, et c'est vers LR et le RN qu'elle aura le plus de mal à s'installer.
Et Horizon ne peut pas s'éloigner d'Ensemble, c'est une succursale. Idéologiquement et stratégiquement il n'y a aucune autonomie possible. Le seul intérêt d'avoir créé des marques différentes dans Ensemble c'est de ratisser plus large, et de faire passer le leadership de l'une à l'autre quand ça sera utile.
Un jour il faudra comprendre que les groupes sociologiques qui constituent le bloc élitaire ne sont pas là pour rigoler, faire du cirque ni se diviser pour le plaisir perdre.
Les intérêts de classe ne sont pas une plaisanterie. Un bloc sociologique ne reste pas au pouvoir pendant plusieurs décennies par hasard.Rêvasser ça n'est pas réfléchir.
Dans ce cas le PS est voué à être une succursale de LFI.
Mais oui, tu as à raison sur le côté "ratisser large" car Renaissance c'est vraiment le parti fourre-tout par excellence avec des pros et des anti-nucléaires comme Canfin au parlement européen Bonjour la cohérence...
Mais c'est pareil avec la NUPES entre les écolos et LFI, et les cocos qui eux sont pros-nucléaires.Pour le coup, on est vraiment dans une tripartition de la politique française, même si Ensemble finira par s'écrouler comme le sont devenus les partis dit traditionnels (où Ensemble n'est autre que ce qu'on appelait autrefois l'UMPS ).
Et donc, après deux siècles au pouvoir en dehors de quelques très courts intermèdes, les partis bourgeois perdraient le pouvoir et le paysage politique serait divisé entre deux tendances du bloc populiste.
C'est très crédible
À moins que surgisse une force ultra-libérale et très conservatrice, dans un élan irrésistible qui emporte tout.
Les blocs sociologiques prêts à soutenir cela sont d'ailleurs très nombreux, ce sont ... et aussi .... et encore ....
Encore plus crédible
Le 14 janvier 2023 à 19:32:04 :
Le 14 janvier 2023 à 14:40:22 :
Sinon dans le nord à Douai, une méga usine de batterie va être installéeEt c'est très bien
effectivement clé
Le 15 janvier 2023 à 08:44:59 :
Le 15 janvier 2023 à 01:01:24 :
Le 15 janvier 2023 à 00:51:24 :
Pardon, je voulais dire : *3) Le SOUVERAINISME n'est plus à la modePopuliste non, RS dans l'état actuel c'est un truc de mecs qui lisent des bouquins d'histoire et regardent l'intégrale de Guillemin. On est bien loin du Mouvement 5 Étoiles et même de Ruffin franchement.
Pourtant Ruffin serait probablement d'accord avec la majorité de ces propositions : https://www.republique-souveraine.fr/kuzma2022/50-propositions-pour-reprendre-le-controle
Oui, puisque ce parti se situe en LFI et le PCF s'en rajoutant quelques mesures sur l'immigration et la sécurité.
Pas sûr qu'il soutienne la présomption de légitime défense pour les flics par exemple,...
Par contre il est en effet plus éloigné de l'esprit du mouvement.
Raison pour laquelle j'ai indiqué "en majorité", car il y a sûrement quelques points avec lesquels il serait en désaccord. À l'inverse LFI devrait, avec un prisme de gauche, se saisir de ces thèmes (insécurité et immigration) plutôt que de les éluder et donc s'exposer aux critiques.
Sinon il faudrait qu'il s'impose naturellement en tant que nouveau « leader » de LFI, mais en a-t-il vraiment l'étoffe en sachant qu'il s'est fait écarter de la nouvelle direction et que la concurrence est rude et hargneuse...
4 ans c'est encore long, et y a pas besoin qu'il soit leader ou candidat aux présidentielles.
Il fait plus de bien à la gauche en restant dans un parti qui a une exposition, des moyens d'actions, des relations avec les autres partis.
À un moment donné il y aura besoin d'un leader pouvant potentiellement se présenter aux présidentielles, malheureusement la personnalité, avec ce système imparfait de scrutin uninominal à deux tours, reste primordiale.
Le parti en question vit une scission depuis la désignation de ses nouveaux dirigeants, tout en étant enlisé dans des affaires nuisant à son image. Ruffin doit lui-même s'interroger par rapport à la position qu'il doit désormais adopter vis-à-vis de LFI.
https://twitter.com/BFMTV/status/1614594485635219456
+ bonus
Le 15 janvier 2023 à 16:38:13 :
Le bloc elitaire en est là pour éviter de parler des retraites
https://twitter.com/BFMTV/status/1614594485635219456
+ bonus
https://twitter.com/BFMTV/status/1613845608476835840
https://twitter.com/JoeChiiip/status/1614532221196533760
Incroyable forcing de BFMacron dans l'optique de fabriquer du consentement
Le 15 janvier 2023 à 12:52:55 :
Le 15 janvier 2023 à 12:00:08 :
Le 15 janvier 2023 à 11:49:02 :
Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Aucune chance. Le militantisme ne devrait pas se perdre dans des scenarii fumeux sans aucune chance de se réaliser.
L'écologie ne va pas migrer rapidement en dehors des partis où elle est née, elle continuera à infuser très doucement la plupart des partis, et c'est vers LR et le RN qu'elle aura le plus de mal à s'installer.
Et Horizon ne peut pas s'éloigner d'Ensemble, c'est une succursale. Idéologiquement et stratégiquement il n'y a aucune autonomie possible. Le seul intérêt d'avoir créé des marques différentes dans Ensemble c'est de ratisser plus large, et de faire passer le leadership de l'une à l'autre quand ça sera utile.
Un jour il faudra comprendre que les groupes sociologiques qui constituent le bloc élitaire ne sont pas là pour rigoler, faire du cirque ni se diviser pour le plaisir perdre.
Les intérêts de classe ne sont pas une plaisanterie. Un bloc sociologique ne reste pas au pouvoir pendant plusieurs décennies par hasard.Rêvasser ça n'est pas réfléchir.
Dans ce cas le PS est voué à être une succursale de LFI.
Mais oui, tu as à raison sur le côté "ratisser large" car Renaissance c'est vraiment le parti fourre-tout par excellence avec des pros et des anti-nucléaires comme Canfin au parlement européen Bonjour la cohérence...
Mais c'est pareil avec la NUPES entre les écolos et LFI, et les cocos qui eux sont pros-nucléaires.Pour le coup, on est vraiment dans une tripartition de la politique française, même si Ensemble finira par s'écrouler comme le sont devenus les partis dit traditionnels (où Ensemble n'est autre que ce qu'on appelait autrefois l'UMPS ).
Renaissance aurait pu terminer 3e dès 2022 si Reconquête n'avait pas mis des bâtons dans les roues du RN et si la gauche avait été en mesure de proposer un seul candidat...
Le 15 janvier 2023 à 19:05:22 :
Le 15 janvier 2023 à 12:52:55 :
Le 15 janvier 2023 à 12:00:08 :
Le 15 janvier 2023 à 11:49:02 :
Le 15 janvier 2023 à 10:36:55 :
Le PS actuel est évidemment dans une impasse :
- rester le PS social-démocrate qu'il est depuis 1983 ? il finira de se faire avaler par Ensemble / Territoires de progrès, il n'y a aucune différence ;
Il n'y a aucune chance qu'un PS modéré reprenne le leadership du bloc élitaire, dans la situation présente ; le PS actuel est trop faible et discrédité alors que Renaissance est fort et qu'il incarne la réunion cohérente des deux parties du bloc élitaire européen ;
- jouer la radicalité gauchiste ? il deviendra une annexe de LFI et gagnera en plus la honte de rejoindre le populisme antisémite, violent et dingo de Mélenchon ;
les chances qu'un PS bourgeois et européen prenne le leadership d'un petit bloc gauchiste souverainiste et qu'il rejoue la stratégie mitterrandienne sont nulles, le paysage idéologique des années 2020 a été révolutionné depuis les années 1970.Dans les deux cas, la stratégie menée est condamnée à l'échec rapide et saignant.
Le PS devrait plutôt faire une OPA sur la partie modérée des Verts.
Les Verts sont aussi dans une impasse car ils n'arrivent pas à sortir des postures adulescentes, la radicalité brouillonne en sarouel et les discours fumeux des licences cirque.Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs".
Ça ne permettrait pas de recréer une gauche sociale du 20ème siècle qui n'existe plus, mais de constituer un mouvement modéré social et écologiste au sein d'Ensemble, capable de peser très fortement sur les décisions et sur le programme.
"Il y a peut-être une place, à terme, pour un parti responsable, modéré, qui dise en gros : "faisons passer l'écologie à l'âge adulte, il y en a assez des âneries anti-nucléaires et des délires eschatologiques pour gamins éco-anxieux, soyons optimistes et actifs"."
Ca passera sans doute par un parti de centre-droit ça type Horizons qui finira par s'éloigner de Renaissance
Aucune chance. Le militantisme ne devrait pas se perdre dans des scenarii fumeux sans aucune chance de se réaliser.
L'écologie ne va pas migrer rapidement en dehors des partis où elle est née, elle continuera à infuser très doucement la plupart des partis, et c'est vers LR et le RN qu'elle aura le plus de mal à s'installer.
Et Horizon ne peut pas s'éloigner d'Ensemble, c'est une succursale. Idéologiquement et stratégiquement il n'y a aucune autonomie possible. Le seul intérêt d'avoir créé des marques différentes dans Ensemble c'est de ratisser plus large, et de faire passer le leadership de l'une à l'autre quand ça sera utile.
Un jour il faudra comprendre que les groupes sociologiques qui constituent le bloc élitaire ne sont pas là pour rigoler, faire du cirque ni se diviser pour le plaisir perdre.
Les intérêts de classe ne sont pas une plaisanterie. Un bloc sociologique ne reste pas au pouvoir pendant plusieurs décennies par hasard.Rêvasser ça n'est pas réfléchir.
Dans ce cas le PS est voué à être une succursale de LFI.
Mais oui, tu as à raison sur le côté "ratisser large" car Renaissance c'est vraiment le parti fourre-tout par excellence avec des pros et des anti-nucléaires comme Canfin au parlement européen Bonjour la cohérence...
Mais c'est pareil avec la NUPES entre les écolos et LFI, et les cocos qui eux sont pros-nucléaires.Pour le coup, on est vraiment dans une tripartition de la politique française, même si Ensemble finira par s'écrouler comme le sont devenus les partis dit traditionnels (où Ensemble n'est autre que ce qu'on appelait autrefois l'UMPS ).
Renaissance aurait pu terminer 3e dès 2022 si Reconquête n'avait pas mis des bâtons dans les roues du RN et si la gauche avait été en mesure de proposer un seul candidat...
Et en 2017 si les choses s'étaient passées différemment...
Et en 2012, et en 2007 ...
Et en 2002, en 1995 et en 1988 ...
À chaque élection c'est un représentant du bloc élitaire qui gagne.
Mais si ça c'était passé différemment ...
En réalité l'électorat parvient au même objectif, quelle que soit l'offre politique
C'est très étrange et déconcertant pour ceux qui n'ont pas les clefs pour comprendre, et qui croient que faire des additions et des soustractions a posteriori permet de comprendre quelque chose.
Le 15 janvier 2023 à 19:57:56 :
C'est une réalité, le bloc élitaire s'affaisse (d'où ce conglomérat centriste) et aurait pu terminer 3e si les deux autres avaient réuni toutes les conditions pour passer devant dès le premier tour. Cela n'a pas été le cas, mais le but est justement de tout faire pour que cela arrive dès 2027.
Mais dans ce cas tout s'effondre : le bloc élitaire, la gauche, la droite classique ... les trois baissent sur la durée.
Il faut comprendre qu'il y a eu une reconfiguration. Pendant la période du clivage droite libérale / gauche sociale, deux groupes bourgeois s'opposaient, soutenus chacun par des partis populaires ou par des morceaux d'électorat populaire en leur sein.
Faire des calculs entre ces périodes et aujourd'hui, c'est une façon de se construire un biais de pensée, peut-être rassurant mais trompeur. Ça peut être un argument pour se rassurer lors des soirées militantes peut-être, au mieux.
Ce qui est vrai c'est que, de 1983 à 2016, le bloc élitaire était sûr d'être toujours au pouvoir. PS ou UMP, ses deux partis alternaient gentiment, et les parties populaires de l'électorat se répartissaient derrière un de ces partis bourgeois, sauf le FN qui montait peu à peu.
Dans les chiffres des partis bourgeois apparaissaient donc forcément au second tour les masses de l'électorat populaire, qui se répartissait à l'époque entre droite et gauche.
L'inconvénient pour les catégories bourgeoises c'était qu'il fallait quand même faire des petits compromis avec le programme social populaire quand le PS arrivait au pouvoir et qu'il menait une politique bourgeoise mâtinée de quelques mesures sociales pour faire genre.
Depuis 2017 il n'y a plus besoin de faire de compromis quand le bloc élitaire est au pouvoir. Par contre il y a de nouveau le risque d'une alternance réelle, comme en 1981, ce qui n'existait plus depuis 1983.
Donc l'idée que le bloc élitaire serait en diminution constante, c'est une facétie. On peut dire la même chose de la gauche. Sauf qu'en fait tout a changé et que ce ne sont plus les mêmes partis et plus la même structure du paysage politique.
En réalité l'électorat bourgeois ne disparaît pas. Le chirurgien, le cadre sup, le notaire, le retraité aisé et le patron de PME ne vont pas devenir populistes et voter RN ou LFI. Ils ne vont pas être de moins en moins nombreux. Leur représentant est assuré d'être au second tour car cet électorat aisé, dans un pays riche, représente un gros morceau de l'électorat.
Dans une démocratie avancée, il me semble que les partis (et donc la démocratie) ont besoin de militants qui réfléchissent, pas de militants qui rêvent dans le vide.
Mais c'est peut-être l'intérêt du bloc élitaire que les militants populistes se contentent de rêvasser sans comprendre le monde dans lequel ils n'arrivent pas à agir
Le 15 janvier 2023 à 20:47:13 :
La majorité des jeunes de la sphère étudiante bourgeoise/prestigieuse (ENS, Sciences Po, Agrotech, etc.) ne sont pas aussi cupides et dogmatiques que leurs aînés, ils ont compris que les idéologies prônées par ces derniers nous menaient droit dans le mur. Ce qui explique en partie qu'il continuera à régresser, puisque ce fameux bloc n'est au fond qu'un garant du statu quo. Quant à la gauche elle est en phase de reconstruction et continue à peser malgré le quinquennat chimérique d'Hollande.
Donc la gauche qui baisse est en fait en progression, et le phénomène qui voit depuis toujours les jeunes bourgeois voter social pendant leurs études puis voter pour le système dès qu'ils commencent à travailler, va s'inverser pour la première fois de l'histoire par magie.
OK.
Normale sup ça a toujours à gauche (sans parler d'Althusser). Sciences Po je connais plutôt bien, je connais le parcours d'électeurs de mes petits camarades.
si tous les populistes ne font que rêver, on est tranquilles pour 200 ans
Le 15 janvier 2023 à 21:02:40 :
Le 15 janvier 2023 à 20:47:13 :
La majorité des jeunes de la sphère étudiante bourgeoise/prestigieuse (ENS, Sciences Po, Agrotech, etc.) ne sont pas aussi cupides et dogmatiques que leurs aînés, ils ont compris que les idéologies prônées par ces derniers nous menaient droit dans le mur. Ce qui explique en partie qu'il continuera à régresser, puisque ce fameux bloc n'est au fond qu'un garant du statu quo. Quant à la gauche elle est en phase de reconstruction et continue à peser malgré le quinquennat chimérique d'Hollande.Donc la gauche qui baisse est en fait en progression.
Alors pour le coup là oui, et c'est d'après ta propre analyse de la situation qui considère que depuis 83 le bloc elitaire est certain d'être élu laissant les autres partis de gauche soit se marginaliser, soit se rassembler à contre cœur derrière le PS.
Et depuis 2017 (ou en cours de mandat Hollande, c'est selon), la gauche a bien eu un regain d'énergie et de résultat électoraux, en grande partie via Mélenchon et LFI.
Donc non, la gauche ne baisse pas puisque qu'elle renait en tant que réelle opposition au bloc elitaire
Flemme de me prononcer sur le reste de vos analyses respectives
Le 15 janvier 2023 à 21:20:09 :
Le 15 janvier 2023 à 21:02:40 :
Le 15 janvier 2023 à 20:47:13 :
La majorité des jeunes de la sphère étudiante bourgeoise/prestigieuse (ENS, Sciences Po, Agrotech, etc.) ne sont pas aussi cupides et dogmatiques que leurs aînés, ils ont compris que les idéologies prônées par ces derniers nous menaient droit dans le mur. Ce qui explique en partie qu'il continuera à régresser, puisque ce fameux bloc n'est au fond qu'un garant du statu quo. Quant à la gauche elle est en phase de reconstruction et continue à peser malgré le quinquennat chimérique d'Hollande.Donc la gauche qui baisse est en fait en progression.
Alors pour le coup là oui, et c'est d'après ta propre analyse de la situation qui considère que depuis 83 le bloc elitaire est certain d'être élu laissant les autres partis de gauche soit se marginaliser, soit se rassembler à contre cœur derrière le PS.
Et depuis 2017 (ou en cours de mandat Hollande, c'est selon), la gauche a bien eu un regain d'énergie et de résultat électoraux, en grande partie via Mélenchon et LFI.
Donc non, la gauche ne baisse pas puisque qu'elle renait en tant que réelle opposition au bloc elitaireFlemme de me prononcer sur le reste de vos analyses respectives
Si vous compreniez ce qui se passe autour de vous, vous seriez peut-être au pouvoir.
Mais donc on est tranquilles de ce côté-là, visiblement.
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- Choysia_68
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- 27 juin 2022 à 14:14:11
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