Cette GOLEM paye 2200€/mois l’EHPAD pour sa grand-mère

https://mobile.twitter.com/mayamenichetti/status/1538518909023932420

Bordel rien de pire que les gens qui mettent leurs parents dans des EHPAD, sérieux pour ce prix autant s’occuper soi même, au mieux de payer 2200€ pour un service merdique.

Ma mère s’est personnellement occupée de ma grand-mère à la mort de mon grand-père, y a rien de compliqué.

Le 20 juin 2022 à 14:21:13 :
T'avais qu'à pas être pauvre.

Je vois pas le rapport

Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

Le 20 juin 2022 à 14:24:35 :
2 cultures differents les orientaux s'occupent de leurs parent, les occidentaux les donne a l'ehpad

les orientaux ont pas les moyens surtout, ils vivent en HLM pour la majorité

Le 20 juin 2022 à 14:24:13 :
Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

C’est ce qu’elle a fait ma mère avec ma grand-mère.
Et du côté de mon père mon autre grand-mère est carrément venu dans la maison mon oncle, ils lui ont fait un étage pour elle seul donc aucune excuse

Le 20 juin 2022 à 14:26:48 :

Le 20 juin 2022 à 14:24:13 :
Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

C’est ce qu’elle a fait ma mère avec ma grand-mère.
Et du côté de mon père mon autre grand-mère est carrément venu dans la maison mon oncle, ils lui ont fait un étage pour elle seul donc aucune excuse

Il y a des cas dans lesquels c'est possible. D'autres pas.

Ce qui vaut pour une famille (comme toujours en médecine) ne vaut pas forcément pour une autre, et tout dépend des relations familiales, des valeurs (il y a des familles où les parents refusent catégoriquement d'être à charge des plus jeunes), des revenus, de plein de choses.

Le jour où ça t'arrivera, tu repenseras la question. Je te dis pas que tu prendras telle ou telle décision, mais je peux t'assurer que tu seras moins catégorique.

2200€ par moi

Les gens ont du fric

C'est les prix normaux malheureusement.

Quand tu met un parent en epahd c'est qu'il n'a plus aucune autonomie, et tu peux donc pas travailler + t'occuper de lui.

Perso quand je peux plus m'essuyer les fesses tout seul je me 410 de la vie, c'est le minimum de dignité.

Le 20 juin 2022 à 14:28:37 :

Le 20 juin 2022 à 14:26:48 :

Le 20 juin 2022 à 14:24:13 :
Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

C’est ce qu’elle a fait ma mère avec ma grand-mère.
Et du côté de mon père mon autre grand-mère est carrément venu dans la maison mon oncle, ils lui ont fait un étage pour elle seul donc aucune excuse

Il y a des cas dans lesquels c'est possible. D'autres pas.

Ce qui vaut pour une famille (comme toujours en médecine) ne vaut pas forcément pour une autre, et tout dépend des relations familiales, des valeurs (il y a des familles où les parents refusent catégoriquement d'être à charge des plus jeunes), des revenus, de plein de choses.

Le jour où ça t'arrivera, tu repenseras la question. Je te dis pas que tu prendras telle ou telle décision, mais je peux t'assurer que tu seras moins catégorique.

Moi je pense que la famille doit s’entraider pour venir aux besoins de ses parents.
En tout cas ma mère ne goûtera pas les ehpad ou autre genre d’arnaque

Le 20 juin 2022 à 14:31:44 :

Le 20 juin 2022 à 14:28:37 :

Le 20 juin 2022 à 14:26:48 :

Le 20 juin 2022 à 14:24:13 :
Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

C’est ce qu’elle a fait ma mère avec ma grand-mère.
Et du côté de mon père mon autre grand-mère est carrément venu dans la maison mon oncle, ils lui ont fait un étage pour elle seul donc aucune excuse

Il y a des cas dans lesquels c'est possible. D'autres pas.

Ce qui vaut pour une famille (comme toujours en médecine) ne vaut pas forcément pour une autre, et tout dépend des relations familiales, des valeurs (il y a des familles où les parents refusent catégoriquement d'être à charge des plus jeunes), des revenus, de plein de choses.

Le jour où ça t'arrivera, tu repenseras la question. Je te dis pas que tu prendras telle ou telle décision, mais je peux t'assurer que tu seras moins catégorique.

Moi je pense que la famille doit s’entraider pour venir aux besoins de ses parents.
En tout cas ma mère ne goûtera pas les ehpad ou autre genre d’arnaque

Je te souhaite de tout coeur de te trouver dans une situation où ça ne détruira pas ta vie en plus de ne pas sauver la sienne.

Le 20 juin 2022 à 14:31:17 :
L'op, tu as déjà vu tes grands-parents dans un tel état qu'ils s'urinent dessus 4/5x par jour ? Que ta grand-mère ne sait plus bouger seule ?
C'est facile si tes grands-parents sont en bonne santé de t'occuper d'eux mais regardent un peu la tête de ceux qui sont en maison de retraite

La grand-mère côté de mon père était dans ce cas pourtant elle est venue dans la maison de mon oncle et ils se sont occupés d’elle.

Le 20 juin 2022 à 14:20:18 :
https://mobile.twitter.com/mayamenichetti/status/1538518909023932420

Bordel rien de pire que les gens qui mettent leurs parents dans des EHPAD, sérieux pour ce prix autant s’occuper soi même, au mieux de payer 2200€ pour un service merdique.

Ma mère s’est personnellement occupée de ma grand-mère à la mort de mon grand-père, y a rien de compliqué.

Merci Ameli

Le 20 juin 2022 à 14:31:44 :

Le 20 juin 2022 à 14:28:37 :

Le 20 juin 2022 à 14:26:48 :

Le 20 juin 2022 à 14:24:13 :
Le jour où tu devras abandonner ton taf pour t'occuper de ton parent qui a perdu son autonomie, que tu devras passer le voir tous les jours sans que ses yeux te reconnaissent vraiment, que tu devras nettoyer ses souillures, engueuler l'inf à domicile qui aura mal fait le taf (pour des trucs aussi anodins qu'un pilon de poulet mal dépiauté ayant engendré une fausse route), quand tu flipperas à toute heure du jour et de la nuit qu'un du personnel que tu auras engagé au chevet de ton parent t'appelle pour te dire qu'il l'a trouvé effondré au sol et qu'ils partent à l'hôpital... peut-être que tu reconsidèreras la question de l'EHPAD.

Quand tu en arriveras au point où l'amour (sincère, réel, aussi vrai que celui qu'eux te portaient quand c'était eux qui changeaient tes couches) se fendillera à mesure d'actions illogiques (se promener nu dans la rue), délétères (tenter de prendre le volant et manquer de se tuer en tuant quelqu'un d'autre, partir en vélo et remonter une route à contresens une fois que les clés de la voiture auront été confisquées) ou inconsciemment douloureuses (des engueulades sur une crise de démence, quand ton parent t'engueulera alors qu'il ne se souviendra plus de ton nom), tu reconsidèreras la question.

Quand tu sentiras naître en toi du dégoût, ou de la violence, vis à vis de ce parent qui a tout fait pour toi et vis à vis duquel t'étais aussi prêt à tout faire (sauf que s'occuper d'un adulte dépendant et d'un enfant, malheureusement, ça n'est pas la même chose), tu changeras peut-être de point de vue. Quand tu verras ses mains bouger sans comprendre où elles se posent (parfois sur la plaque chauffante allumée, parfois sans retenue sous sa ceinture pour se masturber), ses yeux te fixer sans te voir, ses mots se perdre et son affection pour toi s'évaporer, y a de fortes chances que tu revoies cette conviction.

A un moment, tu te diras que tu ne peux pas t'occuper de sa vie et de la tienne en même temps. Que ça nécessite des moyens humains, financiers et mentaux que pratiquement personne n'a.

S'occuper d'un proche qui a perdu son autonomie, c'est devoir sacrifier immensément plus qu'un peu de temps. C'est même, souvent, condamner bien plus que ce que ton parent (ou grand parent) aurait voulu du temps où il était encore lucide.

Y a des situations dans lesquelles c'est jouable. D'autres pas.

C’est ce qu’elle a fait ma mère avec ma grand-mère.
Et du côté de mon père mon autre grand-mère est carrément venu dans la maison mon oncle, ils lui ont fait un étage pour elle seul donc aucune excuse

Il y a des cas dans lesquels c'est possible. D'autres pas.

Ce qui vaut pour une famille (comme toujours en médecine) ne vaut pas forcément pour une autre, et tout dépend des relations familiales, des valeurs (il y a des familles où les parents refusent catégoriquement d'être à charge des plus jeunes), des revenus, de plein de choses.

Le jour où ça t'arrivera, tu repenseras la question. Je te dis pas que tu prendras telle ou telle décision, mais je peux t'assurer que tu seras moins catégorique.

Moi je pense que la famille doit s’entraider pour venir aux besoins de ses parents.
En tout cas ma mère ne goûtera pas les ehpad ou autre genre d’arnaque

Ben explique nous comment tu fais si elle a alzeimer avancé par exemple et que qqn doit être avec elle 24/24

Le 20 juin 2022 à 14:32:39 :
Autant claqué les 2200€ pour la prendre a domicile et s'en occuper

Je crois que vous réalisez pas ce que c'est de s'occuper de quelqu'un à domicile. Soit tu abandonnes tout travail, soit tu paies h24 des gens à domicile et ça te revient bien vite à énormément plus que 2k/mois.