Benzai Marcus Conkerax en live ensemble pendant ce temps Kirby / Asterion

NIVEAU 13
La quête malsaine des harceleurs était loin d’être terminée. Après
s’être occupés des vidéastes et des abonnés (et des abonnés vidéastes),
l’étape suivante consistait à ce que mon activité sur internet ne me rapporte
plus d’argent.
Souvenez-vous de leur principal objectif : faire en sorte que je ne vive
plus de ma passion, que je me retrouve de nouveau dans une situation
lambda avec un boulot qui ne me plaît pas en gagnant à peine de quoi vivre.
Pour arriver à faire ça, il fallait que mon activité sur internet ne me rapporte
plus assez, comme un revenu inférieur au SMIC. Ce qui signifie que mes
harceleurs devaient s’attaquer au bien-être de mon entreprise.
Personnellement, je ne considère pas leur combat comme une guerre
commerciale sachant qu’ils n’ont rien à gagner financièrement. Qu’ils le
fassent ou pas, leurs comptes bancaires ne seront pas impactés. Une
nouvelle preuve que ce qu’ils font est totalement débile.
Par conséquent, je considère leur combat toxique comme une tentative
de sabotage commercial. C’est grave d’en arriver là juste parce que l’on
n’aime pas une personne. Bonjour la perte de temps !
Pour ce faire, mes harceleurs devaient s’attaquer à toutes les activités
qui me rapportent de l’argent, à savoir :
— les publicités sur mes vidéos ;
— les partenariats avec des marques ;
— le merchandising ;
— les conventions.
Et dès que j’avais une nouvelle source de revenus, ils en profitaient
pour me la saboter.
Attendez, attendez ! Pourquoi de suite s’embêter à contacter les
professionnels liés à mon activité alors qu’il est possible de supprimer mes
comptes ? Oh oui, mes harceleurs ont tout de suite pensé à cette méthode.
En plus d’être immorale, cette démarche est très compliquée à mettre
en oeuvre. J’avais pu retrouver des messages de la part des harceleurs
demandant à des internautes comment il était possible de pirater un compte
d’un réseau social, il y en avait même certains qui avaient fait leurs
demandes à travers des vidéos dédiées.
Pas de chance pour eux, cela fait depuis un moment que la double
authentification a été activée sur mes différents comptes. Heureusement
d’ailleurs, je n’imagine même pas les horreurs qu’ils auraient faites s’ils
avaient eu accès à mes réseaux sociaux. Cela ne s’arrêterait pas à la
suppression de mon contenu, mais je suis dit qu’ils en profiteraient pour
balancer les pires immondices du deep web. Avec cette méthode, je pouvais
dire adieu à mes comptes.
Cependant, il existe une technique tout à fait légale pour dégager un
compte : le signalement. Chaque utilisateur peut signaler un contenu ou un
compte qu’il juge non adapté aux conditions d’utilisations du site.
Évidemment, je suis quelqu’un qui fait très attention aux règles. Ce qui n’a
pas empêché mes harceleurs de tenter le coup.
Bien entendu, un seul signalement ne sera jamais pris en compte, il faut
des centaines voire des milliers de signalements pour que cela aboutisse.
Je ne dis pas que le signalement en soi est mauvais. Il permet à des
utilisateurs de signaler des comptes ou des contenus totalement immoraux.
Mais c’est comme tout, on ne crée pas une fonctionnalité pour nuire, mais
pour améliorer. Sauf qu’une fonctionnalité peut être détournée dans le but
de détruire.
Armés de tous leurs multicomptes, encore aujourd’hui, mes harceleurs
signalent quotidiennement tous mes contenus et tous mes comptes dans
l’espoir que l’un d’eux se fasse striker. Qu’importe la raison, tant que le
signalement est fait, c’est le principal.
Je me souviendrai toujours des paroles d’un modérateur d’un site qui
m’avait dit que mon compte était l’un des plus signalés de celui-ci.
Sans compter toutes les fois où mes harceleurs espéraient un pet de
travers de ma part sur mes apparitions en direct pour me signaler. Quoique,
même si je ne fais rien de grave, mes lives sont massivement signalés pour
x raisons.
Au final, je n’ai pas du tout été impacté par le signalement de masse
sachant que la seule chose retirée n’était qu’une story Instagram dans
laquelle j’étais torse nu.
Autre anecdote, après une journée de formation sur comment optimiser
les revenus de ses réseaux sociaux, j’avais pu apprendre l’existence des
liens affiliés. Disponible sur des dizaines de sites marchands, c’est un
système qui permet de toucher une commission dès qu’une personne achète
un objet après avoir cliqué sur votre lien.
Dès que j’ai mis ce système en place, cela n’a pas plu à mes harceleurs.
Normal : cela me rapportait de l’argent. En utilisant le maximum de
multicomptes (oui, encore), ils avaient tenté de convaincre les internautes
qu’un lien affilié était une arnaque cachée. Or, le prix du produit
n’augmente pas. Je me souviens que ça a été chiant d’expliquer
correctement le principe à mes abonnés.
C’est quand même fou ça, on me traite d’arnaqueur pour des liens
affiliés alors que d’autres personnalités continuent leurs business douteux à
travers des sites réputés pour être des sites d’arnaques. Mais bon, deux
poids, deux mesures comme on dit, mes harceleurs ne vont pas s’attaquer
aux autres, car ils ne s’appellent pas Astérion.
Maintenant, on va s’intéresser au merchandising. Pour pouvoir mettre
un peu de beurre dans les épinards, il est possible de créer des T-shirts et
des posters à l’effigie de sa chaîne.
Évidemment, vous imaginez qu’ils ont tout le temps signalé en masse
mes ventes de T-shirts sur internet.
Mais le plus amusant reste mon histoire avec ma vente de posters en
convention. Lorsque je suis invité en convention, j’en profite pour vendre
des posters à tous les abonnés intéressés, prix de vente : 5 ou 10 euros, c’est
l’abonné qui choisit la valeur.
Mes harceleurs ont osé dire que c’était un véritable manque de respect
envers mon public car ils n’ont pas à payer pour ce genre de produits.
Bizarrement, ils ne disent pas ça aux autres vidéastes qui vendent des
produits dérivés ou aux acteurs qui font payer leurs séances photos et leurs
dédicaces. Normal, ils ne s’appellent pas Astérion.
Tiens, en parlant des conventions, il faut savoir que les toxiques du Net
contactent toutes les conventions auxquelles je participe en tant qu’invité
vidéaste. En effet, être invité à une convention permet d’avoir de la
visibilité en plus d’être payé par l’organisation.
Comment ont-ils fait ? En utilisant les mêmes méthodes qu’avec les
abonnés. C’est-à-dire manipulation, détournement de preuves et tout ce qui
va avec. Et pour que cela soit le plus efficace, ils vont, attention, roulement
de tambour… utiliser les multicomptes.
Les organisateurs d’évènements ne peuvent pas être au courant de tout
ce qui tourne autour de leurs invités, ils n’ont pas le temps pour ça. Mais
lorsque tu reçois des centaines d’e-mails diffamatoires contre une seule et
même personne, tu commences à te poser des questions.
Résultat des courses, des salons annulaient mon invitation sans vérifier
la véracité des accusations. Heureusement que toutes les organisations ne se
comportaient pas comme ça, mais je devais encore me justifier sur tout ce
que je me prenais dans la face durant toutes ces années. En plus, il y avait
un double impact psychologique avec ça : j’étais déçu de voir que les
organisateurs avaient cru à de tels mensonges, et j’étais déçu pour mes
abonnés qui souhaitaient me rencontrer sur place.
Cependant, j’avais pu trouver un stratagème pour contrer tous ces emails
diffamatoires. Chaque fois qu’une convention m’invite, si elle reçoit
des e-mails réclamant le retrait de mon invitation, je conseille aux
organisateurs de demander aux personnes leur carte d’identité afin de
vérifier si tous les e-mails ne proviennent pas d’une unique personne. C’est
une technique imparable pour contrer l’usage des multicomptes, car je
savais pertinemment que les nombreux e-mails étaient envoyés par les
personnes habituelles. C’était toujours les mêmes raisons et la même
stratégie que seuls mes harceleurs connaissaient.
Depuis la mise en place de cette stratégie, je n’ai plus eu de problèmes
par la suite.
Et dire que tout ça aurait pu être évité si les organisateurs d’un videgrenier
ne m’avaient pas banni sans raison comme un malpropre.
Un jour, j’ai participé à un vide-grenier en tant qu’exposant, la journée
s’était d’ailleurs bien passée. Sauf que plusieurs jours plus tard, je reçois un
e-mail m’annonçant que j’avais été banni de l’évènement pour recel. Allons
bon, c’est quoi ce foutoir ? Jamais je n’aurais pris le risque de vendre du
recel sachant que c’est interdit par la loi, et puis je ne suis pas un voleur.
Comment pouvaient-ils m’accuser de recel alors que je ne vendais que des
objets de ma collection ? Grosse incompréhension de ma part.
Après plusieurs tentatives de contact pour clore cette histoire, j’ai été
dans l’obligation de sortir une vidéo mise au point. Après tout, mes
harceleurs avaient tellement relayé cette réussite morbide que je n’en avais
plus rien à faire.
Peu de temps après la mise en ligne de la vidéo mise au point, j’ai
ENFIN été recontacté par l’organisation de ce vide-grenier afin de régler ce
différend une bonne fois pour toutes. Ils ont pu m’apporter plus de détails
sur ce bannissement et ils ont avoué qu’ils ont mal géré cette affaire
puisqu’au moment de vérifier les sources de signalement, ils avaient
remarqué que les personnes m’ayant signalé avaient mystérieusement
disparu de la circulation. C’était des internautes qui s’étaient fait passer
pour des exposants de ce vide-grenier à travers de faux comptes.
Même si j’avais reçu des excuses de la part de l’organisation, le mal
était déjà fait. C’est à partir de ce moment-là que mes harceleurs ont
compris qu’il était facile de me bannir de n’importe quel évènement en
racontant n’importe quoi. Et quel plaisir fétide de voir la chute d’une
personne que l’on n’aime pas ! Cette histoire les avait boostés pour
continuer leur harcèlement.
Et bien entendu, ils n’hésitent pas à contacter toutes les entreprises
avec qui je travaille, à commencer par la société qui gère les revenus de ma
chaîne YouTube. Toujours le même stratagème, on joue sur les mots, on sort
des bobards tout en se montrant respectueux pour espérer une action néfaste
à mon entreprise. Cependant, comme cette société est au courant de tout ce
qui se passe autour de ma chaîne, y compris le cyberharcèlement, ils ne le
prennent pas du tout en compte.
Mais ce n’est pas le cas des marques qui se retrouvent abasourdies par
ces nombreux e-mails diffamatoires. Surtout que si l’on se met à la place de
ces entreprises : que peut leur apporter un influenceur si celui-ci génère
autant de haine ? Et ça, les harceleurs en ont beaucoup joué. Je me suis
retrouvé sans partenariats pendant des années à cause de ces vermines.
Heureusement que ma principale source de revenus est la publicité
automatique sur mes vidéos. Certes, elle me rapporte moins que les
opérations commerciales, mais cela me suffisait amplement pour pouvoir
vivre de ma passion.
Mes harceleurs sont allés jusqu’à faire des dossiers au fisc afin que je
me tape un contrôle fiscal car soi-disant, je ne déclarerais pas mes revenus.
Tout ça pour que je ne sois plus tranquille, c’est du grand n’importe quoi.
Bah, après tout, cela fait depuis des années que je me prépare à un
potentiel contrôle. Et puis contrôle ou pas, c’est le devoir d’un entrepreneur
de bien déclarer et de bien gérer son entreprise.
Il suffit de quelques e-mails diffamatoires pour détruire un partenariat.

G pa lu batar

NIVEAU 14
Nous arrivons au dernier niveau de ce livre. À votre avis, qu’est-ce qui
peut être pire que la diffamation, les menaces, l’incitation à la haine ou le
sabotage commercial ? C’est une chose tellement néfaste qu’elle est
logiquement illégale : il s’agit de l’usurpation d’identité.
Comme si cela ne suffisait pas, mes harceleurs ne se sont pas contentés
d’usurper mon identité, ils ont également usurpé l’identité de mes abonnés.
Mais quel est l’intérêt de faire ça ? Eh bien, sachez que cela peut s’avérer
destructeur si c’est bien rodé.
Rien n’est plus crédible qu’un abonné déçu du comportement de son
vidéaste préféré.
Pour commencer, cette technique a été utilisée en masse dans l’espace
commentaires de mes vidéos, je me retrouvais avec de plus en plus de
propos du style :
— Je suis Astérion depuis qu’il a 100 abonnés et son contenu est
devenu exécrable.
— Membre fidèle depuis ses débuts, c’est avec dégoût que je constate
son changement de comportement.
— Et dire qu’il était mon vidéaste préféré, je suis content d’avoir pu
ouvrir les yeux sur ses agissements malsains.
Très bizarre quand on remarque que ces comptes avaient été créés
quelques mois avant la mise en ligne de ces fameux commentaires… Je
savais que c’était encore une fois des multicomptes de mes harceleurs.
Usurper l’identité de mes abonnés a également permis à mes harceleurs
de contacter les conventions en se faisant passer pour eux.
Ils ont aussi utilisé cette méthode pour descendre les avis positifs du
site cité dans le niveau 10. Mes propres abonnés étaient devenus verts en
voyant des avis diffamatoires avec leurs pseudos. Il a suffi aux harceleurs
de prendre les pseudos de mes abonnés pour se faire passer pour eux.
En ce qui concerne mon identité, on peut clairement dire que mes
harceleurs ne se sont pas gênés pour l’usurper au maximum. Plus ça
m’inspectait, plus ça les motivait et qu’importe si c’était légal ou pas.
Rappelez-vous d’un précédent niveau où ils avaient réussi à chopper
mon numéro de portable. Grâce à cette information, tout en se faisant passer
pour moi, ils ont pu contacter toutes les d’entreprises liées à mes charges
(électricité, eau, téléphone).
En premier lieu, j’avais reçu une nouvelle box internet avec précisée en
informations mes nom, prénom, téléphone portable et adresse e-mail que je
ne connaissais pas. C’était comme d’habitude une perte de temps pour
annuler tout ça et bien faire comprendre aux employés de la compagnie que
je n’étais pas l’auteur de cette demande, tout en précisant qu’il ne fallait pas
qu’ils changent de forfait.
Mais la palme de l’incompétence revient à la compagnie des eaux. Un
jour, je reçois la visite d’un technicien pour relever mon compteur suite à
une résiliation de ma part. Évidemment, je n’avais fait aucune demande de
ce style. Pendant ma conversation téléphonique avec une responsable, j’ai
appris qu’ils s’étaient basés sur un e-mail sans prendre la peine de vérifier,
je n’avais même pas reçu d’appel de leur part. Je ne vous cache pas ma
colère au téléphone : juste se baser sur un faux e-mail, quel manque de
professionnalisme ! Imaginez si je n’étais pas chez moi ce jour-là, je me
serais peut-être retrouvé sans eau pendant un laps de temps, comme si je
n’avais que ça à faire.
C’est alors que j’ai pris les devants concernant l’électricité en
contactant directement la compagnie. Une demande avait été faite, mais elle
n’a pas été prise en compte. Ouf, c’était toujours ça.
Mes harceleurs se sont également attaqués à une société possédant des
salles de sports. Depuis l’année dernière, je me suis lancé dans un
programme de musculation afin de devenir musclé. Pour arriver à un
résultat convaincant, il faut du temps et beaucoup de motivation.
Après avoir commencé à présenter mes premiers résultats aux abonnés,
les toxiques n’étaient pas satisfaits de ça, car ils ne voulaient pas que je
devienne musclé, en bref, ils veulent que je ne réussisse rien dans la vie.
Après une tentative de piratage de mon compte, ils sont passés à
l’étape supérieure en se faisant passer pour mes frères et moi, la salle de
sport avait reçu des messages du style :
— Si vous ne résiliez pas mon abonnement annuel, mes frères et moi
allons saccager vos salles de sport.
Les gérants étaient venus me voir pendant une séance de sport sans que
je sois au courant de tout ça. Je me demandais « c’est quoi ça encore ? »,
mais après une longue discussion, ils avaient compris que c’était de
l’usurpation d’identité.
Mais ça ne s’arrête pas là, un peu plus tard, les gérants me choppent
une nouvelle fois en me rappelant qu’ils ne toléreront aucun écart de
conduite de ma part envers les autres sportifs.
Qu’est-ce qu’il s’est passé encore ? Cette fois-ci, mes harceleurs se
sont fait passer pour des membres de la salle de musculation et ils s’étaient
plaints de mon comportement au siège de la société. Bien entendu, j’ai
expliqué aux gérants que je ne viens pas à la salle pour draguer, mais pour
faire du sport.
Finalement, les gérants avaient des doutes sur ces accusations sachant
que je suis quelqu’un de sérieux et de cordial en plus d’être tout le temps
dans ma bulle lors de mes séances.
Il est vrai que je ne vous ai toujours pas parlé d’un phénomène qui
touche beaucoup de vidéastes. Venu tout droit des Etats-Unis, il s’agit du
swatting, pratique dont le but est d’appeler les forces de l’ordre pour qu’ils
interviennent pendant le live d’un vidéaste.
La première fois que cela m’est arrivé, je n’étais plus en direct, ils ont
débarqué chez moi cagoulés et armés jusqu’aux dents, ils devaient être une
vingtaine dans le but de me coffrer : la police, la BAC, les gendarmes en
renfort ainsi que le raid, il ne manquait plus que les hélicos et la catapulte.
La raison de leur présence ? Ils avaient reçu un appel de ma part
comme quoi j’aurais fait une prise d’otage dans mon immeuble en plus d’un
appel de la part d’un autre résident, témoin de la scène. Tout ça n’était
qu’un coup monté de la part de mes harceleurs qui ont utilisé une technique
informatique pour que les appels passés soient en provenance de mon
portable et du téléphone de l’autre résident (qui était un cabinet médical).
Après un interrogatoire sur place avec les poignets menottés, plus une
fouille complète de mon appartement, les forces de l’ordre avaient compris
qu’ils s’étaient fait rouler dans la farine. Cependant, j’ai dû aller au
commissariat pour apporter plus de détails et ainsi porter plainte pour
usurpation d’identité.
Par la suite, j’ai subi un deuxième swatting, certes moins agressif, mais
toujours aussi chiant pour moi et pour les forces de l’ordre. La raison de
leur présence était cette fois-ci un appel de ma part avec la ferme intention
de faire exploser l’immeuble à l’aide du gaz de ville. C’est pour cela que les
pompiers étaient présents, mais dès qu’ils avaient remarqué que je n’étais
pas au gaz de ville, ils avaient compris que c’était un canular.
Et j’ai subi un troisième swatting, enfin pas vraiment, c’était juste une
patrouille qui vérifiait si l’appel qu’il avait reçu de ma part comme quoi
j’étais enfermé dans ma salle de bain en compagnie de trois voleurs était
vrai ou pas.
Oui, il est vrai que les forces de l’ordre avaient tenté de me contacter
sur mon téléphone portable avant de se déplacer, mais souvenez-vous de ce
que je vous disais lors d’un précédent chapitre. Depuis que mon portable
avait fuité, j’avais bloqué tous les numéros privés et je ne prêtais pas
attention aux numéros inconnus, surtout que mes harceleurs tentaient de me
contacter pendant un live. Ajoutons à cela qu’un harceleur s’était fait passer
pour un policier de ma ville. Comment j’ai su ça ? En vérifiant le numéro de
téléphone, certes c’était celui du commissariat de ma ville, mais c’était
l’ancien, le commissariat avait déménagé et le numéro précisé sur Google
n’était pas encore à jour. Au courant de la supercherie, j’avais demandé à
l’usurpateur son numéro de matricule et comme par hasard, on me
raccroche au nez. Depuis, mes harceleurs n’ont plus osé se faire passer pour
les forces de l’ordre.
J’ai eu de la chance que tout se soit bien passé durant ces interventions,
car cela aurait pu tourner au drame si j’avais agi maladroitement.
Grâce à l’informatique, se faire passer pour vous est devenu un
véritable jeu d’enfant !

marcus, je lai vu y a peu sur ff7 remake avec un cosplay ridicule, jai trouver sa malaisant
franchement, quil arete ses live, c'est ringuard son truc

Louis-Ferdinand Céline en sueur devant les talents d'écrivain du K.

C’est le néant son livre si on peut appeler ça comme ça