[ALERTE đź”´] L'ESPRIT n'est pas MATERIEL !!! đź§
SuppriméLe 05 juin 2022 à 15:26:55 Ariairtoute a écrit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:25:46 :
Pas cramée la pubLe 05 juin 2022 à 15:25:55 :
4:58: le deuxième argument est invérifiable, aucun intérêt doncOsef l'argument de la vidéo s'appuie pas sur lui, c'est un état des lieux
C'est pas un état des lieu, le mec se base sur de la philo pour "démontrer l'immatérialité de l'esprit"
Déjà il faut définir "l'esprit" pas juste "donner des aspects" ensuite prouver son existence, ce qu'il ne fait pas, ensuite sans un passage par les neurosciences il peut bien faire une vidéo de 10h ça changera rien en terme de preuve
Le 05 juin 2022 Ă 15:30:45 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:26:55 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:25:46 :
Pas cramée la pubLe 05 juin 2022 à 15:25:55 :
4:58: le deuxième argument est invérifiable, aucun intérêt doncOsef l'argument de la vidéo s'appuie pas sur lui, c'est un état des lieux
C'est pas un état des lieu, le mec se base sur de la philo pour "démontrer l'immatérialité de l'esprit"
Déjà il faut définir "l'esprit" pas juste "donner des aspects" ensuite prouver son existence, ce qu'il ne fait pas, ensuite sans un passage par les neurosciences il peut bien faire une vidéo de 10h ça changera rien en terme de preuve
Le 05 juin 2022 Ă 15:30:45 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:26:55 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:25:46 :
Pas cramée la pubLe 05 juin 2022 à 15:25:55 :
4:58: le deuxième argument est invérifiable, aucun intérêt doncOsef l'argument de la vidéo s'appuie pas sur lui, c'est un état des lieux
C'est pas un état des lieu, le mec se base sur de la philo pour "démontrer l'immatérialité de l'esprit"
Déjà il faut définir "l'esprit" pas juste "donner des aspects" ensuite prouver son existence, ce qu'il ne fait pas, ensuite sans un passage par les neurosciences il peut bien faire une vidéo de 10h ça changera rien en terme de preuve
Le 05 juin 2022 Ă 15:33:28 Ariairtoute a Ă©crit :
Le mec mate l'intro, 4 minutes de vidéo, ça a même pas abordé l'argument de la vidéo et il croit réfuter quoi que ce soit
Aucune source scientifique dans les sources citées, quel intérêt alors de faire croire que quoique-ce soit a été démontré?
Le 05 juin 2022 Ă 15:36:02 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:33:28 Ariairtoute a Ă©crit :
Le mec mate l'intro, 4 minutes de vidéo, ça a même pas abordé l'argument de la vidéo et il croit réfuter quoi que ce soitAucune source scientifique dans les sources citées, quel intérêt alors de faire croire que quoique-ce soit a été démontré?
Ou comment repérer tout de suite un demi-habile à <120 de QI
Le scientisme, ou l'idée que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances", et que la philosophie ne serait donc qu'un repère de mecs qui discutent en boucle et se touchent la nouille sans jamais rien démontrer ni apprendre, se réfute tout seul
Car mĂŞme s'il Ă©tait vrai il serait faux et inconnaissable :
I) Thèse : La science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances
II) La thèse de la prémisse I) n'a pas été apprise par des moyens scientifiques
Conclusion : Donc selon la thèse de la prémisse I), on ne peut pas savoir I)
La vérité c'est qu'il est tout simplement impossible de faire de la science sans philosophie
Car la science présuppose bon nombre de concepts qui ne sont pas empiriques mais philosophiques (plus exactement métaphysiques, comme les concepts de "cause", "d'effet", de "méthode", etc.).
En fait, la philosophie est au début, et à la fin (pour l'interprétation) de toute démarche scientifique, car la rationalité englobe la méthode scientifique
Ce que le scientiste veut faire, c’est dire que les sciences empiriques représentent un domaine autonome d’enquête rationnelle, et le seul qui génère des connaissances à l’exclusion des domaines comme la philosophie, la théologie, etc.
Sauf que l’idée que les sciences empiriques soient un domaine d’enquête rationnelle autonome pose de sérieux problèmes. Par exemple, une chose que les sciences empiriques ne peuvent pas faire, c’est dire pourquoi elles sont une enquête rationnelle.
Si elles le pouvaient, elles éviteraient la question puisque leur rationalité, qui est la chose à prouver, devrait d’abord être présumée pour le démontrer.
Comme je l'ai dit, les sciences empiriques importent également de nombreux concepts tels que « existence », « cause », « objet physique », « changement », « nature », qui nécessitent un point de vue extra-scientifique pour être établis, comme la métaphysique ou la philosophie de la nature.
En outre, les sciences empiriques ne peuvent pas se prononcer sur certaines questions concernant les objets posés par leurs théories, par exemple : « est-ce que le réalisme est vrai ? », ou « est-ce que l’instrumentalisme est vrai ? », ou quoi que ce soit d’autre. C’est ici le terrain de la philosophie des sciences, et non de la science empirique.
À mon avis, les scientistes et les naturalistes doivent assumer un certain degré de réalisme scientifique s’ils veulent faire leurs revendications, et la position réaliste doit être établie au niveau de la philosophie des sciences et non de la science empirique. Les sciences empiriques ne peuvent pas non plus dire si le réalisme en général est vrai ou faux, c’est-à -dire s’il existe des objets abstraits comme les universaux, les propositions, etc.
C’est une autre question qui doit être débattue au niveau de la métaphysique, et non des sciences empiriques, mais qui a une incidence directe sur ce que nous disons que les sciences empiriques font ; soit qu’elles étudient des essences ou natures réelles, comme le suggérerait le réalisme, soit des choses radicalement individualisées, sans essence ni nature communes, qui se regroupent seulement sous un nom commun, comme le suggérerait le nominalisme, soit quelque chose d’autre.
Les sciences empiriques ne répondent pas à ces questions et ne peuvent même pas, en principe, y répondre, car ces questions sont logiquement antérieures à toute recherche empirique ; c’est-à -dire que l’on doit d’abord avoir une réponse avant de commencer à faire des affirmations sur la nature exacte de sa recherche et de ce qu’elle apporte.
Car la recherche scientifique elle-même repose sur un certain nombre d’hypothèses philosophiques : qu’il existe un monde objectif extérieur à l’esprit des scientifiques ; que ce monde est régi par des régularités causales ; que l’intellect humain peut découvrir et décrire avec précision ces régularités ; et ainsi de suite. Puisque la science présuppose ces choses, elle ne peut pas tenter de les justifier sans argumenter en rond.
Et si elle ne peut même pas établir qu’elle est une forme d’enquête fiable, elle peut difficilement établir qu’elle en est la seule forme fiable. Ces deux tâches nécessiteraient de « sortir » complètement de la science et de découvrir à partir d’un point de vue extra-scientifique que la science transmet une image exacte de la réalité – et dans le cas du scientisme, que seule la science le fait.
Il y a aussi la question de savoir comment interpréter ce que la science nous dit sur le monde. Par exemple, le monde est-il fondamentalement constitué de substances ou d’événements ? Qu’est-ce qu’une « cause » ? N’y en a-t-il qu’une seule sorte ? Aristote soutenait qu’il y en avait au moins quatre. Quelle est la nature des universaux auxquels les lois scientifiques font référence – les concepts comme le quark, l’électron, l’atome, etc. Existent-ils en plus des choses particulières qui les instancient ? Les découvertes scientifiques peuvent éclairer ces questions métaphysiques, mais ne peuvent jamais y répondre complètement.
Donc, si la science doit s’appuyer sur la philosophie, à la fois pour justifier ses présupposés et pour interpréter ses résultats, la fausseté du scientisme semble doublement assurée.
Comme le conclut le philosophe John Kekes (lui-même un laïc confirmé) :
Le 05 juin 2022 Ă 15:30:45 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:26:55 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:25:46 :
Pas cramée la pubLe 05 juin 2022 à 15:25:55 :
4:58: le deuxième argument est invérifiable, aucun intérêt doncOsef l'argument de la vidéo s'appuie pas sur lui, c'est un état des lieux
C'est pas un état des lieu, le mec se base sur de la philo pour "démontrer l'immatérialité de l'esprit"
Déjà il faut définir "l'esprit" pas juste "donner des aspects" ensuite prouver son existence, ce qu'il ne fait pas, ensuite sans un passage par les neurosciences il peut bien faire une vidéo de 10h ça changera rien en terme de preuve
Avortin justement si l'esprit est immatériel il ne peut pas être étudié par la neuroscience
Le 05 juin 2022 Ă 15:37:24 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:30:45 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:26:55 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:25:46 :
Pas cramée la pubLe 05 juin 2022 à 15:25:55 :
4:58: le deuxième argument est invérifiable, aucun intérêt doncOsef l'argument de la vidéo s'appuie pas sur lui, c'est un état des lieux
C'est pas un état des lieu, le mec se base sur de la philo pour "démontrer l'immatérialité de l'esprit"
Déjà il faut définir "l'esprit" pas juste "donner des aspects" ensuite prouver son existence, ce qu'il ne fait pas, ensuite sans un passage par les neurosciences il peut bien faire une vidéo de 10h ça changera rien en terme de preuve
Avortin justement si l'esprit est immatériel il ne peut pas être étudié par la neuroscience
Le feed pas il a même pas regardé la vidéo, elle répond littéralement à toutes ses objections de golem
Le 05 juin 2022 Ă 15:37:03 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:36:02 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:33:28 Ariairtoute a Ă©crit :
Le mec mate l'intro, 4 minutes de vidéo, ça a même pas abordé l'argument de la vidéo et il croit réfuter quoi que ce soitAucune source scientifique dans les sources citées, quel intérêt alors de faire croire que quoique-ce soit a été démontré?
Ou comment repérer tout de suite un demi-habile à <120 de QI
Le scientisme, ou l'idée que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances", et que la philosophie ne serait donc qu'un repère de mecs qui discutent en boucle et se touchent la nouille sans jamais rien démontrer ni apprendre, se réfute tout seul
Car mĂŞme s'il Ă©tait vrai il serait faux et inconnaissable :
I) Thèse : La science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances
II) La thèse de la prémisse I) n'a pas été apprise par des moyens scientifiquesaucun papier scientifique ne conclut que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances"
Conclusion : Donc selon la thèse de la prémisse I), on ne peut pas savoir I)La vérité c'est qu'il est tout simplement impossible de faire de la science sans philosophie
Car la science présuppose bon nombre de concepts qui ne sont pas empiriques mais philosophiques (plus exactement métaphysiques, comme les concepts de "cause", "d'effet", de "méthode", etc.).
En fait, la philosophie est au début, et à la fin (pour l'interprétation) de toute démarche scientifique, car la rationalité englobe la méthode scientifique
Ce que le scientiste veut faire, c’est dire que les sciences empiriques représentent un domaine autonome d’enquête rationnelle, et le seul qui génère des connaissances à l’exclusion des domaines comme la philosophie, la théologie, etc.
Sauf que l’idée que les sciences empiriques soient un domaine d’enquête rationnelle autonome pose de sérieux problèmes. Par exemple, une chose que les sciences empiriques ne peuvent pas faire, c’est dire pourquoi elles sont une enquête rationnelle.
Si elles le pouvaient, elles éviteraient la question puisque leur rationalité, qui est la chose à prouver, devrait d’abord être présumée pour le démontrer.
Comme je l'ai dit, les sciences empiriques importent également de nombreux concepts tels que « existence », « cause », « objet physique », « changement », « nature », qui nécessitent un point de vue extra-scientifique pour être établis, comme la métaphysique ou la philosophie de la nature.
En outre, les sciences empiriques ne peuvent pas se prononcer sur certaines questions concernant les objets posés par leurs théories, par exemple : « est-ce que le réalisme est vrai ? », ou « est-ce que l’instrumentalisme est vrai ? », ou quoi que ce soit d’autre. C’est ici le terrain de la philosophie des sciences, et non de la science empirique.
À mon avis, les scientistes et les naturalistes doivent assumer un certain degré de réalisme scientifique s’ils veulent faire leurs revendications, et la position réaliste doit être établie au niveau de la philosophie des sciences et non de la science empirique. Les sciences empiriques ne peuvent pas non plus dire si le réalisme en général est vrai ou faux, c’est-à -dire s’il existe des objets abstraits comme les universaux, les propositions, etc.
C’est une autre question qui doit être débattue au niveau de la métaphysique, et non des sciences empiriques, mais qui a une incidence directe sur ce que nous disons que les sciences empiriques font ; soit qu’elles étudient des essences ou natures réelles, comme le suggérerait le réalisme, soit des choses radicalement individualisées, sans essence ni nature communes, qui se regroupent seulement sous un nom commun, comme le suggérerait le nominalisme, soit quelque chose d’autre.
Les sciences empiriques ne répondent pas à ces questions et ne peuvent même pas, en principe, y répondre, car ces questions sont logiquement antérieures à toute recherche empirique ; c’est-à -dire que l’on doit d’abord avoir une réponse avant de commencer à faire des affirmations sur la nature exacte de sa recherche et de ce qu’elle apporte.
Car la recherche scientifique elle-même repose sur un certain nombre d’hypothèses philosophiques : qu’il existe un monde objectif extérieur à l’esprit des scientifiques ; que ce monde est régi par des régularités causales ; que l’intellect humain peut découvrir et décrire avec précision ces régularités ; et ainsi de suite. Puisque la science présuppose ces choses, elle ne peut pas tenter de les justifier sans argumenter en rond.
Et si elle ne peut même pas établir qu’elle est une forme d’enquête fiable, elle peut difficilement établir qu’elle en est la seule forme fiable. Ces deux tâches nécessiteraient de « sortir » complètement de la science et de découvrir à partir d’un point de vue extra-scientifique que la science transmet une image exacte de la réalité – et dans le cas du scientisme, que seule la science le fait.
Il y a aussi la question de savoir comment interpréter ce que la science nous dit sur le monde. Par exemple, le monde est-il fondamentalement constitué de substances ou d’événements ? Qu’est-ce qu’une « cause » ? N’y en a-t-il qu’une seule sorte ? Aristote soutenait qu’il y en avait au moins quatre. Quelle est la nature des universaux auxquels les lois scientifiques font référence – les concepts comme le quark, l’électron, l’atome, etc. Existent-ils en plus des choses particulières qui les instancient ? Les découvertes scientifiques peuvent éclairer ces questions métaphysiques, mais ne peuvent jamais y répondre complètement.
Donc, si la science doit s’appuyer sur la philosophie, à la fois pour justifier ses présupposés et pour interpréter ses résultats, la fausseté du scientisme semble doublement assurée.
Comme le conclut le philosophe John Kekes (lui-même un laïc confirmé) :
Tu peux très bien philosopher sur des bases scientifiques solides, mais autrement ça ne vaut pas grand chose
Quand au pavé que t'as évidemment c/c, je ne vais pas me fatiguer à le lire, de toute façon topic qui dérive sur la religion = 410, je débat même plus avec le théix du coup
Le 05 juin 2022 Ă 15:39:53 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:37:03 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:36:02 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:33:28 Ariairtoute a Ă©crit :
Le mec mate l'intro, 4 minutes de vidéo, ça a même pas abordé l'argument de la vidéo et il croit réfuter quoi que ce soitAucune source scientifique dans les sources citées, quel intérêt alors de faire croire que quoique-ce soit a été démontré?
Ou comment repérer tout de suite un demi-habile à <120 de QI
Le scientisme, ou l'idée que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances", et que la philosophie ne serait donc qu'un repère de mecs qui discutent en boucle et se touchent la nouille sans jamais rien démontrer ni apprendre, se réfute tout seul
Car mĂŞme s'il Ă©tait vrai il serait faux et inconnaissable :
I) Thèse : La science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances
II) La thèse de la prémisse I) n'a pas été apprise par des moyens scientifiquesaucun papier scientifique ne conclut que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances"
Conclusion : Donc selon la thèse de la prémisse I), on ne peut pas savoir I)La vérité c'est qu'il est tout simplement impossible de faire de la science sans philosophie
Car la science présuppose bon nombre de concepts qui ne sont pas empiriques mais philosophiques (plus exactement métaphysiques, comme les concepts de "cause", "d'effet", de "méthode", etc.).
En fait, la philosophie est au début, et à la fin (pour l'interprétation) de toute démarche scientifique, car la rationalité englobe la méthode scientifique
Ce que le scientiste veut faire, c’est dire que les sciences empiriques représentent un domaine autonome d’enquête rationnelle, et le seul qui génère des connaissances à l’exclusion des domaines comme la philosophie, la théologie, etc.
Sauf que l’idée que les sciences empiriques soient un domaine d’enquête rationnelle autonome pose de sérieux problèmes. Par exemple, une chose que les sciences empiriques ne peuvent pas faire, c’est dire pourquoi elles sont une enquête rationnelle.
Si elles le pouvaient, elles éviteraient la question puisque leur rationalité, qui est la chose à prouver, devrait d’abord être présumée pour le démontrer.
Comme je l'ai dit, les sciences empiriques importent également de nombreux concepts tels que « existence », « cause », « objet physique », « changement », « nature », qui nécessitent un point de vue extra-scientifique pour être établis, comme la métaphysique ou la philosophie de la nature.
En outre, les sciences empiriques ne peuvent pas se prononcer sur certaines questions concernant les objets posés par leurs théories, par exemple : « est-ce que le réalisme est vrai ? », ou « est-ce que l’instrumentalisme est vrai ? », ou quoi que ce soit d’autre. C’est ici le terrain de la philosophie des sciences, et non de la science empirique.
À mon avis, les scientistes et les naturalistes doivent assumer un certain degré de réalisme scientifique s’ils veulent faire leurs revendications, et la position réaliste doit être établie au niveau de la philosophie des sciences et non de la science empirique. Les sciences empiriques ne peuvent pas non plus dire si le réalisme en général est vrai ou faux, c’est-à -dire s’il existe des objets abstraits comme les universaux, les propositions, etc.
C’est une autre question qui doit être débattue au niveau de la métaphysique, et non des sciences empiriques, mais qui a une incidence directe sur ce que nous disons que les sciences empiriques font ; soit qu’elles étudient des essences ou natures réelles, comme le suggérerait le réalisme, soit des choses radicalement individualisées, sans essence ni nature communes, qui se regroupent seulement sous un nom commun, comme le suggérerait le nominalisme, soit quelque chose d’autre.
Les sciences empiriques ne répondent pas à ces questions et ne peuvent même pas, en principe, y répondre, car ces questions sont logiquement antérieures à toute recherche empirique ; c’est-à -dire que l’on doit d’abord avoir une réponse avant de commencer à faire des affirmations sur la nature exacte de sa recherche et de ce qu’elle apporte.
Car la recherche scientifique elle-même repose sur un certain nombre d’hypothèses philosophiques : qu’il existe un monde objectif extérieur à l’esprit des scientifiques ; que ce monde est régi par des régularités causales ; que l’intellect humain peut découvrir et décrire avec précision ces régularités ; et ainsi de suite. Puisque la science présuppose ces choses, elle ne peut pas tenter de les justifier sans argumenter en rond.
Et si elle ne peut même pas établir qu’elle est une forme d’enquête fiable, elle peut difficilement établir qu’elle en est la seule forme fiable. Ces deux tâches nécessiteraient de « sortir » complètement de la science et de découvrir à partir d’un point de vue extra-scientifique que la science transmet une image exacte de la réalité – et dans le cas du scientisme, que seule la science le fait.
Il y a aussi la question de savoir comment interpréter ce que la science nous dit sur le monde. Par exemple, le monde est-il fondamentalement constitué de substances ou d’événements ? Qu’est-ce qu’une « cause » ? N’y en a-t-il qu’une seule sorte ? Aristote soutenait qu’il y en avait au moins quatre. Quelle est la nature des universaux auxquels les lois scientifiques font référence – les concepts comme le quark, l’électron, l’atome, etc. Existent-ils en plus des choses particulières qui les instancient ? Les découvertes scientifiques peuvent éclairer ces questions métaphysiques, mais ne peuvent jamais y répondre complètement.
Donc, si la science doit s’appuyer sur la philosophie, à la fois pour justifier ses présupposés et pour interpréter ses résultats, la fausseté du scientisme semble doublement assurée.
Comme le conclut le philosophe John Kekes (lui-même un laïc confirmé) :
Tu peux très bien philosopher sur des bases scientifiques solides, mais autrement ça ne vaut pas grand chose
Quand au pavé que t'as évidemment c/c, je ne vais pas me fatiguer à le lire, de toute façon topic qui dérive sur la religion = 410, je débat même plus avec le théix du coup
Le 05 juin 2022 Ă 15:40:12 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:39:53 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:37:03 Ariairtoute a Ă©crit :
Le 05 juin 2022 Ă 15:36:02 :
Le 05 juin 2022 Ă 15:33:28 Ariairtoute a Ă©crit :
Le mec mate l'intro, 4 minutes de vidéo, ça a même pas abordé l'argument de la vidéo et il croit réfuter quoi que ce soitAucune source scientifique dans les sources citées, quel intérêt alors de faire croire que quoique-ce soit a été démontré?
Ou comment repérer tout de suite un demi-habile à <120 de QI
Le scientisme, ou l'idée que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances", et que la philosophie ne serait donc qu'un repère de mecs qui discutent en boucle et se touchent la nouille sans jamais rien démontrer ni apprendre, se réfute tout seul
Car mĂŞme s'il Ă©tait vrai il serait faux et inconnaissable :
I) Thèse : La science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances
II) La thèse de la prémisse I) n'a pas été apprise par des moyens scientifiquesaucun papier scientifique ne conclut que "la science est le seul moyen valide d'acquérir des connaissances"
Conclusion : Donc selon la thèse de la prémisse I), on ne peut pas savoir I)La vérité c'est qu'il est tout simplement impossible de faire de la science sans philosophie
Car la science présuppose bon nombre de concepts qui ne sont pas empiriques mais philosophiques (plus exactement métaphysiques, comme les concepts de "cause", "d'effet", de "méthode", etc.).
En fait, la philosophie est au début, et à la fin (pour l'interprétation) de toute démarche scientifique, car la rationalité englobe la méthode scientifique
Ce que le scientiste veut faire, c’est dire que les sciences empiriques représentent un domaine autonome d’enquête rationnelle, et le seul qui génère des connaissances à l’exclusion des domaines comme la philosophie, la théologie, etc.
Sauf que l’idée que les sciences empiriques soient un domaine d’enquête rationnelle autonome pose de sérieux problèmes. Par exemple, une chose que les sciences empiriques ne peuvent pas faire, c’est dire pourquoi elles sont une enquête rationnelle.
Si elles le pouvaient, elles éviteraient la question puisque leur rationalité, qui est la chose à prouver, devrait d’abord être présumée pour le démontrer.
Comme je l'ai dit, les sciences empiriques importent également de nombreux concepts tels que « existence », « cause », « objet physique », « changement », « nature », qui nécessitent un point de vue extra-scientifique pour être établis, comme la métaphysique ou la philosophie de la nature.
En outre, les sciences empiriques ne peuvent pas se prononcer sur certaines questions concernant les objets posés par leurs théories, par exemple : « est-ce que le réalisme est vrai ? », ou « est-ce que l’instrumentalisme est vrai ? », ou quoi que ce soit d’autre. C’est ici le terrain de la philosophie des sciences, et non de la science empirique.
À mon avis, les scientistes et les naturalistes doivent assumer un certain degré de réalisme scientifique s’ils veulent faire leurs revendications, et la position réaliste doit être établie au niveau de la philosophie des sciences et non de la science empirique. Les sciences empiriques ne peuvent pas non plus dire si le réalisme en général est vrai ou faux, c’est-à -dire s’il existe des objets abstraits comme les universaux, les propositions, etc.
C’est une autre question qui doit être débattue au niveau de la métaphysique, et non des sciences empiriques, mais qui a une incidence directe sur ce que nous disons que les sciences empiriques font ; soit qu’elles étudient des essences ou natures réelles, comme le suggérerait le réalisme, soit des choses radicalement individualisées, sans essence ni nature communes, qui se regroupent seulement sous un nom commun, comme le suggérerait le nominalisme, soit quelque chose d’autre.
Les sciences empiriques ne répondent pas à ces questions et ne peuvent même pas, en principe, y répondre, car ces questions sont logiquement antérieures à toute recherche empirique ; c’est-à -dire que l’on doit d’abord avoir une réponse avant de commencer à faire des affirmations sur la nature exacte de sa recherche et de ce qu’elle apporte.
Car la recherche scientifique elle-même repose sur un certain nombre d’hypothèses philosophiques : qu’il existe un monde objectif extérieur à l’esprit des scientifiques ; que ce monde est régi par des régularités causales ; que l’intellect humain peut découvrir et décrire avec précision ces régularités ; et ainsi de suite. Puisque la science présuppose ces choses, elle ne peut pas tenter de les justifier sans argumenter en rond.
Et si elle ne peut même pas établir qu’elle est une forme d’enquête fiable, elle peut difficilement établir qu’elle en est la seule forme fiable. Ces deux tâches nécessiteraient de « sortir » complètement de la science et de découvrir à partir d’un point de vue extra-scientifique que la science transmet une image exacte de la réalité – et dans le cas du scientisme, que seule la science le fait.
Il y a aussi la question de savoir comment interpréter ce que la science nous dit sur le monde. Par exemple, le monde est-il fondamentalement constitué de substances ou d’événements ? Qu’est-ce qu’une « cause » ? N’y en a-t-il qu’une seule sorte ? Aristote soutenait qu’il y en avait au moins quatre. Quelle est la nature des universaux auxquels les lois scientifiques font référence – les concepts comme le quark, l’électron, l’atome, etc. Existent-ils en plus des choses particulières qui les instancient ? Les découvertes scientifiques peuvent éclairer ces questions métaphysiques, mais ne peuvent jamais y répondre complètement.
Donc, si la science doit s’appuyer sur la philosophie, à la fois pour justifier ses présupposés et pour interpréter ses résultats, la fausseté du scientisme semble doublement assurée.
Comme le conclut le philosophe John Kekes (lui-même un laïc confirmé) :
Tu peux très bien philosopher sur des bases scientifiques solides, mais autrement ça ne vaut pas grand chose
Quand au pavé que t'as évidemment c/c, je ne vais pas me fatiguer à le lire, de toute façon topic qui dérive sur la religion = 410, je débat même plus avec le théix du coup
Tu peux bien penser ça mais ça ne changera rien à l'absence totale de preuve que l'esprit est immatériel
Données du topic
- Auteur
- Ariairtoute
- Date de création
- 5 juin 2022 Ă 15:18:31
- Date de suppression
- 5 juin 2022 Ă 16:12:41
- Supprimé par
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