[Participatif] VOUS êtes le héros !
SuppriméVous visez rapidement et tirez. La balle l'atteint en pleine poitrine, et il s'effondre
Comprenant qu'il n'y a pas d'issue de ce côté, la foule reflue et se dirige vers la partie des jardins tenue par la Garde suisse.
De loin, vous voyez que les Suisses ne tirent pas, et c'est en se faufilant entre leurs rangs que les manifestants s'échappent du piège où ils étaient enfermés. Lorsque les jardins du Palais-Royal ont enfin retrouvé leur calme, on vous donne l'ordre de ramener vos hommes à la caserne.
Quand vous traversez la ville à la tête de votre compagnie, les rues parisiennes vous semblent beaucoup moins sûres qu'au début de la matinée.
Pendant près de deux jours, votre compagnie est consignée à la caserne. Le bruit court que le petit peuple de Paris se serait rendu maître de la rue, et vous savez que ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne soyez appelé à intervenir. Effectivement, le matin du 14 juillet, vous êtes convoqué dans le bureau du colonel. Le cœur battant, vous vous dites que le moment de faire vos preuves est peut-être arrivé.
— On nous signale qu'une foule nombreuse se dirige vers l'hôtel des Invalides, vous annonce le colonel. Comme vous le savez, ses caves abritent un important dépôt d'armes. Conduisez votre compagnie sur place pour renforcer la garnison. Vous le saluez, faites demi-tour, sortez du bureau du colonel et donnez l'ordre à votre sergent de rassembler les hommes avec l'équipement complet. Quelques minutes plus tard, toute la compagnie est au garde-à-vous.
— Soldats, la populace menace la sécurité de Paris et l'honneur du roi. En ce moment même, elle marche sur l'armurerie. Nous allons de ce pas prêter main-forte à la garnison
Vous montez à cheval et sortez de la caserne à la tête de vos
hommes.
En chevauchant dans les rues de la capitale à la tête de vos hommes, vous vous rendez compte que la tension est à son comble.
La mauvaise humeur que vous aviez observée dans la foule du Palais-Royal s'est multipliée par mille. L'envie vous démange de donner une bonne leçon à cette racaille indisciplinée mais vous avez une mission à remplir et vous continuez votre chemin, les yeux fixés droit devant vous.
Soudain, une clameur retentit derrière votre dos. Vous tirez sur les rênes pour arrêter votre cheval et vous vous retournez sur votre selle. L'arrière de la colonne semble se désagréger.
Votre fidèle caporal lui-même paraît avoir pris le large. Vous vous rendez compte que seule votre présence empêche le reste de vos soldats de déserter
Allez-vous :
1) Traquer les déserteurs ?
2) Continuez votre route vers l'armurerie ?
L'esplanade des Invalides est jonchée de cadavres. Les portes de l'armurerie pendent, arrachées de leurs gonds, et, sous vos yeux, de la fumée commence à s'échapper de l'édifice. Vous arrivez trop tard.
Vous faites signe à vos hommes de regarder s'il reste des survivants. En vous approchant à cheval des grilles, vous voyez un corps en uniforme remuer légèrement. Vous mettez pied à terre et vous vous approchez de lui. Le pauvre diable gémit. Vous accroupissant à côté de lui, vous approchez votre gourde de ses lèvres. Il boit avidement.
— Vous vous êtes courageusement battu, mon ami, dites-vous. Quand les émeutiers vous ont-ils attaqués ! Et de quel côté sont-ils partis ?
Faiblement, d'une voix torturée par la souffrance, il parvient à vous expliquer que la populace se dirige maintenant vers la Bastille et qu'elle n'est partie que depuis quelques minutes. L'un de vos hommes vient en courant vous informer que l'armurerie a été pillée. Comprenant que la populace, maintenant armée, a dû décider de prendre la prison d'assaut et de libérer les détenus, vous rassemblez rapidement vos hommes.
Vous sautez en selle et quittez l'armurerie à la tête de votre compagnie.
Suivi de près par vos hommes, vous arrivez place de la Bastille. La populace a déjà mis le siège autour de la prison, et la foule s'accroît de minute en minute.
Le choix qui s'offre à vous est simple :
1) Vous frayer un chemin à travers la cohue
2) Embusquer dans l'un des immeubles donnant sur la place et prêter main-forte à la garnison encerclée par un tir de harcèlement
Vous faites entrer vos hommes dans la boutique d'un fabricant de chandelles, de l'autre côté de la place, face à la Bastille. Là, vous grimpez rapidement l'escalier, en dépit des protestations du boutiquier craintivement réfugié derrière son comptoir, et vous déployez votre petite troupe devant les fenêtres du dernier étage.
D'un coup de crosse de pistolet, vous fracassez une croisée en faisant pleuvoir des éclats de verre sur le pavé irrégulier de la chaussée. Ce ne sont pas les cibles qui manquent, et vous ouvrez posément le feu sur la populace agglutinée autour du portail de la prison qui vous fait face.
Vos hommes canardent la foule par les autres fenêtres. Quelques manifestants, parmi les plus
proches, tentent de riposter, mais ils sont rapidement éliminés par vos tireurs d'élite. D'autres essayent sans grande conviction de pénétrer dans la boutique du rez-de-chaussée, mais votre sergent y a posté des hommes pour empêcher toute intrusion, et ils sont facilement repoussés.
Malgré l'aide que vos tirailleurs apportent aux défenseurs de la forteresse, les émeutiers amènent un chariot lourdement chargé devant le portail et s'en servent comme d'un bélier pour l'enfoncer. A la troisième tentative, la porte cède, et la populace s'engouffre dans la brèche. La Bastille est prise.
Le sort de ses occupants semble désormais réglé, et vous devez veiller à la sécurité de vos propres hommes. Ayant atteint son objectif, la foule risque maintenant de se retourner contre vous. Aussi, après avoir commandé à vos soldats de poursuivre un tir de harcèlement, vous mettez-vous en quête d'une autre issue.
La place sur laquelle donne la maison est une voie de repli trop exposée. A l'arrière du bâtiment, une petite porte donne sur un passage qui, pour l'instant, paraît relativement sûr, mais peut-être pas pour longtemps.
Vous remontez à l'étage supérieur ; vous devez maintenant prendre une décision :
1) Évacuer vos hommes par la porte du passage
2) Les faire attaquer les émeutiers
Le 30 mai 2022 à 01:02:19 :
Bon tant pis je vais arrêter si il y a toujours que deux personnes qui participent
Tu écris bien clé, fais ça quand il y aura plus de monde et le topic ne bidera pas + mp si tu le fais
Bah bonne nuit du coup
Données du topic
- Auteur
- BigBirate
- Date de création
- 30 mai 2022 à 00:08:57
- Date de suppression
- 30 mai 2022 à 01:12:59
- Supprimé par
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