cette AUTRICE écrit un livre SANS AUCUN mot MASCULIN
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" Imaginez un roman où les mots masculins sont bannis de la narration. Où les noms communs féminins règnent en maîtres(ses), comme les héroïnes de ce roman insolite. C’est le parti qu’a pris Laurence Qui-Elle, auteure du livre La Masculine, parue aux Éditions du Net. Rencontre avec une écrivaine engagée.
La Masculine, un livre étonnant qui donne des envies espiègles, trouver la faille dans une narration 100% féminine qui arrive pourtant à ses fins. Dans une atmosphère de fin du monde où seules les femmes et les mots féminins ont survécu, s’entremêlent nature et civilisation. Vive et pleine d’entrain, la plume acérée de Laurence Qui-Elle promet un roman actuel non sans touches d’humour. Un livre à ajouter dans sa bibliothèque engagée !
La Masculine, des pages qui se tournent au féminin
Le pitch : les tribulations de L. K, rédactrice intellectuelle trentenaire, et Glike, quinquagénaire manipulatrice, entre autres survivantes d’une maladie étrange qui a ravagé la France et a fait disparaître les hommes et les mots masculins. Celles-ci évoluent dans un Paris (ou plutôt « Une Capitale ») futuriste où la cathédrale Notre-Dame a été recyclée en fabrique de champignons, quand la Tour-F-Elle penche désespérément à la manière d’une Tour de Pise.
L.K, l’héroïne du roman, comprend que les femmes vont disparaître à leur tour et finit par découvrir ce qui pourra peut-être sauver l’humanité. Un roman inventif, comme un hommage rendu aux femmes, légèrement tiré par les cheveux, qui n’a pas dû être de tout repos pour son auteure ! Un nouveau courant littéraire serait-il né ?
Extrait du livre La Masculine
Devant ma tablette phosphorescente, je les écoutais, et je relisais la prose que les filles de la rédaction m’envoyaient. Soudain, mes deux oreillettes grésillèrent. J’entendis à peine que nos présidentes appelaient à l’action puisque « les circonstances actuelles n’étaient pas ordinaires ! ».
Forcément, un livre comme ça ne pouvait nous laisser indifférentes, et nous mourrions d’envie d’en savoir un peu plus sur cette auteure 100% féminine. Avec un roman pareil, difficile de ne pas y voir une nouvelle tendance littéraire ! La littérature se conjugue au féminin après tout, il semble ainsi normal de lui rendre hommage… Entretien au féminin.
1/ En combien de temps avez-vous écrit ce livre ?
Ce livre a été un long travail de recherche ponctué d’arrêts et de reprises. Plus de deux ans, c’est certain. J’ai travaillé avec une sage lenteur.
2/ A-t-il été facile de remplacer les mots masculins par des mots féminins, ne vous êtes-vous pas arraché les cheveux à cette tâche ardue ?
Si l’écriture à contrainte (aussi appelée courant Oulipo, ndrl) demande de la rigueur, je la considère aussi comme un jeu littéraire et un puissant ferment d’imagination créative. J’ai contourné les règles de notre langue française avec un réel plaisir et avec un bon dictionnaire des synonymes !
3/ Quels sont les mots qui vous ont donné du fil à retordre ? Existe-t-il autant de mots masculins que féminins ?
J’aurais pu compter les mots du dictionnaire avant de commencer, c’est vrai. Selon le Dictionnaire de l’Académie Française (neuvième édition, partie consultable en ligne) il semble y avoir plus de noms masculins que de noms féminins. Cependant, la langue évolue constamment : des termes disparaissent, des néologismes apparaissent. Ce n’est pas un ensemble fini.
4/ En écrivant un tel livre, quel est votre message ? Pourquoi avoir fait le choix de bannir les noms communs masculins ?
Il s’agit d’une tentative d’exploration langagière comme une autre. D’autre part, sur le fond, c’est la confirmation d’une nécessaire polarité humaine. "
Georges Perec en sueur devant un tel talent
Les hommes (la droite) construisent des civilisations
Les femmes (la gauche) les déconstruisent
Si j'ai bien compris c'est plus pour le challenge qu'un désir de feministe anti homme.
Ca reste une belle prouesse
Osef c'est un challenge surtout
Il disait que c'était une obligation qui engendrait une forme d'inspiration
Le 01 juin 2022 à 12:27:22 :
Osef c'est un challenge surtoutIl disait que c'était une obligation qui engendrait une forme d'inspiration
c'est peut-être vrai mais c'est pas comme ça que le présente l'article
ils parlent de " bibliothèque engagée " donc c'est politique selon eux
Données du topic
- Auteur
- HelicoaPinochet
- Date de création
- 1 juin 2022 à 12:13:44
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