Laurent Bigorgne, ex-patron de l’Institut Montaigne, devant la justice pour avoir drogué l’une de ses collaboratrices
L’homme n’est pas connu du grand public, mais l’affaire prend une tournure politique. Accusé par une femme de 40 ans de l’avoir droguée à son insu, en glissant de l’ecstasy dans une coupe de champagne, Laurent Bigorgne, 47 ans, proche d’Emmanuel Macron et directeur démissionnaire de l’Institut Montaigne, ce think-tank libéral, a passé la nuit du 22 au 23 février en garde à vue. Il comparaît ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour «administration de substance nuisible suivie d’une incapacité n’excédant pas huit jours».