Analyse des ROLLINGS ! (suite)
SuppriméLe 16 février 2022 à 14:45:27 :
https://mobile.twitter.com/CharlesPrats/status/1493942834101211136?cxt=HHwWgMC-1fTFxrspAAAAAyaaa
Candidate anti système on vous dit
Il rage
Je continue à l'apprécier non obstant
Le 16 février 2022 à 14:45:27 :
https://mobile.twitter.com/CharlesPrats/status/1493942834101211136?cxt=HHwWgMC-1fTFxrspAAAAAyaaa
Webedia payé par Zemmour pour saboter Pécresse
Le 16 février 2022 à 14:50:29 :
prats qui démonte la mesure de Zemmour, mais il n'a aucune contradiction, et sa candidate refuse de débattre face à Zemmour
Pecresse est finie
Maintenant qu'on sait que les équipes de Pécresse connaissent ce forum, attendez vous à ETONNAMENT voir apparaître des dizaines et des dizaines de compte pro-Pécresse nous expliquant qu'elle est la "seule à pouvoir battre Macron"
Ceux qui rentrent dans son petit jeu sont entrain d'ouvrir grand la porte de l'enclos au loup.
En direct : Jordan Bardella estime que Nicolas Bay a voulu « feuilletonner son départ en essayant de faire le plus de mal possible » : suivez la campagne présidentielle en direct
Une heure auparavant, Nicolas Bay avait publiquement réclamé une réunion en urgence du bureau exécutif pour avoir « une explication franche » à propos de « la crise » traversée par la campagne. Le RN a coupé court à toute négociation et rendu publique la guerre sourde qui couvait depuis longtemps. « Nous avons eu confirmation que Nicolas Bay, profitant de sa présence dans les plus hautes instances de la campagne, transmet depuis des mois des éléments stratégiques et confidentiels à notre concurrent direct, Eric Zemmour », a indiqué le parti, en dénonçant « un véritable sabotage ». L’état-major du RN n’a pas indiqué de quelles informations il s’agirait.
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Nicolas Bay a de son côté dénoncé « des accusations grotesques et grossières » et répondu qu’il n’était « associé à aucune décision » – il est vrai qu’il n’était même pas invité au bureau de campagne. « Il s’agit de calomnies auxquelles je répondrai de manière appropriée », a tranché l’ancien secrétaire général du RN. Son collègue eurodéputé Gilbert Collard, qui l’attend à Reconquête !, le mouvement de M. Zemmour, ironisait mardi soir sur ces accusations d’espionnage : « Le Rassemblement national fait semblant de chasser quelqu’un qui est parti pour sauver l’honneur. Je ne veux pas être cocu donc je quitte ma femme. »
Une place centrale au RN
Marine Le Pen avait préparé le terrain mardi matin, lors d’un déplacement à Villers-Cotterêts (Aisne) sur la francophonie. « Je voudrais demander à ceux qui opèrent la stratégie de la limace de bien vouloir accélérer leur départ », avait cinglé la candidate avec une sorte de rage froide. Elle avait, sans citer de nom, parlé du « sabotage » qui consiste à « rester des semaines et des semaines dans des instances, au cœur nucléaire » de la campagne, pour renseigner un concurrent politique : « C’est ça que j’appelle la stratégie de la limace, non seulement parce que la limace est lente, mais aussi parce qu’elle est poisseuse. »
La traversée de Nicolas Bay, méditée de longue date, s’avère ainsi particulièrement houleuse. « On se revoit de l’autre côté de la rivière », glissait-il il y a peu à ses interlocuteurs. Après quinze jours de diète médiatique, il avait prévu d’officialiser son ralliement à Eric Zemmour en fin de semaine pour clore en fanfare la séquence des transferts d’élus RN de premier plan… et préparer l’éventuelle arrivée de Marion Maréchal, considérée comme le Graal à l’extrême droite, dans les derniers jours de la campagne. Le timing était pensé, après les départs de ses collègues Jérôme Rivière et Gilbert Collard, puis du sénateur Stéphane Ravier, pour asséner un ultime coup à la campagne de Marine Le Pen.
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Mais à l’inverse des autres ralliés, peu connus ou en marge de l’appareil, Nicolas Bay occupait dans le parti une place centrale : ancien secrétaire général du Front national, ex-vice-président, bon connaisseur de la carte électorale depuis son passage à la direction des fédérations, président du groupe RN au conseil régional de Normandie, membre jusqu’à mardi du très restreint bureau exécutif, il était aussi le parlementaire RN le plus actif à Bruxelles et de longue date le « go between » entre Marine Le Pen et ses alliés nationalistes européens.
C’est justement lors d’un déplacement européen, à Madrid, le 29 janvier, que la façade s’est fissurée. Nicolas Bay s’était refusé à trois reprises à exprimer clairement son soutien à la candidate devant les caméras. « On t’amène ici, on fait tout, et tu craches que tu veux te barrer ? Tu n’es rien sans Marine, lui a vertement lancé, en public, Caroline Parmentier, conseillère en communication de Marine Le Pen. C’est quoi tes valeurs, Nicolas ? La loyauté ? Barre-toi maintenant plutôt que de bouffer le plus longtemps possible au râtelier. » « Ta gueule », a sobrement lâché l’eurodéputé, qui proteste auprès de la presse : « C’est moi qui ai emmené Marine Le Pen à Madrid, après un nombre incalculable d’échanges. Il y a deux ans, Vox [parti d’extrême droite espagnol] ne voulait même pas entendre parler d’elle, c’est moi qui ai permis le rapprochement. » « Ceux qui veulent partir, qu’ils partent maintenant », s’était alors énervée Marine Le Pen. Le lendemain, Nicolas Bay avait réaffirmé son soutien, dans « Le Grand Jury » sur RTL, mais en refusant de se prononcer sur ce qu’il ferait « dans un mois ».
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Depuis, les hostilités n’ont pas cessé. Quand Marine Le Pen attaque, dans Le Figaro du 3 février, « les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis » dans les équipes d’Eric Zemmour, Nicolas Bay lui écrit par SMS qu’elle commet une erreur. « Elle est cas contact du diable depuis trente ans et elle veut diaboliser le voisin ! », s’agace l’eurodéputé. La candidate tente de rattraper le coup à Reims, où elle distingue traditionalistes et intégristes devant la presse, puis multiplie les signes en déclarant « croire au Ciel ».
L’« opposant interne » de Marine Le Pen
« Qui a trahi trahira », siffle-t-on au sommet du RN, à propos de ce dirigeant longtemps indispensable, qui avait déjà suivi Bruno Mégret lorsqu’il avait quitté le parti en 1998 – avec, il est vrai, les deux tiers des cadres lepénistes. Il avait porté de rudes coups à Marine Le Pen en 2004, lors de la campagne des régionales en Ile-de-France. « En dehors d’être la fille de son père, objectivement, les qualités politiques du personnage sont limitées. C’est le vide doctrinal sidéral », avait dit le candidat mégrétiste. Tous au RN se souviennent qu’il la critiquait comme « le Tanguy de la politique régionale. A 36 ans, elle habite dans le château de son père à Saint-Cloud ». Une fois revenu au Front national, en 2007, il a balayé cette erreur de jeunesse mais retenu une leçon, après les échecs des aventures de Bruno Mégret ou de Florian Philippot : hors du parti lepéniste, point de salut.
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Mais entre Marine Le Pen et Nicolas Bay, la méfiance ne s’est jamais estompée. Il se décrivait lui-même ces derniers mois comme « le leader de l’opposition interne » à la présidente, qu’il accusait d’avoir verrouillé le parti ; la patronne du RN l’appelait en privé « mon opposant interne ». Nicolas Bay était suspecté de trop parler à la presse, pour dire tout le mal qu’il pensait de la stratégie de la patronne. Au point qu’elle allait jusqu’à évoquer devant lui de fausses nouvelles, pour voir où les fuites atterriraient…
Alors que, depuis 2017, Nicolas Bay doute sérieusement de la capacité à rebondir de Marine Le Pen, elle le prive de la présidence de délégation au Parlement européen en mai 2019 et envoie Jérôme Rivière le surveiller – mais les deux hommes finissent par bien s’entendre et regarder ensemble du côté d’Eric Zemmour. Elle exclut ensuite Bay sans ménagement de la commission nationale d’investiture en août 2020 – une première pour une instance qui nomme les chefs de file aux régionales et les candidats aux départementales. Elle aurait bien voulu l’écarter des instances dirigeantes au congrès de 2021, à Perpignan, mais la popularité de Nicolas Bay dans le parti l’a sauvé. Il n’a enfin pas été promu dans l’équipe de campagne et s’est vu nommer porte-parole in extremis – une fonction dont il s’est acquitté mezzo voce et sans enthousiasme.
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En revanche, il discutait depuis longtemps avec Eric Zemmour, qu’il connaît depuis quinze ans. Il entretient avec le polémiste un lien direct et régulier, bien qu’il n’ait pas au départ cru un instant à sa percée. Représentant de la ligne catholique identitaire, il s’est laissé séduire et a basculé lors du premier meeting d’Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 5 décembre 2021, qu’il a visionné à distance. « Marine a pris le mur identitaire, libéral et conservateur », soupire-t-il devant ses amis. Il est d’ailleurs proche depuis longtemps de l’ex-LR Guillaume Peltier, aujourd’hui vice-président de Reconquête !, avec qui il avait lancé en 1998 Jeunesse action chrétienté, au moment du pacs, pour rallier les milieux catholiques.
Après trente ans de lepénisme, Nicolas Bay estime à présent que le Rassemblement national va s’effondrer comme un château de cartes après la présidentielle. La seule issue, selon lui, serait sa liquidation, pour faire naître une nouvelle offre politique à l’extrême droite. « Après le reset, on reconstruit avec un parti structuré, qui a des militants et de l’argent », prophétise-t-il. Pendant des années, il était aux premières loges pour soutenir et observer les évolutions de Marine Le Pen. S’il reconnaît qu’elle a progressé pour sa troisième présidentielle, il conclut d’un « pas assez, et trop tard »
Le 16 février 2022 à 15:01:55 :
Maintenant qu'on sait que les équipes de Pécresse connaissent ce forum, attendez vous à ETONNAMENT voir apparaître des dizaines et des dizaines de compte pro-Pécresse nous expliquant qu'elle est la "seule à pouvoir battre Macron"Ceux qui rentrent dans son petit jeu sont entrain d'ouvrir grand la porte de l'enclos au loup.
Voilà
https://twitter.com/tegnererik/status/1493948412294836230
En cas de victoire à l’élection présidentielle, Eric #Zemmour verrait bien Marion Maréchal à Matignon, à une condition : « Si elle me rejoint et fait campagne avec moi ».
🗞 Source : interview au magazine @ELLEfrance
Une femme première ministre, exactement comme prévu. Et exactement ce qu'il fallait auprès de son électorat féminin.
Le 16 février 2022 à 15:10:35 :
Conclusion, les LR ne viendront qu'au second tour. Si on l'atteint.
Je ne pense pas qu'ils "viendront", ils appelleront juste à voter pour lui (et encore, très peu).
Données du topic
- Auteur
- Macron2022aya2
- Date de création
- 15 février 2022 à 18:57:06
- Date de suppression
- 2 mars 2022 à 03:53:10
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