Si j'avais eu le choix à la naissance, jamais j'aurais voulu être noir, c'est comme perdre à lotterie génétique.
On est littéralement l'ethnie la moins considérée et respectée, notre contribution à l'histoire humaine est proche du néant. A part les aborigènes, j'ai du mal à imaginer un peuple encore plus en dessous.
Je vis avec, de toute façon j'ai pas le choix, je serai noir jusqu'à ma mort mais est-ce que j'en suis fier ? Pas du tout !
Chaque peuple a des atouts, les blancs ont la beauté et la créativité, les asiatiques sont très travailleurs et intelligents, les arabes ont leur religion qui les lie mais nous les noirs n'avons malheureusement rien pour nous.
Les gauchistes antiracistes hyper empathiques nous voient comme des créatures faibles qu'il faut protéger et aider, comme on le ferait avec un chiot.
Les droitards racistes décomplexés nous voient comme des bêtes sauvages et dangereuses dont il faut se protéger. Le point commun ? Il nous considèrent comme des animaux, et parfois même encore moins, jamais nous sommes considérés comme leurs égaux.
Les rares fois où j'ai essayé d'en discuter avec d'autres noirs, j'ai compris que c'était peine perdue car ils sont dans un déni total, quelque part je les comprends, c'est une réaction de protection sinon ils finiraient complètement déprimés.
Ces noirs vous diront que "black is beautiful", qu'ils faut être fiers de ce que l'on est (noir et fier)... Que du pipeau, si on est si beaux pourquoi les femmes noires dépensent des fortunes en perruques, défrisage et crème éclaircissantes, pourquoi n'embrassent-elles pas leur "beauté" africaine ?
Pourquoi tous les footballeurs noirs se mettent avec une femme blanche dès qu'ils ont du succès et de l'argent ?
Du pur "coping" comme disent les anglos, des fois je me demande si notre peuple n'a pas été maudit, durant l'esclavage on invoquait le "malédiction de Cham" pour justifier l'asservissement du peuple noir, en effet Cham était l'un des fils de Noé (le noir parmi les trois) et il a été maudit par ce dernier. Plus le temps passe, plus je me demande si il n'y a pas là une forme de vérité.
