[ RISITAS ] Comment j’ai trouver l’amour en covoiturage
SuppriméChapitre 4 : Une personne merveilleuse
La nuit tomba, il était au alentour de 20H30 il me semble, Elise avait allumée un feu et Litchi était couché près de celui-ci, on se serait cru dans un Nicolas Spark, c’était irréaliste, jamais de moi-même j’aurais pensé à faire ça, mais je culpabilisais pas mal en pensant à ma copine. « C’est quand même mieux que de passer la nuit au formul1 un célestin ? j’espère que tu n’es pas allergique aux chiens car ce soir ton oreiller te regarde en ce moment, tiens donne lui à manger si tu veux bien » tout en rigolant. Après avoir échangé quelques banalités et quelques bières, je décide de lancer le jeu action et verité. Elisabeth accepte et le jeu commence : « Ah moi je commence ! tu aimes ta copine ? » « Pourquoi tu me poses une question sur ma copine ? c’est toi qui veux me pécho enfaite » elle est devenue toute rouge, je l’avais prise à son propre jeu, enfin. « Super drôle casanova, t’oublieras pas de planter les guimauves sur la brindille qui te sert de bras » et op c’était reparti pour une séance de clash. Au bout d’une demi-heure l’alcool commençait à monter et la chaleur aussi, « vas y je te lance un défi, je mets de la bière dans le creux de mon cou et tu dois tout boire sans laisser passer une goutte, je faisais ça souvent avec mes amies sur la plage » « euh euh … oui bah oui si tu veux ». Suite à ça, je commence à avancer mes lèvres vers sa nuque, elle sentait vraiment bon c’était un mélange de sueur et de pamplemousse, c’était vraiment très particulier et en même temps très attirant. Mes lèvres se pose alors sur sa nuque « ahhh tu me chatouilles Julien » et op j’aspire, « bien joué, un vrai pro, à moi maintenant, tu vas voir ». On recommence donc le procédé, et je sens la chaleur de son souffle sur mon cou, op elle aspire tout en laissant passer une petite morsure. Je la regarde, la lueur des flammes se réfractait dans ses yeux , elle avait l’air vraiment fatigué , tellement qu’elle a commencé à approcher sa bouche de la mienne , elle s’approchait, elle s’approchait de plus en plus, moi je pensais à ma copine mais en même temps j’en avais envie j’en avais vraiment envie, quand tout d’un coup, elle me lâche un petit rot en plein dans mon nez, tout en disant « t’y a cru hein ? allez viens on va se coucher » « c’est super drôle , je pensais que tu me faisais la bise pour aller dormir de toute façon » « mais oui bien sur » "bon allez, allons dans ta poubelle » « après vous monsieur ». Une fois rentré dans sa voiture elle allonge les sièges et se met en shorty+ t-shirt sans rien en dessous, moi je me retiens de pas bander ce n’était vraiment pas évident bordel. Elle allonge alors sa tête sur Litchi qui se trouvait juste derrière et moi je fais de même. Juste avant de dormir elle m’interpelle « tu sais Julien, je t’aime vraiment bien, t’es vraiment quelqu’un en or, tout à l’heure… » et je n’ai jamais su ce qu’elle allait dire après, elle s’est directement endormie. J’ai dû la regarder dormir pendant au moins une heure, elle est si différente quand elle ne dit pas de conneries toute les 5 min, une vraie déesse. Mais je voyais qu’elle avait froid donc naturellement et en bon Gentleman je l’ai enlacé toute la nuit et on a dormi comme ça jusqu’au petit matin, jusqu’à ce que Litchi vienne nous lécher le visage. Il était 11h bordel, Elise s’est levé d’un coup, n’a même pas pris la peine de sortir de la voiture pour se changer en se mettant dos à moi. Je voyais son dos nue éclairé par la lumière du jour, franchement si tous les jours de ma vie pouvait ressembler aux dernières 24 h que j’ai vécu j’aurais signé direct. De ce fait je me retourne et je me change à mon tour. Elle me prête sa brosse à dent et nous sommes parti juste après. Il restait 1 h de route, dans la voiture il n’y avait pas un mot, même Litchi se taisait, je ne voulais pas que ça s’arrête, quand je pense que tout ça a commencé à cause d’un ahuri de blablacar, je ne le remercierai jamais assez. J’étais triste, même sa chanson fétiche n’avait plus d’effet sur moi, quand la voiture arriva à destination près de cette ville pleine de grisaille, je voyais au coin de son œil une petite larme, la larme de l’aurevoir je l’ai appelé, « allez tu vas me manquer mon petit célestin, prends soin de toi et de ta copine, on se reverra un jour surement » j’étais totalement perdu, déboussolé, « oui à la prochaine madame Mélenchon , on passera peut être un jour dans ton bled paumé ». Je descends de la voiture, dis aurevoir à Litchi, et dans une pudeur déconcertante, je fais un signe de main à la Citroën qui s’éloigne au loin, et j’entends crier « il t’en reste un prend en soin » mais de quoi elle parlait ? je tapote mes poches et trouve une guimauve dans l’une d’elle avec marqué dessus « le laisse pas trop loin de tes brindilles ».
Le 09 janvier 2022 à 16:12:40 :
Ça pue le fake, ddb
Chapitre 5 : Un amour puis un adieu
J’ai souris, puis j’ai chialé dans la foulé, mon cœur était brisé en deux, j’ai pris le chemin du centre-ville sans jamais regarder derrière moi, une fois arrivé chez ma copine j’ai arboré un masque durant 3 jours avant de rentrer chez moi en blablacar, en espérant que le chauffeur allait me déposer sur une aire d’autoroute. Mais rien, cette fois c’était réellement terminer, pendant 3 mois je n’ai pensé qu’à elle, tellement que cela a eu raison de mon couple. J’étais obsédé par elle, je voulais la retrouver, c’était elle l’amour de ma vie, j’en étais certains. J’ai alors pris un billet de train puis un blablacar, direction : Merlimont. Heureusement le village était assez petit et assez mort. J’ai arpenté les rues pour trouver la fameuse Citroën mais en vain, je suis allé demander à la mairie s’il avait vu cette voiture, et ils m’ont signifié qu’elle appartenait à une gentille jeune fille rousse qui faisait beaucoup d’humanitaire dans la région, il m’a également fait remarquer que je devais l’aider. Logiquement je lui ai demandé pourquoi et il m’a dit qu’elle trainait parfois le soir, seule et complétement bourrée et qu’en plus elle vivait dans sa voiture. Il m’a aussi raconté que tout le monde la connaissait dans le coin, tout le monde l’appréciait, mais que depuis la mort de ses parents elle n’était plus la même, complétement perdue et dépravée. Je me suis alors un peu énervé contre lui en lui demandant pourquoi personne ne faisait rien, il m’a répondu qu’elle n’acceptait aucune aide. Je lui ai donc demandé où la trouver, et il m’a indiqué la plage, mais oui bien sûr la plage, pourquoi je n’y avais pas pensé avant. Après cette discussion, je prends donc la direction du bord de mer, il ne m’a fallu qu’à peine 10 min pour apercevoir une belle deudeuche planquée près des dunes. Je me gare, tout en gravissant ces montagnes de sables, et la tout en haut je repère une fille au loin jouant avec un chien, je me fige quelque seconde et j’hurle de toute mes forces « ELISEEEE », la fille se retourne et le chien aussi, le chien commence alors à courir vers moi et me renverse tout en me léchant le visage. La fille s’approche d’un pas plus méfiant, me regarde plus en détail et me saute dessus à son tour, bordel c’était vraiment comme dans un rêve, Elisabeth pleurait de joie, et d’un coup elle s’est stoppée net. « Ta copine est là ? » « Non, on est plus ensemble, c’est une très longue histoire » « tant mieux je ne l’aimais pas » « tu ne la connaissait même pas » « ouais mais je ne l’aimais pas * rire mignon*». Typique d’une fille quoi. On a discuté pendant longtemps, on avait une superbe vue regardez : mais au bout d’un moment je voyais que les mains d’Elise commençaient à trembler et ce n’était pas à cause du froid. J’ai tout de suite compris d’où ça venait quand elle m’a proposé une bière. Bien sûr j’ai dit non, et elle a commencé à s’énerver. « Pourquoi ? t’es coincé maintenant monsieur gronchon ? » « Non mais je sais Elise…pour ton problème » « Ah d’accord t’es venu faire de l’aide humanitaire ? sache que j’en fais tout les jours Monsieur le héros, tu ne sais pas ce que je vis, ce que j’ai vécu, mes parents… ils me manquent … ils me manquent tellement… et toi là tu viens, t’es vraiment un sale abruti » (elle pleurait à ce moment-là), ses yeux bleus azure laissaient échapper des vagues de tristesse. « Ça va aller Elise, ça va aller » « Aide moi Julien je t’en supplie ce truc est entrain de me bouffer, j’en peux plus, j’arrive plus à nourrir Litchi à cause de ça » j’étais vraiment touché par ce qu’elle me disait, son cœur était grand ouvert. On a regardé le soleil se coucher, et Elise a préparé le feu, on a mangé et après on a recommencé à rejouer à notre jeu d’action ou vérité, mais à jeun cette fois, avec de l’eau qui me restait dans la voiture. Elisabeth a voulu ouvrir le bal, elle me regardait avec ses grands yeux bleus, le sable dans ses cheveux roux lui donner un petit air coquin, elle était vraiment super sensuelle avec son petit short et son débardeur rouge un peu sale. « Pourquoi tu es revenu si vite ? » « euh bah … c’est compliqué » là d’un coup elle s’approche de moi à quatre pattes « c’est compliqué ? et en quoi c’est compliqué casanova ? tu n’as pas pu me résister c’est surtout ça » bordel je bégayais comme un fou « euh alors là tu te mets le doigt dans l’œil car... » « Ca tombe bien car moi aussi je peux pas résister , action, je paries que tu n’es pas capable de m’embrasser » bordel mon cœur battait à 3000 à l’heure , elle m’intimidait tellement , le pire c’est quand elle a enlevé son haut « Et là c’est mieux ? » « Beaucoup mieux » et je l’ai embrassé, on a fait l’amour sur la plage, première fois d’ailleurs, c’est super agréable. On ne faisait plus qu’un, je sentais la chaleur de son corps remplir le mien, ses cheveux roux tombaient dans mes yeux tout en laissant apparaitre ses attributs féminins, ses yeux me regardaient intensément, je me perdais dans son océan bleu azure, nos courbes jouaient ensemble jusqu’à l’extase, elle était magnifique, je n’ai jamais été aussi bien dans ma vie, même dans mes rêves les plus fou, jamais je n’aurais imaginé ne serais ce qu’une seule seconde un instant pareil avec une fille pareil. Après ce moment si particulier, on ne s’est plus jamais lâché la main, je l’ai aidé pendant plus de 6 mois pour son addiction à l’alcool et elle en retour me faisait découvrir divers endroits fabuleux de la France. Je l’ai présenté à mes parents qui l’ont directement bien accueilli, nous avons parlé longuement avec Elise pour leur expliquer sa situation. Moi je continuais mes études à Nice pendant que Elise travaillait dans des associations humanitaires en plus d’un petit boulot dans une supérette. Tous les week ends avaient leurs lots de surprises, de découvertes, avec elles aucune journée ne se ressemblait, on était bien, on était heureux, malgré ses nombreux démons qui ne cessaient de la tourmenter quelque fois.
Surtout ce 12 février 2017, j’aimerai comprendre Elise, pourquoi tu es parti si vite ? pourquoi avais-tu autant bu ce jour-là ? Pourquoi tu nous as laissé seul moi et Litchi, sans toi, sans ton rire, sans tes lèvres, sans ton regard, pourquoi n’as-tu pas fait attention ? je n’étais pas assez important pour toi ? J’ai tant de questions sans réponses, pourquoi avoir pris ta belle deudeuch avec 2 grammes d’alcool dans le sang ? ou tu allés ce jour-là ? pourquoi tu ne m’as pas dit que tu allais mal ce jour-là ? Tu étais tout pour moi, j’ai toujours tout fait pour toi, du premier jour où je t’ai vu dans cette station-service, jusqu’au jour où j’ai porté ton cercueil, seul cette guimauve que tu m’as offerte me rattache encore à toi. Je t’aime Elisabeth, je t’aime, je t’aime et t’aimerais toute ma vie.
FIN
Données du topic
- Auteur
- Cupra1p
- Date de création
- 9 janvier 2022 à 15:54:19
- Date de suppression
- 9 janvier 2022 à 17:21:18
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