[GÉNÉTIQUE] Résistant, collabo ou civil passif?

Up car topic intéressant

mon grand père était résistant en Belgique

Le 09 décembre 2021 à 16:29:21 :
Up car topic intéressant

mon grand père était résistant en Belgique

Merci crayon, stylé! J'adore les anecdotes de guerres, mp ou raconte ici si tu veux et que t en connais plus

Le 09 décembre 2021 à 16:30:15 :
Civil lambda comme 99% des français qui s'inventent pas des ancêtres glorieux
Seule anecdote de résistance : 2 oncles de ma grand mère qui ont tué un allemand isolé à coup de pelle, à l'été 44

Jerry pour le coup de pelle, merci pour l anecdote issent

Le 09 décembre 2021 à 16:31:57 :
Bah les 2 sont morts au front
Pourquoi tu la pas mis dans le sondage? T'es con ou quoi

J'y ai juste pas pensé calme toi clé j'ignore pas les morts pour autant, on peut les compter dans la case résistance vu qu'ils sont morts en se battant face aux Allemands

Le 09 décembre 2021 à 16:25:42 el-poutreur a écrit :
Je veux voir le pourcentage de descendants de collabos et de résistants
Hésitez pas à raconter leurs histoires et anecdotes de guerre si vous en avez, perso mon arrière grand père était "Malgré-nous" (alsacien réquisitionné par l Allemagne pour faire du travail obligatoire puis au bout de 6 mois être enrôlé dans la wehrmacht ou SS) et à la fin de son travail obligatoire, il est pas allé au conseil de révision et s est caché dans un grenier avant de rejoindre la résistance et aider à la libération (il a rencontré sa femme au travail obligatoire, une autrichienne anti-nazi)

la stat du forum est fausse sur 45 millions de Français seul 200 k on été résistant , la plupart étaient au STO dans la milice ou en train d'écrire des lettre des dénonciation à la kommandantur

donc el famoso grand père résistant c'est une vaste blague 0,44 % des francais ont été résistant et encore la dedans t'avais des Arméniens et des Espagnols

Le 09 décembre 2021 à 16:34:11 :
Poilu

C est la période qui m'intéresse le plus la Première Guerre, tu connais son régiment? Il est mort à la Guerre?

mon arrière grand pere faisait des faux tampon Allemands, c'est tout

il a jamais tué d'allemands ou fait sauté des ponts

mais il a eté reconnu résistant

Cette construction légendaire correspondait à un impératif politique. A l'heure où la France, traumatisée par la débâcle et minée par une guerre civile larvée, affrontait le double impératif de la reconstruction et de la modernisation, les pouvoirs publics préféraient présenter l'image d'un peuple dressé contre le nazisme plutôt que de séparer le bon grain résistant de l'ivraie pétainiste. En réduisant la Résistance à un phénomène guerrier, ils la désidéologisaient, facilitant une lecture patriotique des années sombres aux fortes vertus intégratrices.

Le feu de la critique. Mais la disparition du général de Gaulle comme l'effritement du PCF favorisèrent un processus de démythification. A partir des années 70, films, témoignages et ouvrages historiques démolirent la légende d'un peuple tout entier résistant, pointant au contraire la popularité dont Pétain avait bénéficié. De même, la Résistance perdit de son aura. Des hommes qui avaient conservé le silence - Henri Frenay ou Claude Bourdet, du mouvement Combat - rappelèrent, dans les années 70, les différends qui les avaient opposés à de Gaulle ; des communistes en rupture de ban, Charles Tillon par exemple, évoquèrent la ligne sinueuse suivie par le Parti entre 1939 et 1941 ; l'ancien secrétaire de Moulin, Daniel Cordier, exhuma le passé maréchaliste de Frenay tout en détaillant les conflits qui, au sein de la France libre, avaient dressé Moulin contre Brossolette. Même les héros consacrés subirent le feu de la critique. Frenay soupçonna Moulin d'avoir été un sous-marin communiste (1977), le journaliste Thierry Wolton l'accusant d'avoir été un agent soviétique (1993). Les révélations apportées par Pierre Péan sur la " Jeunesse française " de François Mitterrand (1994) comme les insinuations lancées contre le couple Aubrac (1997), enfin, obscurcirent le débat.

Jadis placée sur un piédestal, la Résistance a perdu, depuis les années 70, son statut légendaire. Trois éléments expliquent peut-être cette évolution. Les progrès de la connaissance historique, tout d'abord, pointant l'abîme séparant le mythe de la réalité, l'ont réduit d'autant que les manuels scolaires ou les films (" Un village français ") intègrent les progrès scientifiques. Les Français, par ailleurs, semblent désormais plus enclins à s'identifier aux victimes qu'à louer les héros, ce qui confère à la Shoah une centralité que la Résistance accaparait naguère. La crise économique des années 70 a sans doute favorisé ce retournement. L'exaltation des braves était en phase avec une société qui, Trente Glorieuses obligent, allait de l'avant ; mais le chômage et la crise d'identité nationale qui frappent le pays incitent plus à cultiver l'affliction que le mythe. La désacralisation des élites comme la dislocation des grandes familles politiques ont ouvert l'ère du soupçon, les figures éminentes de la Résistance étant, dans un contexte où le scepticisme domine, victimes d'une suspicion qui ne les épargne plus.

Certes, la Résistance conserve - à juste titre - une part de son aura. Mais l'instrumentalisation politique de la Résistance, entre 1945 et 1970, a desservi sa cause : en creusant un fossé entre le mythe et la réalité, les politiques exposaient l'armée des ombres au risque de la révision. Pourquoi le nier ? Ce risque est, aujourd'hui, une réalité

Le 09 décembre 2021 à 16:30:15 :
Civil lambda comme 99% des français qui s'inventent pas des ancêtres glorieux
Seule anecdote de résistance : 2 oncles de ma grand mère qui ont tué un allemand isolé à coup de pelle, à l'été 44

2 assassins en fait. Làches avec ça