L’écart-type de la fonction de répartition du quotient intellectuel des homme est plus important que l'écart-type de la fonction de répartition du quotient intellectuel des femmes.
La moyenne de la fonction de répartition du quotient intellectuel des hommes est grossièrement identique à celle des femmes mais la variance n'est pas la même.
De ce fait les hommes sont surreprésentés relativement aux femmes dans les valeurs extrêmes positives et négatives de la répartition du quotient intellectuel.
Cela s'explique par le fait que les hommes ont un seul chromosome X et un chromosome Y, ces deux chromosomes s'expriment réellement et ont des effets sur le quotient intellectuel d'un individu. Le quotient intellectuel est déterminé par l'interaction d'une multitude de position génétique (probablement des milliers de positions génétiques) réparties sur l'ensemble des chromosomes humains, y compris les chromosomes X et Y. Le chromosome Y et le chromosome X contiennent des mutations qui impactent positivement et négativement le quotient intellectuel.
Les femmes n'ont pas de chromosome Y, elles ont deux chromosomes X, cependant l'un des deux ne s'exprime pas, on parle en ce sens d'une "inactivation génétique" de l'un des deux chromosome X chez la femme (ou lyonisation).
Les femmes comme les hommes n'ont donc qu'un seul chromosome X exprimé, cependant les hommes ont un chromosome Y qui s'exprime que n'ont pas les femmes. Ce chromosome Y a une influence potentielle négative ou positive sur le quotient intellectuel, de ce fait le quotient intellectuel des hommes affiche une variance plus importante que celui des femmes.
À partir de là comment expliquer l'écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes ?
Cet écart s’explique en fait par l’existence d’une déformation, d’une asymétrie dans la répartition du niveau de revenu en fonction du quotient intellectuel : si un quotient intellectuel de 100 est associé à un revenu disons de 1000 unités monétaires théoriques, alors un individu ayant un QI disons de 70 (-30 points par rapport au QI moyen) aura un revenu de disons 700 (-300 unités monétaires par rapport à la moyenne de 1000).
À l'inverse une personne ayant un QI de 130 (+30 points par rapport à la moyenne du QI) aura un revenu de 1400 unités monétaires (+400 par rapport au revenu théorique moyen).
Dans cette situation théorique on voit qu'un QI inférieur de « P » points à la moyenne du QI entraîne une baisse « S » de revenu relativement au revenu moyen.
Un QI de « P » points supérieur à la moyenne du QI entraîne une hausse « Z » du revenu relativement au revenu moyen.
Avec « Z » supérieur à « S ».
Or on sait par ailleurs que les hommes sont plus représentés que les femmes à la fois parmi les très haut QI / très haut revenu et aussi parmi les très bas QI / bas revenu.
Donc le revenu moyen masculin est de fait plus élevé que le revenu moyen féminin.
Source :
https://largescaleassessmentsineducation.springeropen.com/articles/10.1186/s40536-015-0015-x
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/hbm.25204
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0956797620956632
Par ailleurs, la scolarité des garçons et des filles va être très différente.
Les femmes connaissent un pic de croissance plus précoce que les hommes et finissent leur croissance physique et cognitive plus tôt que les garçons.
Les filles achèvent leur croissance morphologique et intellectuelle vers 16 ans, les garçons vers 18 ans.
Sur le plan intellectuel et cognitif c'est la même chose que du point de vu morphologique, le développement des filles est plus précoce et s'achève plus vite.
Les filles de 12-13-14 ans sont plus grandes en taille que les garçons du même age et à cette âge là, les filles ont par ailleurs un QI plus élevé que les hommes.
L'avantage intellectuelle qu'ont les filles de 12/13/14 ans relativement aux hommes du même âge se réduit continuellement jusqu'a disparaître quasiment vers 17-18 ans quand les garçons finissent leur développement physique et intellectuel.
Donc les filles réussissent mieux à l'école au collège et un peu mieux aussi au début du lycée. Au moment du bac qui est passé à 18 ans, les filles et les garçons ont atteint tous les deux leur potentiel intellectuel maximum et la moyenne ne varie quasiment pas, mais l'écart type varie considérablement.
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