la FAC est un véritable CIMETIÈRE SOCIAL

je vais vous raconter ma rentrée en M2 cette année hésitez pas à poster "pas lu" ou "osef"

cette année je suis rentré en M2 de maths dans une fac ou j'avais jamais été. je connaissais personne et j'ai à nouveau compris à quel point c'est IMPOSSIBLE de sociabiliser passé la L1

premier jour de cours, j'arrive dans l'amphi je me pose à côté de deux random, j'arrive à entamer une conversation bateau sur les cours. à la pause on continue la conversation, on parle un peu de ce qu'on a fait avant de ce qu'on veut faire après etc.. conversation banale mais pas trop génante il me semble.

à midi je leur propose d'aller bouffer au ru, ils me répondent ok, mais qu'ils doivent rejoindre d'autres pote, donc ils me proposent de venir avec eux en fait ils étaient 7 à venir de la même fac et à tous se connaitre. ils ont passé le repas à parler entre eux c'était impossible pour moi de rejoindre la conversation je savais pas de quoi ils parlaient, personne ne m'a adressé la parole, j'ai fini de manger en despi et je me suis barré, j'ai plus jamais parlé aux 2 tocards

un autre jour nouvelle tentative j'arrive un peu en retard, l'amphi est blindé je m'assoie sur une des dernières places j'essaie d'engager la conversation avec le type à côté de moi il me réponds qu'avec des "ouais" "non" "ok" sans jamais me regarder alors que le cours avait pas commencé bref j'ai pas continué

j'ai fait quelques autres tentatives du genre les autres jours mais c'était toujours pareil donc je me suis résolu

bilan après 2 semaines de cours :

- je comptais même pas me faire des "vrais potes", je sais que c'est quasi impossible à la fac, j'espérais juste trouver des gens avec qui manger et passer le temps des pauses
- je comptais pas non plus trouver une meuf, m2 de maths donc 80% de mecs dans la promos, y'a 5 mecs en chien sur chaque meuf nofake j'ai pas vu une seule meuf seule de l'année
- personne n'est venu me parler, j'ai toujours pris l'initiative et fait le premier pas
- même avec tout ça j'ai pas réussi à créer un seul contact, je mange seul 5 fois par semaine au CROUS + parle à personne

les gens sont dans leur zone de confort, ils ont leur cercle social déjà constitué et en ont rien à foutre des autres, encore pire: ils prennent un malin plaisir à voir les gens seuls comme moi essayer de s'intégrer

avant qu'on me dise "btg il t'as fallu arriver en M2 pour comprendre ça", j'avais toujours été seul les précédentes années mais je faisais aucun effort pour me faire des potes + covid + télétravail au final j'étais beaucoup resté seul

cette année j'avais décidé que je tenterais de sociabiliser un peu

osef

( désolé c’était tentant avec le message que t’as mis au début )

Le 08 octobre 2021 à 17:13:08 :
pas lu

merci du up

Perso ma plus grosse erreur a été d'aller tout seul de mon côte dans les études supérieures au lieu de m'accorder avec mes potes du lycée pour aller quelque part mais c'est totalement ma faute, eux sont allés entre eux et moi j'ai voulu faire le malin à aller dans une grande prépa parisienne tout seul, si je savais que c'était comme ça dans les études supérieures notamment à la fac (où je suis maintenant) j'aurai pas fait ce choix.

Les gens en ont rien à foutre de sociabiliser à la fac j'ai remarqué, tout le monde a ses potes à l'extérieur, en général les groupes sont des gens qui se connaissaient déjà ou alors des groupes formés en l1 après ça c'est mort, quasiment impossible de nouer un lien.

Le 08 octobre 2021 à 17:13:26 :
J'ai repris la fac à 28 ans, je suis en L2 et je confirme que lorsque les groupes sont déjà formés c'est fini. Encore moi j'ai l'excuse de la différence d'âge mais j'ai même vu des meufs solo et les groupes déjà formés d'anciens potes qui rigolent entre eux et t'ignorent.

exa exa quand t'es seul tu portes la solitude sur toi tu ne peux plus rejoindre un groupe sans excuse valable (erasmus etc..)

Le 08 octobre 2021 à 17:13:58 :
Perso ma plus grosse erreur a été d'aller tout seul de mon côte dans les études supérieures au lieu de m'accorder avec mes potes du lycée pour aller quelque part mais c'est totalement ma faute, eux sont allés entre eux et moi j'ai voulu faire le malin à aller dans une grande prépa parisienne tout seul, si je savais que c'était comme ça dans les études supérieures notamment à la fac (où je suis maintenant) j'aurai pas fait ce choix.

ahi pareil j'ai plus vu mes potes de lycée depuis 4 ans, tu te dis "je vais pas aller à X école juste parce que y'a mes potes quand même" alors que tout le monde à paris fait ça, au final tu termines juste seul + tu parles plus à tes potes de lycée parce que t'as aucune occasion de les voirs

Les gens en ont rien à foutre de sociabiliser à la fac j'ai remarqué, tout le monde a ses potes à l'extérieur, en général les groupes sont des gens qui se connaissaient déjà ou alors des groupes formés en l1 après ça c'est mort, quasiment impossible de nouer un lien.

oui c'est mort

la FRANCE est un véritable CIMETIÈRE SOCIAL

(ce qui est etrange pour un pays de culture latine)

déjà si t'habites pas dans une grande ville c'est mort, d'où l'exode vers les grandes villes et le prix de l'immobilier
les relations homme-femme sont mortes, inexistantes, les femmes n'ont plus besoin des hommes et ne manquent pas de le faire savoir

Le 08 octobre 2021 à 17:16:06 :
C'est pas faux, les groupes se forment en L1 et après c'est mort. Je vois dans le groupe d'amis que j'avais en L1, il est resté le même jusqu'à la fin
Mais en M2 t'es mal tombé, c'est le moment où tu peux re-sociabiliser normalement car t'as souvent des gens qui viennent de plein de facs différentes

c'est ce que j'avais espéré aussi mais en fait non, tout le monde arrive à retrouver le pote d'un ancien pote qu'il a croisé en soirée, il reste juste 3 célestin avec qui c'est impossible de créer une conversation, ils me répondaient qu'avec des "ouais" "non" "d'accord"

Le 08 octobre 2021 à 17:17:27 :
la FRANCE est un véritable CIMETIÈRE SOCIAL

(ce qui est etrange pour un pays de culture latine)

déjà si t'habites pas dans une grande ville c'est mort, d'où l'exode vers les grandes villes et le prix de l'immobilier
les relations homme-femme sont mortes, inexistantes, les femmes n'ont plus besoin des hommes et ne manquent pas de le faire savoir

Le 08 octobre 2021 à 17:17:27 :
la FRANCE est un véritable CIMETIÈRE SOCIAL

(ce qui est etrange pour un pays de culture latine)

déjà si t'habites pas dans une grande ville c'est mort, d'où l'exode vers les grandes villes et le prix de l'immobilier
les relations homme-femme sont mortes, inexistantes, les femmes n'ont plus besoin des hommes et ne manquent pas de le faire savoir

j'avais même pas l'espoir d'avoir la CHANCE de parler à une meuf et j'ai quand même terminé déçu

Le 08 octobre 2021 à 17:18:32 :
Tu comprends mieux la consommation d’antidépresseurs en France ? Et   « Une étude menée à l’université de Bordeaux corrobore le constat d’une crise grave dans le monde estudiantin. Sur un groupe de 1600 jeunes, l’étude a comparé l’état psychologique des étudiants et des non étudiants. Et le résultat est clair. « Il y a pratiquement 50% de plus de symptômes dépressifs sévères, de stress à un niveau élevé, de symptomatologie anxieuse etc », analyse l’épidémiologiste Christophe Tzourio. « Donc vous le voyez, les étudiants sont vraiment beaucoup plus exposés à ces conséquences sur la santé mentale que les non étudiants »

A prendre avec des pincettes ces études. Je suis sûr que la plupart de ceux qui se sont déclarés des symptômes dépressifs sont pour la plupart yes life et ont un bon cercle social. Je pense surtout que les dépressifs/vrais angoissés ne préfèrent pas le dire et le cachent.

Le 08 octobre 2021 à 17:18:32 :
Tu comprends mieux la consommation d’antidépresseurs en France ? Et   « Une étude menée à l’université de Bordeaux corrobore le constat d’une crise grave dans le monde estudiantin. Sur un groupe de 1600 jeunes, l’étude a comparé l’état psychologique des étudiants et des non étudiants. Et le résultat est clair. « Il y a pratiquement 50% de plus de symptômes dépressifs sévères, de stress à un niveau élevé, de symptomatologie anxieuse etc », analyse l’épidémiologiste Christophe Tzourio. « Donc vous le voyez, les étudiants sont vraiment beaucoup plus exposés à ces conséquences sur la santé mentale que les non étudiants »

nonobstant la plupart des gens sont intégrés à la fac, on est juste une minorité ~10% à être des 0 tout hors du système