MORT de Lars Vilks, caricaturiste de Mahomet dans un accident de voiture
Selon le quotidien Expressen, la voiture de police banalisée, qui roulait très vite, a traversé une glissière de sécurité pour une raison encore indéterminée avant de percuter le poids lourd. Le chauffeur du camion a été hospitalisé, selon la police. […]
Après son dessin de Mahomet en chien, qui suivait les caricatures danoises du prophète publiées en 2005, Lars Vilks vivait sous protection de façon quasi ininterrompue, en raison de nombreuses menaces et agressions émanant d’islamistes.
Le 14 février 2015, un jeune Danois d’origine palestinienne avait ouvert le feu en tentant de faire irruption dans un débat sur la liberté d’expression à Copenhague, organisé après l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo à Paris.
Lars Vilks, qui était la tête d’affiche de la réunion avec l’ambassadeur de France , s’en était tiré indemne, mais un réalisateur danois de 55 ans avait été tué par l’assaillant, qui plus tard dans la soirée avait abattu un gardien de la synagogue de Copenhague. Il avait été tué le lendemain matin lors d’un face-à-face avec la police danoise.
Le 04 octobre 2021 à 10:12:14 :
Des infos sur le chauffeur
pas pour l'instant
Les « chiens de carrefour » sont apparus en 2006 en Suède, et n’ont absolument rien à voir avec l’Islam. Le premier était une installation officielle, sur un rond-point, de l’artiste Stina Opitz. La sculpture ayant été retirée suite à un acte de vandalisme, l’artiste avait annoncé sa volonté d’en faire une nouvelle version. Mais, une nuit, un chien fait de bois a été déposé par une main anonyme en lieu et place du chien de béton vandalisé. Plus tard, un autre artiste anonyme ajouta à la sculpture un os de béton. L’anecdote, ayant été relayée par les médias locaux, a entrainé un phénomène de mimétisme: des « chiens de carrefours similaires », créées par des artistes anonymes, sont apparus sur les ronds-points à travers tout le pays (quelques très mignons exemples sous ce lien).
Le succès de ces chiens de carrefour semble également reposer sur un jeu de mot intraduisible impliquant la race de chien connue sous le nom de Vallhund suédois.
L’artiste à l’origine du premier chien de bois, Peter Nyberg, a finalement expliqué son geste au journal Expressen. Il s’agissait, pour lui, de se moquer des artistes employés par l’Etat, qui étaient payés très cher pour faire des statues à la portée du premier venu. La suite, avec l’appropriation spontanée du phénomène, rappelle d’autres traditions à tendances artistiques existant ailleurs, comme le Front de Libération des Nains de Jardins en France, ou le Caganer catalan, qu’un catholique sans humour et mal renseigné pourrait prendre pour un acte de blasphème
Qu’est ce que Lars Vilks voulait dire en dessinant ce « Mahomet / Chien de rond-point »?
Que voulait faire Lars Vilks, avec ce « Chien de rond-point / Mahomet »? Interroger les réflexes d’autocensure au sein même de la communauté artistique en Suède – les artistes suédois ayant tendance, selon Lars Vilks, à critiquer sans réserve les Etats-Unis ou Israël, mais à ne jamais ne serait-ce que questionner le monde musulman. Connaissait-il l’image du chien dans la culture musulmane lorsqu’il a fait cela? Je n’en sais rien. Il faudra aller le lui demander.
Ce que je sais, c’est qu’après ces recherches sur le phénomène « Chien de rond-point », je considère ce gribouillis pas bien joli comme une œuvre bien plus profonde et bien plus porteuse de sens que ce que je ne me l’étais imaginé à la base.
Le message d’un « Chien de rond-point », à la base, c’est donc que n’importe qui peut faire de l’art, n’importe qui peut prendre la parole, spontanément, sans attendre rémunération ou validation au préalable de son projet artistique par des autorités, qu’elles quelles soient.
Le message du « Chien de rond-point » de Lars Vilks, on peut donc le comprendre comme une invitation à chaque citoyen à utiliser sa liberté d’expression et sa liberté de blasphème. Une invitation à faire de l’art sans en attendre ni rémunération ni renommée, mais simplement pour la beauté du geste et parce que l’on en a le droit. Une invitation à prendre ce droit et à afficher son art n’importe où. Y compris au milieu d’un rond-point, là où il est le plus visible.Données du topic
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- 4 octobre 2021 à 09:50:52
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