[SONDAGE] Quelle est la position méréologique du forum ?
Le 16 août 2021 à 17:53:17 :
Le 16 août 2021 à 17:51:13 :
Le 16 août 2021 à 17:50:30 :
C'est la 2.Tu penses quoi du contre-argument de la surdétermination causale ?
Bah c'est forcément les deux à la fois puisque les atomes de la balle vont interagir avec les atomes de la table.
Le truc c'est que là tu postules la position 3, la position 2 implique que l'ensemble (la table) agit en plus des atomes.
Or, comme tu viens de le dire, ils semblent suffisants pour expliquer le rebond.
Le 16 août 2021 à 17:54:08 :
Le 16 août 2021 à 17:53:17 :
Le 16 août 2021 à 17:51:13 :
Le 16 août 2021 à 17:50:30 :
C'est la 2.Tu penses quoi du contre-argument de la surdétermination causale ?
Bah c'est forcément les deux à la fois puisque les atomes de la balle vont interagir avec les atomes de la table.
Le truc c'est que la tu postules la position 3, la position 2 implique que l'ensemble (la table) agit en plus des atomes.
Or, comme tu viens de le dire, ils semblent suffisants pour expliquer le rebond.
Je ne postule pas la 3, je reste dans la 2.
Ce n'est pas seulement la table qui agit sur la balle, c'est aussi la balle qui agit sur la table donc sur elle même.
Tu n'as pas à prendre la table comme une entité causale, c'est plus complexe.
Le 16 août 2021 à 17:56:48 :
Le 16 août 2021 à 17:54:08 :
Le 16 août 2021 à 17:53:17 :
Le 16 août 2021 à 17:51:13 :
Le 16 août 2021 à 17:50:30 :
C'est la 2.Tu penses quoi du contre-argument de la surdétermination causale ?
Bah c'est forcément les deux à la fois puisque les atomes de la balle vont interagir avec les atomes de la table.
Le truc c'est que la tu postules la position 3, la position 2 implique que l'ensemble (la table) agit en plus des atomes.
Or, comme tu viens de le dire, ils semblent suffisants pour expliquer le rebond.
Je ne postule pas la 3, je reste dans la 2.
Ce n'est pas seulement la table qui agit sur la balle, c'est aussi la balle qui agit sur la table donc sur elle même.
Tu n'as pas à prendre la table comme une entité causale, c'est plus complexe.
Sauf que la position 2 implique que l'ensemble et les parties existent réellement en même temps, donc sont tous les deux membres des interactions causales. Si tu penses que ce sont les parties de la table qui agissent pour le rebond, et pas l'ensemble, c'est que tu attribues à l'ensemble une réalité moindre que ses parties (une réalité acausale, donc pas concrète), donc que tu tombes dans la position 3.
Ce problème est intéressant, car il rejoint un autre sujet contemporain : notre façon d'expliquer le monde. Du plus courant au moins courant dans le monde scientifique :
Du bas vers le haut (position 3) : réductionnisme, nominalisme
Les deux à la fois (position 2) : sens commun
Du haut vers le bas (position 1) : néo-aristotélisme
Sauf que la position 2 implique que l'ensemble et les parties existent réellement en même temps, donc sont tous les deux membres des interactions causales.
Ce qui ne contredit pas ce que j'ai énoncé.
Si tu penses que ce sont les parties de la table qui agissent pour le rebond, et pas l'ensemble, c'est que tu attribues à l'ensemble une réalité moindre que ses parties (une réalité acausale, donc pas concrète), donc que tu tombes dans la position 3.
Ce sont les parties et l'ensemble qui agissent, l'ensemble étant une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
L'ensemble existe concrètement en tant qu'il est une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et de leurs interactions dans le temps.
Le 16 août 2021 à 18:10:33 :
Sauf que la position 2 implique que l'ensemble et les parties existent réellement en même temps, donc sont tous les deux membres des interactions causales.
Ce qui ne contredit pas ce que j'ai énoncé.
Si tu penses que ce sont les parties de la table qui agissent pour le rebond, et pas l'ensemble, c'est que tu attribues à l'ensemble une réalité moindre que ses parties (une réalité acausale, donc pas concrète), donc que tu tombes dans la position 3.
Ce sont les parties et l'ensemble qui agissent, l'ensemble étant une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
Si l'ensemble n'est pour pour toi que le nom donné à l'interactions des parties, là encore c'est la position 3. La position 2 suppose que l'ensemble existe autant que les parties : donc qu'il n'est pas réductible à elles.
L'ensemble existe concrètement en tant qu'il est une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et de leurs interactions dans le temps.
Le 16 août 2021 à 18:11:48 :
Le 16 août 2021 à 18:10:33 :
Sauf que la position 2 implique que l'ensemble et les parties existent réellement en même temps, donc sont tous les deux membres des interactions causales.
Ce qui ne contredit pas ce que j'ai énoncé.
Si tu penses que ce sont les parties de la table qui agissent pour le rebond, et pas l'ensemble, c'est que tu attribues à l'ensemble une réalité moindre que ses parties (une réalité acausale, donc pas concrète), donc que tu tombes dans la position 3.
Ce sont les parties et l'ensemble qui agissent, l'ensemble étant une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
Si l'ensemble n'est pour pour toi que le nom donné à l'interactions des parties, là encore c'est la position 3. La position 2 suppose que l'ensemble existe autant que les parties : donc qu'il n'est pas réductible à elles.
L'ensemble existe concrètement en tant qu'il est une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et de leurs interactions dans le temps.
Oui il n'est pas réductible à elles, parce que son expression est unique et que c'est la combinaison unique de ses parties et leurs interactions qui engendre cette expression, pas les parties elles-mêmes.
L'ensemble n'est pas que le nom donné à l'interaction des parties, c'est :
une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
Le 16 août 2021 à 18:13:17 :
Critique de la raison pure. Le concept est la forme a priori
Tous les concepts sont a priori ? Je doute que Kant pense ça.
qui permet de saisir par l'intuition empirique
Qu'entends-tu par intuition empirique ?
les contenus ontolologiques du phénomènes. Cela veut dire que la choses en soi est inatteignable
C'est le talon d'Achille de la position kantienne : selon sa propre métaphysique, il ne peut pas savoir s'il existe une chose-en-soi inatteignable au-delà des phénomènes. S'il le sait, c'est que la raison permet de dépasser les phénomènes. C'est une contradiction.
mais seulement le phénomène (multiple) d'où l'on déduit l'Un anhypothétique par déduction causale.
Pas compris.
Ce qui fait du monde un réalisme "mou". Mais Schopenhauer dit que cet enfoiré de Kant était un idéaliste à la première édition, puis s'est rétracté à la seconde. D'où Heidegger qui revient aussi à la première pour établir le Dasein.
Le 16 août 2021 à 18:16:29 :
Le 16 août 2021 à 18:11:48 :
Le 16 août 2021 à 18:10:33 :
Sauf que la position 2 implique que l'ensemble et les parties existent réellement en même temps, donc sont tous les deux membres des interactions causales.
Ce qui ne contredit pas ce que j'ai énoncé.
Si tu penses que ce sont les parties de la table qui agissent pour le rebond, et pas l'ensemble, c'est que tu attribues à l'ensemble une réalité moindre que ses parties (une réalité acausale, donc pas concrète), donc que tu tombes dans la position 3.
Ce sont les parties et l'ensemble qui agissent, l'ensemble étant une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
Si l'ensemble n'est pour pour toi que le nom donné à l'interactions des parties, là encore c'est la position 3. La position 2 suppose que l'ensemble existe autant que les parties : donc qu'il n'est pas réductible à elles.
L'ensemble existe concrètement en tant qu'il est une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et de leurs interactions dans le temps.
Oui il n'est pas réductible à elles, parce que son expression est unique et que c'est la combinaison unique de ses parties et leurs interactions qui engendre cette expression, pas les parties elles-mêmes.
L'ensemble n'est pas que le nom donné à l'interaction des parties, c'est :une expression unique et finie d'une combinaison unique de parties et d'interactions entre ces mêmes parties.
Soit l'ensemble est unique et pas réductible à ses parties, et il agit autant qu'elles dans les interactions causales.
Soit il est réductible à ses parties, et est donc moins réel qu'elles (position 3).
S'il agit autant que ses parties, alors on tombe bien dans la surdétermination. La preuve étant que même toi, naturellement, n'a invoqué que l'action des parties pour expliquer le rebond ( "puisque les atomes de la balle vont interagir avec les atomes de la table." ). Il semble donc que l'on puisse expliquer autant avec moins (uniquement les parties), et que la position 2 comprenne une boursouflure théorique inutile.
Tous les concepts sont a priori ? Je doute que Kant pense ça.
Un concept qui n'est pas a priori ne peut être intelligible pour l'être humain.
c'est ce qui permet de saisir par l'intuition empiriqueQu'entends-tu par intuition empirique ?
La saisie intuitive des phénomènes par le biais des concepts a priori.C'est le talon d'Achille de la position kantienne : selon sa propre métaphysique, il ne peut pas savoir s'il existe une chose-en-soi inatteignable au-delà des phénomènes. S'il le sait, c'est que la raison permet de dépasser les phénomènes. C'est une contradiction.
Lis Hume. Et Leibniz aussi par la même occasion. Puis revient à Kant.
mais seulement le phénomène (multiple) d'où l'on déduit l'Un anhypothétique par déduction causale.
Lire Platon. Notamment son livre le plus compliqué. Parménide.
Le 16 août 2021 à 18:22:43 :
Tous les concepts sont a priori ? Je doute que Kant pense ça.
Un concept qui n'est pas a priori ne peut être intelligible pour l'être humain.
c'est ce qui permet de saisir par l'intuition empiriqueQu'entends-tu par intuition empirique ?
La saisie intuitive des phénomènes par le biais des concepts a priori.C'est le talon d'Achille de la position kantienne : selon sa propre métaphysique, il ne peut pas savoir s'il existe une chose-en-soi inatteignable au-delà des phénomènes. S'il le sait, c'est que la raison permet de dépasser les phénomènes. C'est une contradiction.
Lis Hume. Et Leibniz aussi par la même occasion. Puis revient à Kant.
mais seulement le phénomène (multiple) d'où l'on déduit l'Un anhypothétique par déduction causale.
Lire Platon. Notamment son livre le plus compliqué. Parménide.
Je prends ça pour une incapacité à répondre.
J'ai lu les noms que tu cites, et je vois mal le rapport.
Je prends ça pour une incapacité à répondre.
ah, c'était un concours du plus savant ? Non parce que sinon, je n'ai pas le temps de donner un cours de philo ici.
J'ai lu les noms que tu cites, et je vois mal le rapport.
Kant dépend de la révélation Humienne, et Kant est dans la filiation rationaliste Leibnizienne.
Le 16 août 2021 à 18:26:27 :
Je prends ça pour une incapacité à répondre.
ah, c'était un concours du plus savant ? Non parce que sinon, je n'ai pas le temps de donner un cours de philo ici.
Non, mais tu postes un truc, je te questionne et tu balances des noms... À quoi bon participer si tu n'es pas prêt à répondre.
Intéressant j'ai voté pour la première option.
C'est nous avec notre réalité qui donnons forme à la table c'est ce que je pense.
Le 16 août 2021 à 18:28:28 :
Intéressant j'ai voté pour la première option.C'est nous avec notre réalité qui donnons forme à la table c'est ce que je pense.
Merci du retour khey c'est la plus contre-intuitive mais une des plus intéressantes il me semble.
Soit l'ensemble est unique et pas réductible à ses parties, et il agit autant qu'elles dans les interactions causales.
Soit il est réductible à ses parties, et est donc moins réel qu'elles (position 3).
Non, faux dilemme.
L'ensemble est unique en tant qu'il est l'expression d'une combinaison unique de ses parties et de leurs interactions.
La preuve étant que même toi, naturellement, n'a invoqué que l'action des parties pour expliquer le rebond ( "puisque les atomes de la balle vont interagir avec les atomes de la table." ).
Il semble donc que l'on puisse expliquer autant avec moins (uniquement les parties), et que la position 2 comprenne une boursouflure théorique inutile.
Heureusement que je l'ai invoqué puisque le postulat 2 inclut le postulat 3.
Non, y'a aucun boursouflure théorique inutile.
La position 3 ne peut expliquer en quoi la table est une expression aussi unique que les parties qui la composent, parce qu'elle tombe dans le biais consistant à croire que parce qu'une table serait l'expression unique d'une combinaison unique de parties et de leurs interactions elles-mêmes étant des expressions uniques de parties et de leurs interactions, alors elle perdrait ce qui fait de son expression une expression unique en tant que x table.
Données du topic
- Auteur
- Permbervu
- Date de création
- 16 août 2021 à 17:24:42
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