(petit roman)(thriller) Les chaussures ensanglantes

La partie est jouée maintenant. Jules, Zoé, Ali, Amel et Alain s'engagent dans la quête du criminel dans le manoir. Ils ont pris le bus jusqu'au pied de la montagne et il était 6h du matin.

Il faisait déjà chaud le matin, le soleil devait s'infiltrer entre les feuilles,
cependant, le soleil est etouffé, renvoyé, par la forêt touffue des (ici, nom des arbres), la terre était si humide que le pas des aventuriers s'enfonçait bien dans le sol et l'odeur de feuilles mortes, ce souvenir de jadis de nature s'est monté au nez
Le silence régnait, seul le pullulement de perdrix perché haut des arbres a brisé l'harmonie matinale de la forêt. à 100m de loin, la vue est bloquée par le troubillon verdâtre, tout n'est pas prévisible

Les 5 lycéens ont pris le chemin vers le centre de la montagne,
D'une allure celeste, ils se sont fourrés entre les branches des arbres, parfois, en claudicant, trébuchant sur des mauvaises branches au sol, et des gros cailloux sauvages
La route était peu pratiquable, la montagne , malgré la proximité de la ville, était désertée depuis longtemps. Les randonneurs préférent aller à l'autre communauté pour treking, dans une petite montagne bien aménagée

"c'est long ?" s'interrogea Ali un peu agacé par la mauvaise visibilité de la forêt
Zoé, jettant son regard sur la carte insérée dans le classeur, pensive, elle a levé sa tête et dit sec : "ça prend pas longtemps, 30 minutes, on va arriver dans le manoir"

Amel a haussé ses épaules, et a continué ses pas sans rien dire.
Jules transpirait déjà sur son front, et a sorti son goudron de son sac à dos et a proposé de le boire à son ami Alain.

30 minutes plus tard, ils ont gagné le manoir dans la profondeur de la forêt. C'est un endroit isolé au monde, et n'importe quelle voix des animaux n'arrivait à cet endroit morne et triste, ni le claquement des insectes.
La vue du manoir leur était repoussante. La façade parasitée de saules, le mur délabré avec peinture rasée, et le gradin de l'entrée s'est quasi effondré après la corrosion longtemps
Le manoir de Jacquot Siroppo, ancien bourgeois de la France, extradié en Angleterre lors de la Révolution.

Ils ont ouvert la grande porte et le couinement de boisage a rempli le manoir vaste et vide. Dans l'obscurité de trou noir, toute la ruine s'est offerte dans leur yeux. Chaises et meubles jettées sens dessus dessous, et leur narines ont été bouchées par l'orage de poussière, et l'air tiéde moisi de vieux bois se sentait fort dans tous leur corps.

"Mais ce maison est vraiment habité ? c'est une maison abandonnée, il n'y a personne ! " dit Ali, d'un ton moqueur.
"On va pouvoir explorer dans le manoir, mais fais attention au vieux bois, et nous devons pas nous séparer, s'il y a le tueur en série, c'est fichu" proposa-t-il, Alain.