(RISIFIC) Un quai dans l'enfer de la prépa littéraire
Salut les quais, sous l’influence de pas mal de confrères d’ici racontant leurs anecdotes de prépa, je viens de terminer de ma première année et j’avais donc envie de vous partager mon expérience sous la forme d’une fic, sauf que contrairement à 100% des fic d’ici qui concernent des taupins, j’avais envie de vous raconter mon année de prépa littéraire, aka la future élite du pole emploi
Chapitre 1 : Présentation
Avant de débuter, je pense qu’une petite présentation s’impose : FeetDeHegel, parisien depuis la naissance, venant d’une famille plutôt aisée et ayant bien sûr fréquenté les meilleurs établissements parisiens depuis le début de sa scolarité.
Tu viens de décrocher ton BAC S mention Covid après t’être touché la nouille pendant tout le confinement en lançant simplement les cours pour ensuite faire autre chose à côté.
Seulement voilà, depuis ta plus tendre enfance, tu n’es pas connu pour être une flèche e en maths, ta famille racontait honteusement que tu avais du mal à compter durant ton année de CP et tu as souffert toute ta primaire de ne jamais rien comprendre aux problèmes qu’on te posait. Si c’est allé un petit peu mieux pendant ton collège, tu as retrouvé tes lacunes à partir de ta 1ère S
Malgré cela, tes professeurs reconnaissent tout de même en toi une véritable fibre littéraire, et tu n’hésites pas à te distinguer tout au long de ton parcours scolaire de ces matières.
C’est donc tout logiquement, avec un 18 en philosophie, un 20 en histoire et des notes correctes en langues vivantes ( en remerciant ton professeur d’allemand qui m’avait offert une moyenne de 15 à mon 2eme trimestre d’allemand alors que tu ne savais dire que 3 phrases d’une stupidité affligeante) que tu décides de t’inscrire pour des prépas littéraires sous les conseils avisés de ta chère maman
Au départ, tu es un peu hésitant, tes chers kheys t’ayant prévenu que les études littéraires ne menaient à rien d’autre que l’enseignement et le chômage, mais sur le souvenir de ta sœur, ancienne khâgneuse, admissible à Ulm et ayant intégré l’ESCP, tu décides de passer outre.
Le jour des résultats parcoursup, tu as l’honneur de voir que tu es pris dans une excellente prépa littéraire parisienne avec de très bons résultats aux concours de l’ENS (bon t’es pas pris à H4 non plus)
Tu te vois déjà comm un normalien faisant l’honneur et la fierté de sa famille
Et puis en tant que jeune homme en pleine puberté, tu as aussi entendu parler en hypokhâgne de la forte présence de demoiselles en chaleur.
Tu passes des vacances assez tranquilles, sauf que tu apprends que ta mère, avec qui tu vivais, a dû se barrer de son appartement sous la pression des huissiers et que toutes tes affaires ont été envoyées chez ton père avec qui les relations sont assez…tendues
Bref, tu appréhendes un peu la chose mais t’es pas trop fragile, tu acceptes ton sort (même si passer d’un quartier huppé de Paris à Barbes te fait sacrément mal au cul, surtout que ça t’éloigne de ton lycée) et tu te dis que le plus important, c’est Ulm en kharré
Tes vacances se terminent et la rentrée tant attendue arrive…
J'ai envie de savoir comment c'est la khâgne
Chapitre 2 : La rentrée
Nous sommes donc le 1er septembre, jour tant attendu de ta rentrée en hypokhâgne
Pour l’occasion, tu décides donc de te vêtir élégamment porter un jean et un t-shirt comme chaque jour de ta vie
Tu prends la magnifique ligne 4 parisienne et te voilà devant ton lycée où d’autres étudiants attendent patiemment comme toi !
Comme tout gros dalleux soumis aux effets de la testostérone, tu regardes un petit peu les femelles qui vont cohabiter avec toi toute l’année scolaire, faudrait quand-même pas regretter de ne pas être allé à Assas
Certaines sont mignonnes, mais une s’approche de toi et te demande gentiment si toi aussi tu rentres en hypokhâgne cette année.
Le machin est une vraie immondice, coupe au bol, grosse lunettes et style de garçon manqué. Tu connaissais la réputation de certaines khâgneuses mais là ça dépassait toutes tes espérances
Tu es aussi rassuré par la présence de certains mecs, tu discutes un peu avec 3 d’entres-eux mais seuls 2 seront vraiment importants, nous les appellerons José et Alain , le troisième, c’est la première et la dernière fois que tu lui parleras.
On te fait rentrer dans le lycée, on t’affecte à une classe, et tu as le plaisir de voir que dans une classe de 44 élèves, tu fais partie du nombre élevé de…7 garçons , dont José avec qui tu as discuté précédemment, tu ne connais absolument pas les 5 autres
Tu te dis après tout que c’est tant mieux, dans ta tête tu n’es encore qu’un petit con de lycéen qui ne pense qu’à forniquer et qui ne réalise pas où il a foutu les pieds
Tu es accueilli par 2 professeurs : celle de français, qui est une sorte de vieille naine aux cheveux blancs avec une voix stridente , et celle de philosophie, qui a des allures de lesbienne avec ses cheveux courts et son air très grave
Cette dernière en profite pour donner un petit exercice à rendre pour la semaine prochaine, il s’agit d’un sujet sur le désir où tu dois simplement répondre par oui ou non, t’es limite mort de rire par la facilité du truc
Si ton prof de français semble sympathique avec ses tentatives de détendre l’atmosphère et de rassurer ses élèves sur l’année à vivre, la lesbienne te rend un peu plus perplexe
La journée se termine donc et tu te dis que ça va pas être la souffrance que raconte les taupins d’ici.
Le 30 juin 2021 à 02:56:13 :
Chapitre 2 : La rentréeNous sommes donc le 1er septembre, jour tant attendu de ta rentrée en hypokhâgne
Pour l’occasion, tu décides donc de te vêtir élégamment porter un jean et un t-shirt comme chaque jour de ta vie
Tu prends la magnifique ligne 4 parisienne et te voilà devant ton lycée où d’autres étudiants attendent patiemment comme toi !
Comme tout gros dalleux soumis aux effets de la testostérone, tu regardes un petit peu les femelles qui vont cohabiter avec toi toute l’année scolaire, faudrait quand-même pas regretter de ne pas être allé à Assas
Certaines sont mignonnes, mais une s’approche de toi et te demande gentiment si toi aussi tu rentres en hypokhâgne cette année.
Le machin est une vraie immondice, coupe au bol, grosse lunettes et style de garçon manqué. Tu connaissais la réputation de certaines khâgneuses mais là ça dépassait toutes tes espérances
Tu es aussi rassuré par la présence de certains mecs, tu discutes un peu avec 3 d’entres-eux mais seuls 2 seront vraiment importants, nous les appellerons José et Alain , le troisième, c’est la première et la dernière fois que tu lui parleras.
On te fait rentrer dans le lycée, on t’affecte à une classe, et tu as le plaisir de voir que dans une classe de 44 élèves, tu fais partie du nombre élevé de…7 garçons , dont José avec qui tu as discuté précédemment, tu ne connais absolument pas les 5 autres
Tu te dis après tout que c’est tant mieux, dans ta tête tu n’es encore qu’un petit con de lycéen qui ne pense qu’à forniquer et qui ne réalise pas où il a foutu les pieds
Tu es accueilli par 2 professeurs : celle de français, qui est une sorte de vieille naine aux cheveux blancs avec une voix stridente , et celle de philosophie, qui a des allures de lesbienne avec ses cheveux courts et son air très grave
Cette dernière en profite pour donner un petit exercice à rendre pour la semaine prochaine, il s’agit d’un sujet sur le désir où tu dois simplement répondre par oui ou non, t’es limite mort de rire par la facilité du truc
Si ton prof de français semble sympathique avec ses tentatives de détendre l’atmosphère et de rassurer ses élèves sur l’année à vivre, la lesbienne te rend un peu plus perplexe
c’est complètement l’inverse, mais ça nous le verrons plus tard La journée se termine donc et tu te dis que ça va pas être la souffrance que raconte les taupins d’ici.
Données du topic
- Auteur
- FeetDeHegel
- Date de création
- 24 juin 2021 à 15:14:24
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