La décadence est une réalité
SuppriméLe 19 juin 2021 à 14:46:20 :
L'extrême-droite n'est que le reflet inversé de l'extrême-gaucheMême manie à concevoir le monde et l'histoire de manière binaire
Mêmes réflexes d'idéologues
Même tendance à désigner de grands ennemis plutôt que de voir que l'histoire est juste une conjonction incontrôlable d'opinions éparses qui finissent par se conjuguer
L'extrême-droite veut sauver la France, l'extrême-gauche veut la détruire.
Le 19 juin 2021 à 14:47:31 Non-Euclydien a écrit :
Le 19 juin 2021 à 14:46:20 :
L'extrême-droite n'est que le reflet inversé de l'extrême-gaucheMême manie à concevoir le monde et l'histoire de manière binaire
Mêmes réflexes d'idéologues
Même tendance à désigner de grands ennemis plutôt que de voir que l'histoire est juste une conjonction incontrôlable d'opinions éparses qui finissent par se conjuguerL'extrême-droite veut sauver la France, l'extrême-gauche veut la détruire.
L'extrême-droite actuelle est peuplée de crétins
Les beaufs qui ne font que contredire tout ce que la gauche propose (négation des problèmes environnementaux, négation de la souffrance animale, etc)
Les islamophobes qui veulent juste préserver leurs acquis progressistes (cf. le nombre de gays au RN)
Les antisémites dégénérés qui voient le monde de manière binaire et qui s'inventent des grands méchants
Les pseudo-tradis qui ont une vision fantasmée de l'histoire et qui voudraient une théocratie alors qu'ils passent leurs journées à se fap sur du shemale dans leur chambre
Les virilistes beaufs (Rochedy est un mongol )
etc. etc. etc.
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma). Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir
Le 19 juin 2021 à 14:56:45 zrzrzr a écrit :
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma). Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir
C'est exactement ce que disait Tocqueville sur l'avenir des démocraties, dans le pavé que j'ai cité en first page
Données du topic
- Auteur
- GrandCoesre
- Date de création
- 19 juin 2021 à 14:18:06
- Date de suppression
- 19 juin 2021 à 15:32:59
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