Topic de Czentovic :

From "étudiant passionné" to "salarié démotivé"

Le 10 juin 2021 à 23:00:51 :

Le 10 juin 2021 à 22:48:40 :

Le 10 juin 2021 à 22:43:14 :
C'est totalement l'inverse de mon côté, scolarité impeccable, tête de classe tout le temps sans fournir d'effort, jusqu'à l'université ou j'ai vrillé, 3h de sommeil par nuit, à m'auto-saboté, sortir TOUS LES SOIRS, même les veilles d'un partiel; ensuite j'ai été diagnostiqué ça m'a sauvé.

J'avais pris une année sabbatique pour régler tout ça et revenir plus fort, je ne regrette rien car moi qui me reposait sur mes acquis je ne savais absolument pas que j'étais capable d'être aussi sérieux et d'être aussi productif. Prends une année sabbatique version travaille en vrai, ça te rafraichira les idées, découvre d'autres trucs, tente des choses, t'auras plus de temps pour toi. 1 an c'est rien mais il peut se passer beaucoup de choses en 1 an.

T'auras le chômage au pire des cas et tu peux prendre un taf à mi-temps pas trop chiant si ça te suffit pas.

Ouais ça pourrait le faire. J'ai déjà pas mal vécu, voyagé, changé de milieu, mais peut-être qu'une période où lancer des projets persos et approfondir ses idées, c'est l'occasion de se remettre dans le bain pour de bon. Je garde ça en tête. :(

Franchement khey, fais le vide, tu sors ton stylo une feuille et tu notes tout ce que t'as rêvé de faire quand t'étais plus jeune, tu tentes, si ça marche pas, ça sera quand-même enrichissant, si ça marche tant mieux. Tu peux même lancer un business, changer carrément de branche, refaire des études.. perso après mon master je compte faire un CAP boulangerie-pâtisserie, j'avais fait un stage plus jeune ça m'avait marqué, après ça j'ai un concept d'entreprise, j'veux mettre de côté un max tout en faisant ce que j'aime avant d'entrer dans le "sérieux".

Je retiens, je retiens, va falloir que je structure un peu ma vie dans ma tête, histoire de clarifier l'avenir. :(

Bon courage pour ton projet, vouloir enchaîner master puis CAP c'est pas commun. :noel:

Le 10 juin 2021 à 23:05:45 :

Le 10 juin 2021 à 22:53:02 :
Après l'op, il faut que tu saches que pas mal de personnes, font semblant d'aimer leur travail hein, certains préfèrent faire illusion comme si de rien n'était pour se rassurer.

Après j'ai l'impression que le tertiaire rend fou personnellement, je sais pas comment les gens font pour rester là-bas pendant 40 ans et "aimer" ça.

Donc trouver ce monde du tertiaire inconfortable, c'est signe d'une bonne santé mentale je pense :noel:

Je comprends pas comment on peut faire autant semblant. Ça demanderait une force d'autopersuasion phénoménale. La plupart de mes collègues ou amis ont pas l'air de tricher. C'est vraiment leur passion, le centre de leur vie, mais bordel établir des devis, faire des vérifications juridiques ou établir des budgets, ça peut pas représenter le coeur d'une vie. :( Peut-être qu'avec l'âge, on s'en lasse et commence à se mentir et mentir aux autres. :(

Je ne sais pas non plus khey. Mettre un masque et faire semblant de m'intéresser à des trucs futiles ça me casse les couilles assez rapidement.

Je pense que comme certains l'ont dit, il faut se trouver une échappatoire, une passion, un engagement dans une association, un autre projet professionnel sinon tu deviens fou...

En tout cas, courage khey

Le 10 juin 2021 à 22:13:32 :
Je suis le seul à connaître cette descente aux enfers ? :(

Pendant mes études sup, j'adorais ce que je faisais, je prenais toujours plusieurs cours en option, je soignais mes exposés au détail près en y consacrant des heures, la plupart des cours me passionnaient et étaient source d'innombrables discussions et débats aux pauses ou en soirée. J'étais loin d'avoir les meilleures notes, je m'arrangeais juste pour valider sereinement mes années, en veillant surtout à satisfaire ma curiosité toujours en ébullition.

Je savais que ce serait les meilleures années de ma vie, mais je pensais pas que la chute serait aussi violente.

Parce qu'ensuite est arrivé le monde du travail. Trois ans que je travaille ou plutôt que je me force à travailler. Chaque dossier à finir est comme une cuillère de merde à engloutir, faut que j'aille chercher au fond de mes entrailles l'once de motivation nécessaire. Quand je reste concentré plus de deux minutes sur une tâche, c'est un miracle, parce que dès qu'il s'agit du boulot, j'ai une capacité de concentration proche du poisson rouge. Je suis tellement peu investi que j'oublie tout du jour au lendemain, vu que je travaille pas la logique des sujets. Dès qu'il y a pas de pression, je laisse filer mes dossiers, pour pas dire que je les fous sous le tapis, oups je l'ai dit. Hors du boulot, j'aborde jamais ce sujet tellement ça me débecte, alors que les gens de mon entourage adorent parler de leur taf et même importé des ragots dont on a strictement rien à foutre. Les seules sources de motivation, ce sont des choses négatives, comme éviter de me faire humilier en réunion si jamais j'accumulais trop de retard ou que je raconte des conneries et aussi m'assurer des évaluations hiérarchiques pas trop dégueulasses.

Pourtant, ce poste correspond à ce qui devrait me plaire, c'est en adéquation avec mon champ d'études et, en plus de ça, j'ai l'impression d'être le seul à être à la ramasse puisque, dans mon service, la plupart de mes collègues sont devenus solides dans leur domaine voire même des pointures. Je parle même pas des gens de mon âge qui ont l'air ultra-engagés dans leurs missions, même si, eux, on sent qu'ils en rajoutent pour se faire mousser et par carriérisme. Autant dire que, si ce premier poste me plaît pas, ça risque d'être la même chose pour les prochains.

Qui est comme moi et a connu cette profonde désillusion ?

Beau texte, je me reconnais à 100%

J’ai fait un taf pendant 3 ans intéressant sur le papier
mais avec quand même tous les écueils que tu décris.

Suite à cela, j’ai tout quitté et fait un tour du monde d’un an. Liberté de déplacement, souvenirs de fou, liberté d’avoir son esprit 100% connecté à soi, c’était juste incroyable, un sentiment d’évidence, je croquais la vie à pleine dents. Mais je ne faisais pas rentrer d’argent.

Je suis donc rentré et je me suis réinséré dans le système. Bullshit job, rapports à la con, faux-semblants et surtout très peu de temps libre, le temps fuse et l’impression d’inertie est totale, d’autant plus quand je me remémore l’année de liberté absolue que j’ai eue.

Tout ça pour dire, go reconversion si t’es encore jeune. Rien ne vaut la santé mentale.m et l’impression d’être en cohérence avec son esprit.

Le 10 juin 2021 à 23:17:58 :

Le 10 juin 2021 à 22:13:32 :
Je suis le seul à connaître cette descente aux enfers ? :(

Pendant mes études sup, j'adorais ce que je faisais, je prenais toujours plusieurs cours en option, je soignais mes exposés au détail près en y consacrant des heures, la plupart des cours me passionnaient et étaient source d'innombrables discussions et débats aux pauses ou en soirée. J'étais loin d'avoir les meilleures notes, je m'arrangeais juste pour valider sereinement mes années, en veillant surtout à satisfaire ma curiosité toujours en ébullition.

Je savais que ce serait les meilleures années de ma vie, mais je pensais pas que la chute serait aussi violente.

Parce qu'ensuite est arrivé le monde du travail. Trois ans que je travaille ou plutôt que je me force à travailler. Chaque dossier à finir est comme une cuillère de merde à engloutir, faut que j'aille chercher au fond de mes entrailles l'once de motivation nécessaire. Quand je reste concentré plus de deux minutes sur une tâche, c'est un miracle, parce que dès qu'il s'agit du boulot, j'ai une capacité de concentration proche du poisson rouge. Je suis tellement peu investi que j'oublie tout du jour au lendemain, vu que je travaille pas la logique des sujets. Dès qu'il y a pas de pression, je laisse filer mes dossiers, pour pas dire que je les fous sous le tapis, oups je l'ai dit. Hors du boulot, j'aborde jamais ce sujet tellement ça me débecte, alors que les gens de mon entourage adorent parler de leur taf et même importé des ragots dont on a strictement rien à foutre. Les seules sources de motivation, ce sont des choses négatives, comme éviter de me faire humilier en réunion si jamais j'accumulais trop de retard ou que je raconte des conneries et aussi m'assurer des évaluations hiérarchiques pas trop dégueulasses.

Pourtant, ce poste correspond à ce qui devrait me plaire, c'est en adéquation avec mon champ d'études et, en plus de ça, j'ai l'impression d'être le seul à être à la ramasse puisque, dans mon service, la plupart de mes collègues sont devenus solides dans leur domaine voire même des pointures. Je parle même pas des gens de mon âge qui ont l'air ultra-engagés dans leurs missions, même si, eux, on sent qu'ils en rajoutent pour se faire mousser et par carriérisme. Autant dire que, si ce premier poste me plaît pas, ça risque d'être la même chose pour les prochains.

Qui est comme moi et a connu cette profonde désillusion ?

Beau texte, je me reconnais à 100%

J’ai fait un taf pendant 3 ans intéressant sur le papier
mais avec quand même tous les écueils que tu décris.

Suite à cela, j’ai tout quitté et fait un tour du monde d’un an. Liberté de déplacement, souvenirs de fou, liberté d’avoir son esprit 100% connecté à soi, c’était juste incroyable, un sentiment d’évidence, je croquais la vie à pleine dents. Mais je ne faisais pas rentrer d’argent.

Je suis donc rentré et je me suis réinséré dans le système. Bullshit job, rapports à la con, faux-semblants et surtout très peu de temps libre, le temps fuse et l’impression d’inertie est totale, d’autant plus quand je me remémore l’année de liberté absolue que j’ai eue.

Tout ça pour dire, go reconversion si t’es encore jeune. Rien ne vaut la santé mentale.m et l’impression d’être en cohérence avec son esprit.
Tas raison mec

Le 10 juin 2021 à 23:26:26 :

Le 10 juin 2021 à 23:17:58 :

Le 10 juin 2021 à 22:13:32 :
Je suis le seul à connaître cette descente aux enfers ? :(

Pendant mes études sup, j'adorais ce que je faisais, je prenais toujours plusieurs cours en option, je soignais mes exposés au détail près en y consacrant des heures, la plupart des cours me passionnaient et étaient source d'innombrables discussions et débats aux pauses ou en soirée. J'étais loin d'avoir les meilleures notes, je m'arrangeais juste pour valider sereinement mes années, en veillant surtout à satisfaire ma curiosité toujours en ébullition.

Je savais que ce serait les meilleures années de ma vie, mais je pensais pas que la chute serait aussi violente.

Parce qu'ensuite est arrivé le monde du travail. Trois ans que je travaille ou plutôt que je me force à travailler. Chaque dossier à finir est comme une cuillère de merde à engloutir, faut que j'aille chercher au fond de mes entrailles l'once de motivation nécessaire. Quand je reste concentré plus de deux minutes sur une tâche, c'est un miracle, parce que dès qu'il s'agit du boulot, j'ai une capacité de concentration proche du poisson rouge. Je suis tellement peu investi que j'oublie tout du jour au lendemain, vu que je travaille pas la logique des sujets. Dès qu'il y a pas de pression, je laisse filer mes dossiers, pour pas dire que je les fous sous le tapis, oups je l'ai dit. Hors du boulot, j'aborde jamais ce sujet tellement ça me débecte, alors que les gens de mon entourage adorent parler de leur taf et même importé des ragots dont on a strictement rien à foutre. Les seules sources de motivation, ce sont des choses négatives, comme éviter de me faire humilier en réunion si jamais j'accumulais trop de retard ou que je raconte des conneries et aussi m'assurer des évaluations hiérarchiques pas trop dégueulasses.

Pourtant, ce poste correspond à ce qui devrait me plaire, c'est en adéquation avec mon champ d'études et, en plus de ça, j'ai l'impression d'être le seul à être à la ramasse puisque, dans mon service, la plupart de mes collègues sont devenus solides dans leur domaine voire même des pointures. Je parle même pas des gens de mon âge qui ont l'air ultra-engagés dans leurs missions, même si, eux, on sent qu'ils en rajoutent pour se faire mousser et par carriérisme. Autant dire que, si ce premier poste me plaît pas, ça risque d'être la même chose pour les prochains.

Qui est comme moi et a connu cette profonde désillusion ?

Beau texte, je me reconnais à 100%

J’ai fait un taf pendant 3 ans intéressant sur le papier
mais avec quand même tous les écueils que tu décris.

Suite à cela, j’ai tout quitté et fait un tour du monde d’un an. Liberté de déplacement, souvenirs de fou, liberté d’avoir son esprit 100% connecté à soi, c’était juste incroyable, un sentiment d’évidence, je croquais la vie à pleine dents. Mais je ne faisais pas rentrer d’argent.

Je suis donc rentré et je me suis réinséré dans le système. Bullshit job, rapports à la con, faux-semblants et surtout très peu de temps libre, le temps fuse et l’impression d’inertie est totale, d’autant plus quand je me remémore l’année de liberté absolue que j’ai eue.

Tout ça pour dire, go reconversion si t’es encore jeune. Rien ne vaut la santé mentale.m et l’impression d’être en cohérence avec son esprit.

Tas raison mec

Oui.
Personnellement j'adorais ma discipline, l'application de cette derniere dans le monde du travail m'a dégouté.
Puis j'ai trouvé une boite cool et j'ai kiffé. Et je viens de retomber sur une boite avec un contexte pourri.

Change de taf, crois moi
Après ma premiere experience pourrie j'ai failli reprendre des études totalement différentes, il faut que tu voie autre chose

Le 10 juin 2021 à 23:31:43 :
Oui.
Personnellement j'adorais ma discipline, l'application de cette derniere dans le monde du travail m'a dégouté.
Puis j'ai trouvé une boite cool et j'ai kiffé. Et je viens de retomber sur une boite avec un contexte pourri.

Change de taf, crois moi
Après ma premiere experience pourrie j'ai failli reprendre des études totalement différentes, il faut que tu voie autre chose

Mais dites votre domaine putain

Le 10 juin 2021 à 23:13:50 :

Le 10 juin 2021 à 23:05:45 :

Le 10 juin 2021 à 22:53:02 :
Après l'op, il faut que tu saches que pas mal de personnes, font semblant d'aimer leur travail hein, certains préfèrent faire illusion comme si de rien n'était pour se rassurer.

Après j'ai l'impression que le tertiaire rend fou personnellement, je sais pas comment les gens font pour rester là-bas pendant 40 ans et "aimer" ça.

Donc trouver ce monde du tertiaire inconfortable, c'est signe d'une bonne santé mentale je pense :noel:

Je comprends pas comment on peut faire autant semblant. Ça demanderait une force d'autopersuasion phénoménale. La plupart de mes collègues ou amis ont pas l'air de tricher. C'est vraiment leur passion, le centre de leur vie, mais bordel établir des devis, faire des vérifications juridiques ou établir des budgets, ça peut pas représenter le coeur d'une vie. :( Peut-être qu'avec l'âge, on s'en lasse et commence à se mentir et mentir aux autres. :(

Je ne sais pas non plus khey. Mettre un masque et faire semblant de m'intéresser à des trucs futiles ça me casse les couilles assez rapidement.

Je pense que comme certains l'ont dit, il faut se trouver une échappatoire, une passion, un engagement dans une association, un autre projet professionnel sinon tu deviens fou...

En tout cas, courage khey

Oui, les passions et centres d'intérêt, c'est ce qui me fait tenir, je les ai pas mal approfondis depuis que je travaille (lecture, engagements associatifs, objectifs liés à mes passions), ça permet de compenser le taf chiant, mais pas totalement.

C'est une solution limitée parce qu'à côté, y aura toujours les 10 heures de taf par jour qui donnent envie de vomir d'ennui. Donc, sur le long terme, la solution c'est de trouver un boulot intéressant et où on a envie de devenir une pointure, ça peut très bien être des secteurs de pointe et innovants comme des domaines support type RH... dur de trouver sa voie.

Le 10 juin 2021 à 23:17:58 :

Le 10 juin 2021 à 22:13:32 :
Je suis le seul à connaître cette descente aux enfers ? :(

Pendant mes études sup, j'adorais ce que je faisais, je prenais toujours plusieurs cours en option, je soignais mes exposés au détail près en y consacrant des heures, la plupart des cours me passionnaient et étaient source d'innombrables discussions et débats aux pauses ou en soirée. J'étais loin d'avoir les meilleures notes, je m'arrangeais juste pour valider sereinement mes années, en veillant surtout à satisfaire ma curiosité toujours en ébullition.

Je savais que ce serait les meilleures années de ma vie, mais je pensais pas que la chute serait aussi violente.

Parce qu'ensuite est arrivé le monde du travail. Trois ans que je travaille ou plutôt que je me force à travailler. Chaque dossier à finir est comme une cuillère de merde à engloutir, faut que j'aille chercher au fond de mes entrailles l'once de motivation nécessaire. Quand je reste concentré plus de deux minutes sur une tâche, c'est un miracle, parce que dès qu'il s'agit du boulot, j'ai une capacité de concentration proche du poisson rouge. Je suis tellement peu investi que j'oublie tout du jour au lendemain, vu que je travaille pas la logique des sujets. Dès qu'il y a pas de pression, je laisse filer mes dossiers, pour pas dire que je les fous sous le tapis, oups je l'ai dit. Hors du boulot, j'aborde jamais ce sujet tellement ça me débecte, alors que les gens de mon entourage adorent parler de leur taf et même importé des ragots dont on a strictement rien à foutre. Les seules sources de motivation, ce sont des choses négatives, comme éviter de me faire humilier en réunion si jamais j'accumulais trop de retard ou que je raconte des conneries et aussi m'assurer des évaluations hiérarchiques pas trop dégueulasses.

Pourtant, ce poste correspond à ce qui devrait me plaire, c'est en adéquation avec mon champ d'études et, en plus de ça, j'ai l'impression d'être le seul à être à la ramasse puisque, dans mon service, la plupart de mes collègues sont devenus solides dans leur domaine voire même des pointures. Je parle même pas des gens de mon âge qui ont l'air ultra-engagés dans leurs missions, même si, eux, on sent qu'ils en rajoutent pour se faire mousser et par carriérisme. Autant dire que, si ce premier poste me plaît pas, ça risque d'être la même chose pour les prochains.

Qui est comme moi et a connu cette profonde désillusion ?

Beau texte, je me reconnais à 100%

J’ai fait un taf pendant 3 ans intéressant sur le papier
mais avec quand même tous les écueils que tu décris.

Suite à cela, j’ai tout quitté et fait un tour du monde d’un an. Liberté de déplacement, souvenirs de fou, liberté d’avoir son esprit 100% connecté à soi, c’était juste incroyable, un sentiment d’évidence, je croquais la vie à pleine dents. Mais je ne faisais pas rentrer d’argent.

Je suis donc rentré et je me suis réinséré dans le système. Bullshit job, rapports à la con, faux-semblants et surtout très peu de temps libre, le temps fuse et l’impression d’inertie est totale, d’autant plus quand je me remémore l’année de liberté absolue que j’ai eue.

Tout ça pour dire, go reconversion si t’es encore jeune. Rien ne vaut la santé mentale.m et l’impression d’être en cohérence avec son esprit.

Ouais la santé mentale qui commence à se détériorer, avec des effets sur la santé physique, je commence à le ressentir légèrement. La reconversion, c'est la solution, mais encore faut-il avoir une idée de ce qu'on voudrait d'autre et être à peu près sûr de son coup...

Le 11 juin 2021 à 01:58:19 :

Le 10 juin 2021 à 23:31:43 :
Oui.
Personnellement j'adorais ma discipline, l'application de cette derniere dans le monde du travail m'a dégouté.
Puis j'ai trouvé une boite cool et j'ai kiffé. Et je viens de retomber sur une boite avec un contexte pourri.

Change de taf, crois moi
Après ma premiere experience pourrie j'ai failli reprendre des études totalement différentes, il faut que tu voie autre chose

Mais dites votre domaine putain

Ça change pas grand-chose le domaine en vrai, sur le topic y a eu des ingénieurs et des travailleurs du tertiaire qui ont évoqué leur parcours, tu peux devenir zinzin dans n'importe quel secteur du tertiaire (voire même dans un métier manuel).

Pareil que toi, études brillantes à Assas puis HEC, puis désillusion dans le monde du travail pourtant je gagne très bien ma vie. Résultat : je me réoriente en médecine pour réaliser ma passion sinon je me serais suicide au bout de 2 ans Max

Le 11 juin 2021 à 10:27:25 :
Pareil que toi, études brillantes à Assas puis HEC, puis désillusion dans le monde du travail pourtant je gagne très bien ma vie. Résultat : je me réoriente en médecine pour réaliser ma passion sinon je me serais suicide au bout de 2 ans Max

Courage khey, surtout pour de si longues études, t'as la foi.

Le 11 juin 2021 à 10:27:25 :
Pareil que toi, études brillantes à Assas puis HEC, puis désillusion dans le monde du travail pourtant je gagne très bien ma vie. Résultat : je me réoriente en médecine pour réaliser ma passion sinon je me serais suicide au bout de 2 ans Max

que ce que tu detestais le plus ?

J'exerce un taff de cadre esclave à la Defense que je deteste (j'ai 6 mois dans les pattes). Je sais pas comment sortir de ce bourbier :hap:

Pour te dire meme avant chaque call t'as un espece de small call ou on prend des nouvelles etc. J'arrive meme plus à faire semblant.

Le 12 juin 2021 à 00:19:44 :
J'exerce un taff de cadre esclave à la Defense que je deteste (j'ai 6 mois dans les pattes). Je sais pas comment sortir de ce bourbier :hap:

Pour te dire meme avant chaque call t'as un espece de small call ou on prend des nouvelles etc. J'arrive meme plus à faire semblant.

Le pire, c'est que c'est le tabou absolu : on n'a pas le droit de dire qu'on n'aime pas notre métier et qu'on n'y trouve aucun sens. On peut pas le dire à ses collègues, pas à sa hiérarchie, pas à ses proches même.

Alors que ça concerne sûrement une majorité de travailleurs, nous on est juste le cas extrême. :rire:

Bon, allez, encore un lundi matin où j'ai rien foutu, alors que je dois assurer des formations en fin de semaine et que j'ai encore rien préparé. C'est bon, maintenant je suis dos au mur, va falloir que je m'y mette pour éviter la honte absolue devant 50 personnes. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494112573-risi10.png

T’as pas envie de te spécialiser, t’avais juste envie de bien faire le taff au début je suis sûr, puis t’as dû sentir un décalage entre toi et d’autres gens et t’as senti que malgré ton travail et ta bonne volonté tu progresserais pas autant que les autres parce que justement t’es pas non plus passionné, t’as envie de maîtriser un peu tout sans te spécialiser et d’être valorisé pour ça mais ça marche pas comme ça, et t’as pas non plus l’âme d’un suceur pour progresser.

Du coup te prends pas la tête, soit tu changes ta façon d’être et tu te spécialises ou tu suces des bites, soit tu te débrouilles pour passer en indépendant, monter ton propre truc.

Mais surtout, surtout ne te plains pas, ne te morfonds pas, parce que je te le dis le problème est clairement identifié, pleurer c’est pas ça qui change quelque chose, si tu veux pas changer ta vie tu courbes l’échine, tu vas au charbon et tu fermes ta gueule et tu te débrouilles pour en faire le minimum mais tu fais ton taff, tu t’écrases pas, les autres tu les emmerdes, t’as des compétences et tes capables de boucler tes dossiers, mais juste: pas de zèle, et tu fais le minimum syndical, on te virera pas pour ça.

Le 14 juin 2021 à 11:26:10 :
T’as pas envie de te spécialiser, t’avais juste envie de bien faire le taff au début je suis sûr, puis t’as dû sentir un décalage entre toi et d’autres gens et t’as senti que malgré ton travail et ta bonne volonté tu progresserais pas autant que les autres parce que justement t’es pas non plus passionné, t’as envie de maîtriser un peu tout sans te spécialiser et d’être valorisé pour ça mais ça marche pas comme ça, et t’as pas non plus l’âme d’un suceur pour progresser.

Du coup te prends pas la tête, soit tu changes ta façon d’être et tu te spécialises ou tu suces des bites, soit tu te débrouilles pour passer en indépendant, monter ton propre truc.

Mais surtout, surtout ne te plains pas, ne te morfonds pas, parce que je te le dis le problème est clairement identifié, pleurer c’est pas ça qui change quelque chose, si tu veux pas changer ta vie tu courbes l’échine, tu vas au charbon et tu fermes ta gueule et tu te débrouilles pour en faire le minimum mais tu fais ton taff, tu t’écrases pas, les autres tu les emmerdes, t’as des compétences et tes capables de boucler tes dossiers, mais juste: pas de zèle, et tu fais le minimum syndical, on te virera pas pour ça.

Ton message est d'or, il résume, mieux que je ne l'aurais pu le faire, la source de mes difficultés.

Être très mauvais pour réseauter et ne pas avoir envie de le faire non plus, ça aide pas non plus. Au moins, ça correspond à mon profil, je suis un fantôme dans mon service, personne me demandera de l'aide pour un dossier : je suis dispensable au niveau pro comme au niveau social, c'est cohérent au moins. :hap:

Je pensais qu'au bout de quelques mois, je me serais peu à peu acculturé à ce mode de vie et de réflexion, c'est-à-dire avoir envie de me spécialiser comme l'ont fait plusieurs collègues qui ont l'air de s'épanouir comme ça. Je ne sais pas si ça relève d'une forme d'immaturité qui expliquerait l'envie de continuer à goûter à tout ou bien faut-il chercher le secteur dont j'aurais envie d'en faire une passion voire d'en devenir une pointure. Que ce soit en changeant totalement de milieu comme l'ont fait des kheys qui sont allés dans l'artisanat, en lançant un projet de boîte (mais encore faut-il une idée qui tienne à coeur avec un engagement passionnel pour une cause) ou en restant dans le tertiaire à la recherche du bon secteur.

Donc ouais, je vais continuer comme ça pendant quelques mois avant de trouver un autre poste : faire le taf correctement mais sans plus. La seule différence c'est qu'il faut apprendre à en avoir rien à foutre au lieu de se bouffer l'esprit et de perdre du temps à faire les tâches à deux à l'heure alors que ça se peut généralement se torcher en une heure ou deux.

Données du topic

Auteur
Czentovic
Date de création
10 juin 2021 à 22:13:32
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Nb. messages JVC
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