Topic de ConanaLeBarbant :

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DROIT - Besoin de votre avis

Supprimé

Le 20 mai 2021 à 04:46:04 :
Tu es trop nonchalante

Mince :/ C'est la manière de poser la voix ?

En revanche, "c'est subjectif nananère", non. Lorsqu'on étudie le droit chinois, on se rend compte que l'individu n'est pas du tout au centre. Ils ont une éthique différente de la notre, qui bascule de l'individu à la communauté. C'est une forme d'éthique et cracher dessus au lieu de la comprendre ne sert pas à grand chose !

Mon propos est volontairement caricatural mais a pour objectif de dire la chose suivante. Si on développe un concept d'éthique, il convient de l'objectiver en relevant les divers développements locaux ou nationaux (voire continentaux dans le cas de l'Union) et de dépasser les quelques contradictions envisageables.
On dit souvent que la CEDH porte une certaine vision. Mais au final, depuis l'arrêt A, B et C contre l'Irlande où la CEDH dit expressément que l'IVG ne constitue pas (et n'est pas prêt de constituer) un droit fondamental, on comprend vite que la subjectivité n'a pas sa place. Ce qui importe, c'est la fixation d'un seuil minimal qu'aucun élément culturel, religieux, local ou que sais-je ne pourrait motiver convenablement. Ce n'est qu'après la fixation de ce seuil minimal que chaque système juridique pourra développer son approche de l'éthique en prenant en compte les spécificités sociétales et politiques la composant.

En Chine, ce n'est pas le fait que l'individu n'occupe pas le centre qui pose problème, mais la fixation d'un régime totalitaire où il est aberrant de parler d'éthique ou de dignité vu qu'il existe des expérimentations sur les détenus (évidemment non consentants), des camps de concentration et des discriminations diverses et variés.
Et si le seul moyen de justifier ça est le relativisme culturel, on ira pas très loin encore une fois.

Le 20 mai 2021 à 05:02:43 :

En revanche, "c'est subjectif nananère", non. Lorsqu'on étudie le droit chinois, on se rend compte que l'individu n'est pas du tout au centre. Ils ont une éthique différente de la notre, qui bascule de l'individu à la communauté. C'est une forme d'éthique et cracher dessus au lieu de la comprendre ne sert pas à grand chose !

Mon propos est volontairement caricatural mais a pour objectif de dire la chose suivante. Si on développe un concept d'éthique, il convient de l'objectiver en relevant les divers développements locaux ou nationaux (voire continentaux dans le cas de l'Union) et de dépasser les quelques contradictions envisageables.
On dit souvent que la CEDH porte une certaine vision. Mais au final, depuis l'arrêt A, B et C contre l'Irlande où la CEDH dit expressément que l'IVG ne constitue pas (et n'est pas prêt de constituer) un droit fondamental, on comprend vite que la subjectivité n'a pas sa place. Ce qui importe, c'est la fixation d'un seuil minimal qu'aucun élément culturel, religieux, local ou que sais-je ne pourrait motiver convenablement. Ce n'est qu'après la fixation de ce seuil minimal que chaque système juridique pourra développer son approche de l'éthique en prenant en compte les spécificités sociétales et politiques la composant.

En Chine, ce n'est pas le fait que l'individu n'occupe pas le centre qui pose problème, mais la fixation d'un régime totalitaire où il est aberrant de parler d'éthique ou de dignité vu qu'il existe des expérimentations sur les détenus (évidemment non consentants), des camps de concentration et des discriminations diverses et variés.
Et si le seul moyen de justifier ça est le relativisme culturel, on ira pas très loin encore une fois.

Pour le coup, lorsqu'on lit l'arrêt "K. A. et A. D.", on se rend compte que la CEDH a une vision très anglo-saxonne des DLF. Sur l'UE, j'ai également des réserves depuis les arrêts "Quadrature du net" et "Prokuratuur" à propos de la conservation généralisée et indifférenciée des données de connexion et de localisation.

Evidemment que je suis partisane de la protection des DLF et que je préfère notre modèle à celui de la Chine, mais je suis aussi pragmatique. C'est un modèle à exporter, certes, mais comment peut-on développer des industries viables avec de conglomérat de réglementations ? Va dire à une petite boîte que d'ici quelques mois, elle va devoir subir ça : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELLAR%3Ae0649735-a372-11eb-9585-01aa75ed71a1

Pour le coup, lorsqu'on lit l'arrêt "K. A. et A. D.", on se rend compte que la CEDH a une vision très anglo-saxonne des DLF.

Pas convaincu.
L'influence anglo-saxonne me paraît pas si monstrueuse notamment quand on voit que la CEDH admet tout autant une restriction de l'avortement pour des motifs religieux qu'une restriction du port du voile pour des motifs liées à la sécurité ou à la dignité. Puis c'est assez risqué de dire ça quand les premiers qui ont menacé de se barrer, ce sont justement les britana​imes.

Et on peut développer des industries viables avec des réglementations monstres. Ce qui compte n'est ni le nombre ni les restrictions, mais avant tout la cohérence du système en place.

Données du topic

Auteur
ConanaLeBarbant
Date de création
20 mai 2021 à 04:14:06
Date de suppression
23 mai 2021 à 02:26:46
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