[BORDEL] Les gens ont TOUS des PROBLÈMES D'ATTENTION maintenant :rire:

Les modes qui changent quasi tous les jours, permis par le support qui est modifiable en apparence à l'infini.
Le peu de temps de cerveau dispo des enfants ciblés par les pubs et les yputubeur.
Les gamins qui sont davantage influencés par tiktok que leurs parents qu'ils ne voient pas

Tout va bien

Le 18 avril 2021 à 22:36:15 :
On est tous d'accord pour dire que l'auteur dit vrai, mais quelles sont les solutions possibles ?

la déconnexion

vivre sans internet c'est le retour de l'ennui, et donc de la focalisation, d'abord sur tes pensées, puis sur autre chose

Le 18 avril 2021 à 22:37:48 Magaliechezlidl a écrit :

Le 18 avril 2021 à 22:36:15 :
On est tous d'accord pour dire que l'auteur dit vrai, mais quelles sont les solutions possibles ?

la déconnexion

vivre sans internet c'est le retour de l'ennui, et donc de la focalisation, d'abord sur tes pensées, puis sur autre chose

C'est tellement vrai, la solution est à portée, il suffit de vivre sans ordinateur (ou de limiter au maximum son usage)

Demandons nous ce que nous ferions, ici et maintenant, si nous n'avions pas d'ordinateur ?

Pareil quand on mange, entre potes ou en famille.
Ou au terrain quand on joue au ballon. Toujours 2 personnes avec le portable en main.

Le portable est toujours sorti en fait, tenu à la main, pendant la plupart des interactions.

Faut dire que cet objet est fascinant, ça bouge, fait de la lumière, affiche des culs, de la bouffe à l'envie, fait des sons, relaie des histoires...

Un article intéressant à ce sujet :
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/06/05/est-ce-que-google-nous-rend-idiot_1203030_651865.html
(ce n'est pas un journaliste du Monde qui l'a écrit )

Extrait :

Grâce à l’omniprésence du texte sur Internet, sans même parler de la popularité des textos sur les téléphones portables, nous lisons peut-être davantage aujourd’hui que dans les années 70 ou 80, lorsque la télévision était le média de choix. Mais il s’agit d’une façon différente de lire, qui cache une façon différente de penser, peut-être même un nouveau sens de l’identité. “Nous ne sommes pas seulement ce que nous lisons”, dit Maryanne Wolf, psychologue du développement à l’université Tufts et l’auteur de Proust et le Calamar : l’histoire et la science du cerveau qui lit. “Nous sommes définis par notre façon de lire.” Wolf s’inquiète que le style de lecture promu par le Net, un style qui place “l’efficacité” et “l’immédiateté” au-dessus de tout, puisse fragiliser notre capacité pour le style de lecture profonde qui a émergé avec une technologie plus ancienne, l’imprimerie, qui a permis de rendre banals les ouvrages longs et complexes. Lorsque nous lisons en ligne, dit-elle, nous avons tendance à devenir de “simples décodeurs de l’information”. Notre capacité à interpréter le texte, à réaliser les riches connexions mentales qui se produisent lorsque nous lisons profondément et sans distraction, reste largement inutilisée.

Le 18 avril 2021 à 22:47:54 :
Après la bonne nouvelle dans tout ça c'est que c'est réversible, il vous suffit de lire, bosser, lâcher un peu les écrans et tout revient très vite

Oui heureusement, parce que passer de 141 de Qi à 102, je vois la différence bord*l.

Un article intéressant à ce sujet :
https://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/06/05/est-ce-que-google-nous-rend-idiot_1203030_651865.html
(ce n'est pas un journaliste du Monde qui l'a écrit )

Extrait :

Moi aussi, je le sens. Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire. Mon esprit ne disparaît pas, je n’irai pas jusque là, mais il est en train de changer. Je ne pense plus de la même façon qu’avant. C’est quand je lis que ça devient le plus flagrant. Auparavant, me plonger dans un livre ou dans un long article ne me posait aucun problème. Mon esprit était happé par la narration ou par la construction de l’argumentation, et je passais des heures à me laisser porter par de longs morceaux de prose. Ce n’est plus que rarement le cas. Désormais, ma concentration commence à s’effilocher au bout de deux ou trois pages. Je m’agite, je perds le fil, je cherche autre chose à faire. J’ai l’impression d’être toujours en train de forcer mon cerveau rétif à revenir au texte. La lecture profonde, qui était auparavant naturelle, est devenue une lutte.

[...]

Grâce à l’omniprésence du texte sur Internet, sans même parler de la popularité des textos sur les téléphones portables, nous lisons peut-être davantage aujourd’hui que dans les années 70 ou 80, lorsque la télévision était le média de choix. Mais il s’agit d’une façon différente de lire, qui cache une façon différente de penser, peut-être même un nouveau sens de l’identité. “Nous ne sommes pas seulement ce que nous lisons”, dit Maryanne Wolf, psychologue du développement à l’université Tufts et l’auteur de Proust et le Calamar : l’histoire et la science du cerveau qui lit. “Nous sommes définis par notre façon de lire.” Wolf s’inquiète que le style de lecture promu par le Net, un style qui place “l’efficacité” et “l’immédiateté” au-dessus de tout, puisse fragiliser notre capacité pour le style de lecture profonde qui a émergé avec une technologie plus ancienne, l’imprimerie, qui a permis de rendre banals les ouvrages longs et complexes. Lorsque nous lisons en ligne, dit-elle, nous avons tendance à devenir de “simples décodeurs de l’information”. Notre capacité à interpréter le texte, à réaliser les riches connexions mentales qui se produisent lorsque nous lisons profondément et sans distraction, reste largement inutilisée.

Entièrement d'accord, les innombrables informations sur les écrans à porté de main nous rendent distraits.
Pas mal de personnes développent des soucis du sommeil par rapport a ça.

Effectivement la solution pour parer à ce problème généraliser est la déconnexion au maximum des écrans pendant plusieurs semaines. Cela entraîne grandement à récupérer nos capacités de concentrations.

Mais malheureusement pour pas mal d'entre notre quotidien tel que le travail ou les cours à distances nous obligent à rester figé sur nos ordinateurs.

Mais c'est déjà rassurant de voir que beaucoup de mondes s'en rendent compte. Ça redonne un peu de foi !

Le 18 avril 2021 à 22:17:06 :
Non mais j'ai déjà vu ce topic, arrêtes de faire ton RDC eco+ l'auteur pour qu'on vienne te dire "ouais t'as trop raison"

Celui qui a problème d'attention c'est toi, mais dans le sens AW

Heureusement que t'as lu mon deuxième post, abruti.