ONFRAY = NIETZSCHE
NIETZSCHE : Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui ! Le destin fatal de l’Europe... Comme une perte de confiance et d’espérance, ayant cessé de craindre l’homme, nous avons aussi cessé de l’aimer, de le respecter, d’espérer en lui, tout bonnement de le vouloir. L’aspect de l’homme nous lasse désormais. – Qu’est-ce que le nihilisme, si ce n’est cette lassitude ? Nous sommes fatigués de l’homme.
ONFRAY : On nous a dit l'Euro l'Europe on nous a dit que ce serait formidable.
Le bonheur de mon existence, ce qui en fait peut-être le caractère unique, est conditionné par la fatalité qui lui est inhérente : je suis, pour m’exprimer sous une forme énigmatique, déjà mort en tant que prolongement de mon père ; ce que je tiens de ma mère vit encore et vieillit. Cette double origine, tirée en quelque sorte de l’échelon supérieur et de l’échelon inférieur de la vie, procèdent à la fois du décadent et de quelque chose qui est à son commencement, explique, mieux que n’importe quoi, cette neutralité, cette indépendance de tout parti pris par rapport au problème général de la vie, qui est un de nos signes distinctifs. j’ai pour les symptômes d’une évolution ascendante ou d’une évolution descendante un flair plus subtil que n’importe qui. Dans ce domaine, je suis par excellence un maître. Je les connais toutes deux, je les incarne toutes deux.
Mon père était ouvrier agricole, ma mère femme de ménage. Mon père labourait avec les chevaux, connaissait le mouvement des planètes et la vie des étoiles. Quand les américains nous ont refourgués leur culture il a labouré avec un tracteur et des produits chimiques.
Le 08 avril 2021 à 21:47:08 :
Le 08 avril 2021 à 21:44:52 :
Fais-nous le coup de l'université populaire à Caen qu'il répétait en boucle à chaque invitation sur les plateaux télévisés même quand il n'y avait aucun rapport avec le sujetJ'ai créé l'université populaire de Caen en 2002 pour lutter contre les idées du Front National
Ajoute : *avec quelques amis, tout ça en donnant des cours gratuitement, généreusement, bénévolement
Le 08 avril 2021 à 21:44:52 :
Fais-nous le coup de l'université populaire à Caen qu'il répétait en boucle à chaque invitation sur les plateaux télévisés même quand il n'y avait aucun rapport avec le sujet
Ma pratique de la guerre peut se résumer en quatre propositions :
En premier lieu : je n’attaque que les choses qui sont victorieuses ; si cela est nécessaire, j’attends jusqu’à ce qu’elles le soient devenues.
En deuxième lieu : je n’attaque que les choses contre lesquelles je ne trouverais pas d’allié, où je suis seul à combattre, seul à me compromettre… Je n’ai jamais fait publiquement un pas qui ne m’eût compromis. C’est là chez moi le critérium de la véritable façon d’agir.
En troisième lieu : je n’attaque jamais de personnes, je ne me sers des personnes que comme d’un verre grossissant au moyen duquel on peut rendre visible une calamité publique encore cachée et difficilement saisissable. C’est ainsi que j’ai attaqué David Strauss ou plus exactement le succès d’un livre caduc auprès du public allemand cultivé. Ce faisant j’ai pris sur le fait cette « culture » allemande… C’est ainsi que j’ai attaqué Wagner, plus exactement le caractère mensonger et hybride de notre « civilisation » qui confond ce qui est raffiné avec ce qui est abondant, ce qui est tardif avec ce qui est grand.
En quatrième lieu : je n’attaque que les choses où toute différence de personnes est exclue, où tout arrière-plan d’expériences fâcheuses fait défaut. Au contraire, attaquer c’est chez moi une preuve de bienveillance ; dans certains cas c’est même un témoignage de reconnaissance. Je rends hommage, je distingue en unissant mon nom à une chose, à une personne — que ce soit pour la défendre ou pour la combattre, c’est après tout sans importance. Si je fais la guerre au christianisme, je crois pouvoir la faire parce que de son fait je n’ai jamais subi nul désagrément, nulle entrave. Les chrétiens sérieux ont toujours été disposés favorablement à mon égard. Moi-même, bien que je sois par principe un ennemi du christianisme, je suis loin d’en vouloir aux individus à cause d’une chose qui est la fatalité de plusieurs milliers d’années.
J'ai créé l'Université Populaire de Caen pour lutter contre les idées du Front National.
Moi ce qui m’intéresse c’est la justice et la justesse.
Après que Laurent Joffrin puisse estimer que je suis un compagnon de route du fachisme ça m’est absolument égale. Ça fait des années que ça m’est absolument égale !
J’ai le souci de que me dirait mon père s’il était encore vivant. Et s’il me disait « c’est bien ce que tu as fait, il faut défendre la justice la justesse la vérité, et avec ce film tu auras défendu la justice la justesse, la vérité.... Alors ça m’est égal de passer pour un fachiste à France Inter !
De passer pour un compagnon de route de de je sais pas quoi de Jean-Marie Le Pen pour pour je sais pas quoi Askolovich ou Joffrin ça m’est absolument égal !
Le 08 avril 2021 à 21:55:03 :
Le 08 avril 2021 à 21:44:52 :
Fais-nous le coup de l'université populaire à Caen qu'il répétait en boucle à chaque invitation sur les plateaux télévisés même quand il n'y avait aucun rapport avec le sujetMa pratique de la guerre peut se résumer en quatre propositions :
En premier lieu : je n’attaque que les choses qui sont victorieuses ; si cela est nécessaire, j’attends jusqu’à ce qu’elles le soient devenues.
En deuxième lieu : je n’attaque que les choses contre lesquelles je ne trouverais pas d’allié, où je suis seul à combattre, seul à me compromettre… Je n’ai jamais fait publiquement un pas qui ne m’eût compromis. C’est là chez moi le critérium de la véritable façon d’agir.
En troisième lieu : je n’attaque jamais de personnes, je ne me sers des personnes que comme d’un verre grossissant au moyen duquel on peut rendre visible une calamité publique encore cachée et difficilement saisissable. C’est ainsi que j’ai attaqué David Strauss ou plus exactement le succès d’un livre caduc auprès du public allemand cultivé. Ce faisant j’ai pris sur le fait cette « culture » allemande… C’est ainsi que j’ai attaqué Wagner, plus exactement le caractère mensonger et hybride de notre « civilisation » qui confond ce qui est raffiné avec ce qui est abondant, ce qui est tardif avec ce qui est grand.
En quatrième lieu : je n’attaque que les choses où toute différence de personnes est exclue, où tout arrière-plan d’expériences fâcheuses fait défaut. Au contraire, attaquer c’est chez moi une preuve de bienveillance ; dans certains cas c’est même un témoignage de reconnaissance. Je rends hommage, je distingue en unissant mon nom à une chose, à une personne — que ce soit pour la défendre ou pour la combattre, c’est après tout sans importance. Si je fais la guerre au christianisme, je crois pouvoir la faire parce que de son fait je n’ai jamais subi nul désagrément, nulle entrave. Les chrétiens sérieux ont toujours été disposés favorablement à mon égard. Moi-même, bien que je sois par principe un ennemi du christianisme, je suis loin d’en vouloir aux individus à cause d’une chose qui est la fatalité de plusieurs milliers d’années.
J'ai créé l'Université Populaire de Caen pour lutter contre les idées du Front National.
Moi ce qui m’intéresse c’est la justice et la justesse.
Après que Laurent Joffrin puisse estimer que je suis un compagnon de route du fachisme ça m’est absolument égale.
Ça fait des années que ça m’est absolument égale.
J’ai le souci de que me dirait mon père s’il était encore vivant.
Et s’il me disait « c’est bien ce que tu as fait, il faut défendre la justice la justesse la vérité, et avec ce film tu auras défendu la justice la justesse, la vérité.... Alors ça m’est égal de passer pour un fachiste à France Inter.
De passer pour un compagnon de route de de je sais pas quoi de Jean-Marie Le Pen pour pour je sais pas quoi Askolovich ou Joffrin ça m’est absolument égal !
Sur les réseaux sociaux ‘est euh je like ou je nike.
Le 08 avril 2021 à 21:53:30 :
Le 08 avril 2021 à 21:47:08 :
Le 08 avril 2021 à 21:44:52 :
Fais-nous le coup de l'université populaire à Caen qu'il répétait en boucle à chaque invitation sur les plateaux télévisés même quand il n'y avait aucun rapport avec le sujetJ'ai créé l'université populaire de Caen en 2002 pour lutter contre les idées du Front National
Ajoute : *avec quelques amis, tout ça en donnant des cours gratuitement, généreusement, bénévolement
Moi je crois au peuple, je crois au génie du peuple, je crois que le peuple quand on lui apprend à lire écrire compter penser
Moi je vous assure que quand je vais au café de mon village, pour acheter mon journal, et que je vois au zinc quatre mecs qui font "Heubweubeup" je me dis.. putain le bon sens !
Y en avait un il avait fait un discours sur Internet.. Il avait tout compris hein ! C'était du Guy Debord moins l'obscurantisme
C'était fleuri comme du Rabelais, magnifique comme du Céline...
Le 08 avril 2021 à 21:57:49 :
Oh le malaise instauré par cet étudiant en terminale
Les hommes aux pensées profondes, dans leurs rapports avec les autres hommes, ont toujours l'impression d'être des comédiens, parce qu'ils sont forcés, pour être compris, de simuler une superficie.
L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire.
Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.
Ce qu’il y a de grand dans l’homme, c’est qu’il est un pont et non un but : ce que l’on peut aimer en l’homme, c’est qu’il est un passage et un déclin.
J’aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au delà.
J’aime les grands contempteurs, parce qu’ils sont les grands adorateurs, les flèches du désir vers l’autre rive.
J’aime ceux qui ne cherchent pas, derrière les étoiles, une raison pour périr ou pour s’offrir en sacrifice ; mais ceux qui se sacrifient à la terre, pour qu’un jour la terre appartienne au Surhumain.
J’aime celui qui vit pour connaître et qui veut connaître afin qu’un jour vive le Surhumain. Car c’est ainsi qu’il veut son propre déclin.
J’aime celui qui travaille et invente, pour bâtir une demeure au Surhumain, pour préparer à sa venue la terre, les bêtes et les plantes : car c’est ainsi qu’il veut son propre déclin.
J’aime celui qui aime sa vertu : car la vertu est une volonté de déclin, et une flèche de désir.
J’aime celui qui ne réserve pour lui-même aucune parcelle de son esprit, mais qui veut être tout entier l’esprit de sa vertu : car c’est ainsi qu’en esprit il traverse le pont.
J’aime celui qui fait de sa vertu son penchant et sa destinée : car c’est ainsi qu’à cause de sa vertu il voudra vivre encore et ne plus vivre.
J’aime celui qui ne veut pas avoir trop de vertus. Il y a plus de vertus en une vertu qu’en deux vertus, c’est un nœud où s’accroche la destinée.
J’aime celui dont l’âme se dépense, celui qui ne veut pas qu’on lui dise merci et qui ne restitue point : car il donne toujours et ne veut point se conserver.
J’aime celui qui a honte de voir le dé tomber en sa faveur et qui demande alors : suis-je donc un faux joueur ? — car il veut périr.
J’aime celui qui jette des paroles d’or au-devant de ses œuvres et qui tient toujours plus qu’il ne promet : car il veut son déclin.
J’aime celui qui justifie ceux de l’avenir et qui délivre ceux du passé, car il veut que ceux d’aujourd’hui le fassent périr.
J’aime celui qui châtie son Dieu, parce qu’il aime son Dieu : car il faut que la colère de son Dieu le fasse périr.
J’aime celui dont l’âme est profonde, même dans la blessure, celui qu’une petite aventure peut faire périr : car ainsi, sans hésitation, il passera le pont.
J’aime celui dont l’âme déborde au point qu’il s’oublie lui-même, et que toutes choses soient en lui : ainsi toutes choses deviendront son déclin.
J’aime celui qui est libre de cœur et d’esprit : ainsi sa tête ne sert que d’entrailles à son cœur, mais son cœur l’entraîne au déclin.
J’aime tous ceux qui sont comme de lourdes gouttes qui tombent une à une du sombre nuage suspendu sur les hommes : elles annoncent l’éclair qui vient, et disparaissent en visionnaires.
Voici, je suis un visionnaire de la foudre, une lourde goutte qui tombe de la nue : mais cette foudre s’appelle le Surhumain.
Rire de Dieu rire des prêtres rire du clergé rire des religions rire des églises rire de Jesus
rire des bouddhistes rire des hindouistes rire du dalai-lama
rire du pape rire des moines rire des bonnes soeurs
rire des femmes enceintes rire des pères de famille
rire des sots rire des abrutis rire des incultes
Données du topic
- Auteur
- lesucetowonk8
- Date de création
- 8 avril 2021 à 21:35:10
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