Il vise l'occident et la France avec.
Le chef de l'ONU a consacré une large part de son discours à la pandémie, déplorant que les restrictions qui y sont liées "servent d'excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques".
"Ainsi, a-t-il ajouté, "des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants et même des professionnels de la santé ont fait l'objet d'arrestations, de poursuites et de mesures d'intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures - ou le manque de mesures - prises pour faire face à la pandémie".
En outre, "l'accès à des informations vitales a parfois été entravé, tandis que la désinformation mortelle a été amplifiée, y compris par quelques dirigeants", a-t-il poursuivi, sans dire lesquels.
"Faillite morale"
La Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a également dénoncé "les restrictions illégitimes des libertés publiques (et) l'utilisation excessive des pouvoirs d'urgence" dans le cadre de l'épidémie.