Elle abandonne son fils de 13 ans pour aller se faire trombiner par son amant
Les juges s’apprêtent à partir prendre leur décision, quand Sylvain (prénom modifié) demande à reprendre la parole. Il s’adresse à sa mère : « Sache que je t’aime et que si un jour il t’arrive quelque chose, je serai là ». La mère, 54 ans, n’est pas encore condamnée qu’elle a reçu une leçon. Le procureur adjoint Nicolas Souffrin l’avait dit un peu plus tôt : « Ici, le comportement d’une mère tranche avec le bon sens et le courage d’un enfant ».
Cette habitante de Ham (Somme) de 54 ans comparait ce mardi pour « privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur ». C’était entre août et septembre 2020. « J’ai été abandonné. (…) Tous les jours, je me disais “elle va revenir” », raconte Sylvain. Mais pas même la reprise des cours au collège n’a changé quelque chose. L’adolescent de 13 ans reste seul au domicile familial, sa mère passe tout son temps chez son nouveau compagnon. Sylvain n’a pas un rond, pas grand-chose à manger, plus de crédits sur son téléphone. Le canapé et la machine à laver ont été déménagés chez ce nouveau beau-père. Sa mère ne passe que de temps en temps, parfois à des heures très tardives. Elle lui a laissé une fois « pour 35 euros de courses ». Le collégien en parle à l’assistante sociale de son collège. L’établissement contacte la mère… qui passe une soufflante à son fils.
Peu après, le soir du 17e jour, très tard, Sylvain appelle à l’aide la mère d’un copain. Le manque de nourriture ou autres n’est pas le plus invivable. C’est la solitude, l’angoisse d’être seul. L’enfant ne dort plus la nuit, il a perdu 7 kilos. Les gendarmes sont alertés, son calvaire prend fin.
À la barre, la mère dit « regretter énormément ». « J’aime mes enfants », insiste-t-elle. Elle pensait que son fils « était capable de gérer », dit quand même qu’il y a « exagération » sur le manque de nourriture ou la perte de poids (« c’est parce qu’il a grandi »). Les larmes aux yeux, elle explique comment elle a aspiré à revivre pleinement quand elle a appris, en juin, qu’elle était guérie de son cancer. « L’ivresse de la vie lui en a fait oublier son rôle de maman », dit son avocat, Me Guislain Fay. « OK, tu croques la vie à pleines dents, mais tu prends tes enfants. Tu les as eus, c’est pour les garder ! », avait réagi Sylvain. Du haut de ses 13 ans, il garde la tête haute, même si selon son avocate, Me Anne-Laure Pillon, « il est marqué ».
La mère écope de 8 mois de prison avec sursis. Elle garde son autorité parentale, même si, depuis la découverte des faits, l’ado vit en famille d’accueil.
Yen a à 13 ans qui n'étaient plus puceaux
Le 27 janvier 2021 à 20:12:13 Mango____ a écrit :
À 13 ans t'es pas un enfant hein
Yen a à 13 ans qui n'étaient plus puceaux
alors, j'en vois dans mon boulot des enfant de 13 ans, c'est bien des enfants, c'est pas parsqu'ils font 1m60 qu'ils savent se gerer
Comment ça peut sembler être une bonne idée ?
Si c'était un homme, aurait il prit seulement 8 mois de surcis ? D'ailleurs où est le père ?
Le 27 janvier 2021 à 20:14:46 Kylo_Khey_ a écrit :
"elle garde l'autorité parentale"
Comment ça peut sembler être une bonne idée ?
Si c'était un homme, aurait il prit seulement 8 mois de surcis ? D'ailleurs où est le père ?
Elle doit meme pas savoir qui c'est
Le 27 janvier 2021 à 20:12:13 Mango____ a écrit :
À 13 ans t'es pas un enfant hein
Yen a à 13 ans qui n'étaient plus puceaux
Et il est sensé aller faire la manche ? Sérieux
Le manque de remise en question de cette femme
Elle engueule son fils car il a été voir une assistante sociale pour parler de sa détresse
Elle recommencera
Le 27 janvier 2021 à 20:12:13 Mango____ a écrit :
À 13 ans t'es pas un enfant hein
Yen a à 13 ans qui n'étaient plus puceaux
Ce raisonnement de moyenageux
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