"J'aimerais devenir écrivain mais..."
oé il m'a surtout foutu le seum, il voulait être écrivain, il s'est donné les moyens de le faire et du coup il est écrivain
moi j'aimerais bien l'être, jme donne pas les moyens et du coup je noie mon ennui sur jvc
du coup je vais au moins appliquer un truc sur tout ce qu'il a raconté, écrire tous les jours
sur ce, bonne continuation a tous
Le 27 janvier 2021 à 14:31:14 Maya-La-Bile a écrit :
oé il m'a surtout foutu le seum, il voulait être écrivain, il s'est donné les moyens de le faire et du coup il est écrivainmoi j'aimerais bien l'être, jme donne pas les moyens et du coup je noie mon ennui sur jvc
du coup je vais au moins appliquer un truc sur tout ce qu'il a raconté, écrire tous les jours
sur ce, bonne continuation a tous
L'avantage, c'est que si c'est ce que tu veux réellement faire, tu peux te lancer aujourd'hui et totalement chambouler ta vie à partir de l'instant où tu l'auras décidé.
Ça n'a rien de facile et ça n'a rien de rigolo dans les mauvais moments. Mais ne laisse personne - et surtout pas toi-même - te dire que c'est impossible. Si t'as le déclic et que tu t'y cramponnes comme une tique, aucune raison que ça foire
Le 27 janvier 2021 à 14:11:14 ink-ray a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:07:00 SimpsCity3 a écrit :
Ben tout ça est vrai.
Après l'OP t'as la chance d'être dans un métier de planqué où tu te fais masse de thune. Tant mieux pour toi. Mais 90% d'entre nous doivent bosser pour un salaire de merde et on a pas le temps et le loisir de passer des jours à écrire sans thune derrière.
Il y a que le jeux vidéo qui paie bien et c'est pas le rêve de l'écrivain à la Hemingway.M'arracher pour décrocher un "métier de planqué" (qui m'aura quand même réclamé 7 ans d'étude et un travail quotidien absolument colossal ) a fait partie des efforts que j'ai fournis pour accéder à cet objectif. Pour moi c'est dans l'autre sens qu'il faut raisonner : j'ai orienté ma vie "professionnelle" (hors écriture) pour organiser ma vie professionnelle d'écrivain. J'ai pas plié mon écriture aux aléas de mon autre métier.
Si tu veux, encore faut-il connaître les planques. Le pauvre type qui finit ingesclave est pas moins méritant.
Mais bref je vois pas l'intérêt de se vanter d'avoir le temps libre d'écrire et de critiquer les autres. Surtout que c'est pas un conseil applicable à la majorité des gens.
Le seul vrai conseil si t'as pas fait médecine/pharma/dentaire et si t'es pas pistonné c'est de faire du JV. Mais le JV, pour en faire, c'est pas le Pérou non plus. C'est l'usine, t'as des deadlines, on s'en fout de ta "vision d'auteur" (on peut te demander de changer 150 fois) etc. Après il y a de l'argent tu peux en vivre correctement en indèp après quelques années.
je up et je feed
le vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.
Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Le 27 janvier 2021 à 14:41:05 Teilfarhed a écrit :
Avec quel types d'écrits les maisons d'édition sont les plus enclin à éditer ?
A chaque maison sa spécialité. Donc il n'y a pas de genre qui se publie mieux ou moins bien. En général le nombre de maisons est cohérent avec la demande du public.
Tu me dis littérature blanche, je te réponds Grasset, Flammarion, Seuil ou Gallimard.
Tu me dis littérature de l'imaginarie, je te réponds Bragelonne, ActuSF, Mnémos ou Leha.
Tu me dis jeunesse, je te réponds Milan, Gulf Stream ou Sarbacane.
La romance (c'est moins mon milieu), le polar (idem) et les fictions historiques ont chacun un bataillon de maisons spécialisées prêt à porter de nouvelles pépites. C'est le principe de ligne éditoriale.
Le 27 janvier 2021 à 14:44:47 pucelin1er_ban2 a écrit :
je up et je feedle vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Alors dans ce cas, je pense que tu n'as pas un oeil représentatif sur l'ensemble des auteurs. Car le tableau que tu brosses n'est clairement pas ce qui se voit dans la vie de tous les jours
Sans nier ce que tu as pu voir : penser que ça représente la majorité des auteurs, c'est avoir les pieds dans un biais
Le 27 janvier 2021 à 14:41:05 Teilfarhed a écrit :
Avec quel types d'écrits les maisons d'édition sont les plus enclin à éditer ?
ce qui fonctionne bien en ce moment c'est
le portrait social engagé (littérature traditionnelle. Héros trans qui parle avec son papy de la guerre d'algérie)
le roman historique (avec un peu de cul et de simili game of)
la romance, sur fond de polar de gare et mixable avec de la fantasy.
Le 27 janvier 2021 à 14:48:46 ink-ray a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:44:47 pucelin1er_ban2 a écrit :
je up et je feedle vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Alors dans ce cas, je pense que tu n'as pas un oeil représentatif sur l'ensemble des auteurs. Car le tableau que tu brosses n'est clairement pas ce qui se voit dans la vie de tous les jours
Sans nier ce que tu as pu voir : penser que ça représente la majorité des auteurs, c'est avoir les pieds dans un biais
khey me force pas à faire des copiers collers linkedin des nouveaux auteurs Flammarion, Galimard, seuil, , Sud, minuit etc.
y a pas un "pauvre", ni même un "prolo"...
de toute facon chacun son avis, bonne continuation à toi
Le 27 janvier 2021 à 14:42:40 SimpsCity3 a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:11:14 ink-ray a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:07:00 SimpsCity3 a écrit :
Ben tout ça est vrai.
Après l'OP t'as la chance d'être dans un métier de planqué où tu te fais masse de thune. Tant mieux pour toi. Mais 90% d'entre nous doivent bosser pour un salaire de merde et on a pas le temps et le loisir de passer des jours à écrire sans thune derrière.
Il y a que le jeux vidéo qui paie bien et c'est pas le rêve de l'écrivain à la Hemingway.M'arracher pour décrocher un "métier de planqué" (qui m'aura quand même réclamé 7 ans d'étude et un travail quotidien absolument colossal ) a fait partie des efforts que j'ai fournis pour accéder à cet objectif. Pour moi c'est dans l'autre sens qu'il faut raisonner : j'ai orienté ma vie "professionnelle" (hors écriture) pour organiser ma vie professionnelle d'écrivain. J'ai pas plié mon écriture aux aléas de mon autre métier.
Si tu veux, encore faut-il connaître les planques. Le pauvre type qui finit ingesclave est pas moins méritant.
J'ai jamais dit ça, bien au contraire. Et je qualifierais pas mon second métier de planque vu le taf que ça m'a réclamé.
Mais bref je vois pas l'intérêt de se vanter d'avoir le temps libre d'écrire et de critiquer les autres. Surtout que c'est pas un conseil applicable à la majorité des gens.
Personne ici ne s'en vante. Pas même moi. On a argué que "écrire ça nécessite du temps qu'on a pas forcément dans son milieu professionnel", ce à quoi j'ai répondu "si être écrivain, c'est ton ambition, c'est ta vie professionnelle qui se plie à l'écriture, et pas l'inverse, donc il est fréquent de trouver un métier de "survie" (qu'il soit planqué ou non) pour porter l'écriture en parallèle". Je parle de mon vécu uniquement pour préciser que je sais très bien ce que c'est que d'être en galère financièrement et de tout sacrifier, y compris un sacré pan de sa vie social, pour ce genre de rêve.
Le seul vrai conseil si t'as pas fait médecine/pharma/dentaire et si t'es pas pistonné c'est de faire du JV. Mais le JV, pour en faire, c'est pas le Pérou non plus. C'est l'usine, t'as des deadlines, on s'en fout de ta "vision d'auteur" (on peut te demander de changer 150 fois) etc. Après il y a de l'argent tu peux en vivre correctement en indèp après quelques années.
Même bosser dans le JV (je suis en train de me renseigner pour bosser en tant que dialoguiste et assistant scénariste) c'est loin d'être évident sans les bonnes formations/les bonnes écoles.
Le 27 janvier 2021 à 14:51:39 pucelin1er_ban2 a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:48:46 ink-ray a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:44:47 pucelin1er_ban2 a écrit :
je up et je feedle vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Alors dans ce cas, je pense que tu n'as pas un oeil représentatif sur l'ensemble des auteurs. Car le tableau que tu brosses n'est clairement pas ce qui se voit dans la vie de tous les jours
Sans nier ce que tu as pu voir : penser que ça représente la majorité des auteurs, c'est avoir les pieds dans un biais
khey me force pas à faire des copiers collers linkedin des nouveaux auteurs Flammarion, Galimard, seuil, , Sud, minuit etc.
y a pas un "pauvre", ni même un "prolo"...
de toute facon chacun son avis, bonne continuation à toi
Mec, si tu prends les dizaines d'auteurs qui publient par exemple chez Gallimard ou Seuil... évidemment que tu trouveras des bourgeois au profil bien rempli. Je le nie pas. Mais une fois que tu m'auras montré ceux-là, on pourra s'attarder sur les autres : les néophytes, les primo-romanciers, ceux qui sont noyés parmi les grands noms et qui auront touché 2000 euros d'à-valoir pour un bouquin qui leur aura réclamé plus d'un an de taf
Ah, et sans parler du biais principal : les auteurs de Gallimard, du Seuil ou de chez d'Ormesson ne sont pas les auteurs lambdas.
Le 27 janvier 2021 à 14:44:47 pucelin1er_ban2 a écrit :
je up et je feedle vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Mais bien sûr c'est totalement ça.
Je connais personnellement la grande autrice de SF française (je vais pas citer son nom mais c'est la grande figure de la SF actuelle, prix Hugo, Nebula etc.)
Elle vient d'une famille de diplomates, elle a un job ultra planqué payé 10k dans un grand groupe français où elle bosse 2 heures par jour, et elle écrit pendant ce temps.
C'est pas du tout accessible à un gars lambda.
Et sinon le JDR c'est pas facile d'accès, il y a zéro argent dans le milieu.
Personne ici ne s'en vante. Pas même moi. On a argué que "écrire ça nécessite du temps qu'on a pas forcément dans son milieu professionnel", ce à quoi j'ai répondu "si être écrivain, c'est ton ambition, c'est ta vie professionnelle qui se plie à l'écriture, et pas l'inverse, donc il est fréquent de trouver un métier de "survie" (qu'il soit planqué ou non) pour porter l'écriture en parallèle". Je parle de mon vécu uniquement pour préciser que je sais très bien ce que c'est que d'être en galère financièrement et de tout sacrifier, y compris un sacré pan de sa vie social, pour ce genre de rêve.
C'est donc un truc de privilégié C'est tout ce que je dis
Le 27 janvier 2021 à 14:57:20 SimpsCity3 a écrit :
Le 27 janvier 2021 à 14:44:47 pucelin1er_ban2 a écrit :
je up et je feedle vdd qui dit publier depuis 10 ans et rencontrer beaucoup d'auteurs "caissiers ou au fast food" en salon, je ne te crois pas une seule seconde.
on va pas faire le concours de "zizi", mais je trvaille dans le milieu culturel et les rares auteurs/artistes qui ont des métiers "dévalorisés" soit ils s'en battent les couilles parce qu'ils font ça a mi-temps et ont un appart de famille. Soit ils font ça 1 ou 2 mais plutot dans la restau, et encore une fois, ils n'ont pas de pb d'argent familial derrière. C'est plus une expérience qu'ils se font, + un petit salaire, mais en réalité ils ont la prescience qu'ils ne seront jamais dans la merde.
pour finir, Je veux pas faire l'élitiste, mais quand je parle d'édition je parle de littérature.
J'ai lu un vdd qui parlait de scénario de JDR ou un autre de "saga" etc... moi j'y connais rien dans ce domaine-là. Je suppose que ce sont des niches plus facile d'accès si le roman est bon.Pour ce qui est des romans contemporains dit traditionnels, cf Galimard/Seuil/Minuit par exemple il faut a 100% du piston. Avant même de rencontrer un éditeur en personne.
J'ai d'ailleurs rencontré ma première éditrice en sortant à Paris avec des gars du milieu. Avant d'être une relation professionnelle, c'était une relation trictement sociale
Mais bien sûr c'est totalement ça.
Je connais personnellement la grande autrice de SF française (je vais pas citer son nom mais c'est la grande figure de la SF actuelle, prix Hugo, Nebula etc.)
Elle vient d'une famille de diplomates, elle a un job ultra planqué payé 10k dans un grand groupe français où elle bosse 2 heures par jour, et elle écrit pendant ce temps.C'est pas du tout accessible à un gars lambda.
Et sinon le JDR c'est pas facile d'accès, il y a zéro argent dans le milieu.
J'ai jamais nié que le piston n'avait aucune incidence sur le paysage éditorial, ni qu'il existait une forme de népotisme dans le milieu.
Et c'est précisément pour ça que le milieu écrivain n'est bourgeois que pour cette frange de privilégiés qui n'est justement pas représentative du métier.
Perso j'ai eu plein de voisins en salon du livre avec lesquels j'ai pu tailler une bavette. D'énormes auteurs comme des plus modestes... et en toute sincérité, la question de la rémunération pour les auteurs pros est omniprésente. Car catastrophique.
Ceux qui s'en tirent car ont un bon héritage existent, et sont d'ailleurs plus souvent visibles car ont bénéficié de piston. Mais ils ne sont pas "l'auteur moyen"
Le 27 janvier 2021 à 14:59:40 SimpsCity3 a écrit :
Personne ici ne s'en vante. Pas même moi. On a argué que "écrire ça nécessite du temps qu'on a pas forcément dans son milieu professionnel", ce à quoi j'ai répondu "si être écrivain, c'est ton ambition, c'est ta vie professionnelle qui se plie à l'écriture, et pas l'inverse, donc il est fréquent de trouver un métier de "survie" (qu'il soit planqué ou non) pour porter l'écriture en parallèle". Je parle de mon vécu uniquement pour préciser que je sais très bien ce que c'est que d'être en galère financièrement et de tout sacrifier, y compris un sacré pan de sa vie social, pour ce genre de rêve.
C'est donc un truc de privilégié C'est tout ce que je dis
C'est un milieu auquel les privilégiés ont accès plus facilement.
Mais ça ne fait pas de ce milieu un milieu privilégié. Au contraire, beaucoup (notamment dans les secteurs jeunesse et dans la litté blanche) sont dans une situation financière déplorable.
"Il faudra compter les années et peut-être les décennies avant que ça aboutisse sur des revenus décents."
En admettant que ça soit le cas un jour...
En attendant, les années et les décennies sans revenus faut les passer.
Le 27 janvier 2021 à 15:04:31 b-boy-dark5tar a écrit :
"Il faudra compter les années et peut-être les décennies avant que ça aboutisse sur des revenus décents."En admettant que ça soit le cas un jour...
En attendant, les années et les décennies sans revenus faut les passer.
Exact.
C'est pour ça que je donne le conseil inverse : allez là où il y a du fric, faites du JV. C'est le seul truc.
J'ai vendu un bouquin à plus de 5000 exemplaire (ce qui est énorme en France : a proportion égale aux US ça aurait été un NYT Best Seller) j'ai touché même pas mon chômage d'un mois.
Le 27 janvier 2021 à 15:03:26 MisterLights a écrit :
Il y a tellement de livres, si jamais l'envie d'écrire me venait un jour je me sentirai instantanément incapable de rivaliser avec les chefs d'œuvre que j'ai lu. J'aurais l'impression de me mettre au niveau des Youtubers qui pensent nous donner des leçons de vie à travers leurs livres complètement vides .
Les chefs d'oeuvre du passé oui.
La littérature actuelle ? La littérature française est morte à cause du népotisme crasse. Quand tu vois le niveau des rentrées littéraires
Données du topic
- Auteur
- ink-ray
- Date de création
- 27 janvier 2021 à 12:50:40
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