école de cinema = sans avenir?
Salut Patate,
Iamlelu a tout résumé. Perso je suis sorti d'une des deux écoles prestigieuses de ciné en Belgique et je suis réal pour la Télé (c'est un master distinct de la fiction). Mais j'ai fait 3 ans de fiction et tous mes potes bossent en fiction dont je connais les bails. Je bosse H24 et je fais le métier dont je rêvais étant gamin. Le schéma est exactement le même qu'en France :
Écoles publiques >>>>>>> Écoles privées. Galère d'entrer dans une école publique (genre la Fémis) car les exams d'entrée et le ratio d'admission est hardcode. Mais ces écoles publiques sont biennnnnn plus intéressantes que les écoles privées car :
Prestige
Professeurs de talent
Élèves souvent talentueux et cela t'amène énormément dans ton apprentissage artistique
Exigence
Relations privilégiées avec les organes de festivals/distribution (primordial pour que ton court métrage de fin d'étude soit vu en festoche)
UN VERITABLE RESEAU
Quasi gratos
Etc etc etc
En gros, dans l'école privée tu douilles un max, t'es avec des gens bof, t'as une formation trèès bof (même si t'as les dernières caméras mais franchement OSEF), un réseau de merde, une distribution de merde, c'est cher, bref... t'es une vache à lait. C'est bien simple, dans le milieu je n'ai vu que TRES TRES rarement des gens qui bossaient issus de ces écoles (les seuls vus c'étaient des technicos).
De manière générale, de BONS techniciens image (cadreur, chef op, électro, etc) & son auront très vite du boulot en sortie d'école sur de la fiction, et pourront très vite bosser H24. Y'a aussi de la place pour les bons dans toutes les filières de production.
Le montage c'est aussi une option mais je ne connais pas aussi bien. Le métier de scripte est en train de se casser la gueule donc ça c'est le mauvais plan.
-> Concernant le Réal, autant dire direct que c'est la galère. Le but c'est de finir tes études en faisant un court métrage qui va être distribué en festival et qui est censé cartonner. Si cela cartonne, tu vas recevoir des subsides pour faire un 1er court, puis un 2ème, puis un 3ème, puis un long. C'est le parcours du combattant en gros. Le plus dur c'est d'avoir les thunes pour rester à flot en sortie d'études et prendre le temps d'écrire les courts métrages et leurs dossiers à présenter en commission pour avoir des subsides (ou convaincre une boite de prod). Tout ce qui je dis là c'est pour les bons réals évidemment... Ceux qui sont bof (car il y en a, aux exams d'entrée ce ne sont pas des voyants c'est normal) c'est la galère et quasi tout le temps ils se reconvertissent en 2ème/1er assistant réal (c'est un métier très louable et à part entière mais faut kiffer, moi je déteste, certains adorent). Bref c'est semé d'embuche, et une majorité des réals font 1-2 longs métrages et ne roulent pas sur l'or. C'est l'élite de l'élite (#khey) qui deviennent les réals superstars, c'est comme partout.
En fait cette différence entre le réal et le reste elle est mathématique. Déjà un film c'est des thunes qui vont être pariées sur un réal qui va porter un projet. Donc faut être bon, bien réseauter et se démarquer. mais pour un projet, là où il y a un seul réal, il y a 10-20 postes à la lumière, 2-4 au son, etc etc etc. Normal donc que les technicos trouvent plus facilement du taff.
La réal TV c'est un truc à part, mais ça reste quand même le même schéma de réseautage de tapé + être doué + avoir un peu de chance.
"j'ai prévu de faire fac + concours pour louis lumière" -> La meilleure chose à faire selon moi. Si ça passe pas tu peux aussi tenter la fémis et essayer encore l'année d'après.
Et non être un réal ce n'est pas être un gauchiste bobo. Les études sont artistiques donc évidemment tu acquiers une certaine ouverture d'esprit, mais y'a autant de réals qui veulent faire du film de gauche social que d'autres qui veulent faire du genre (baston, thriller, horreur, etc). Etre réal c'est incarner une personnalité et proposer un produit qui est intimement lié à qui est la personne.
-> Et pour le délire de autodidacte, en effet y'a toujours des contres-exemples et ajd il est possible de faire un film avec un iphone. Mais t'imagines pas tout ce que tu as à apprendre sur le terrain, et que tu n'apprendras pas dans les livres. La direction d'acteurs, le casting, la gestion d'équipe, l'impro, la mise en scène complexe, l'écriture, etc etc etc. Tous les réals autodidactes que je connais ont le même profil : ils filment souvent en mini crew ou seuls avec des ronins et autres dispositifs légers, et font souvent des vidéos corporate, du clip, de l'aftermovie ou de la pub. C'est très intéressant, mais pour moi ça a un côté plus "vidéaste" que "réalisateur" (c'est pas du tout du tout une critique, c'est juste que le métier est différent, surtout par rapport à l'approche narrative et la liberté artistique).
D'autres questions ?
Le 08 janvier 2020 à 00:18:28 AzamurLepreux4 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:14:38 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:10:04 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:06:19 Lameriglesias3 a écrit :
Femis, quand tu vois les anciens élèves tu te rends compte que beaucoup réussissent à tourner et sont souvent présents dans les festivalsAprès le concours est pratiquement aussi sélectif que l'X ou l'ENS, bon c'est intellectuellement moins impressionnant et moins élitiste mais statistiquement c'est aussi compliqué
je diras encore plus élitiste que l'X
Moins d'1% de réussite, seulement 2 places en réalisation2 places pour la femis?
ah oui je me disais, c'est chaud 6 places :sueur:
Le 08 janvier 2020 à 00:18:28 AzamurLepreux4 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:14:38 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:10:04 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:06:19 Lameriglesias3 a écrit :
Femis, quand tu vois les anciens élèves tu te rends compte que beaucoup réussissent à tourner et sont souvent présents dans les festivalsAprès le concours est pratiquement aussi sélectif que l'X ou l'ENS, bon c'est intellectuellement moins impressionnant et moins élitiste mais statistiquement c'est aussi compliqué
je diras encore plus élitiste que l'X
Moins d'1% de réussite, seulement 2 places en réalisation2 places pour la femis?
Il y en a moins en réal
Je parle bien de la section française uniquement
Le 08 janvier 2020 à 00:20:45 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:18:28 AzamurLepreux4 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:14:38 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:10:04 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:06:19 Lameriglesias3 a écrit :
Femis, quand tu vois les anciens élèves tu te rends compte que beaucoup réussissent à tourner et sont souvent présents dans les festivalsAprès le concours est pratiquement aussi sélectif que l'X ou l'ENS, bon c'est intellectuellement moins impressionnant et moins élitiste mais statistiquement c'est aussi compliqué
je diras encore plus élitiste que l'X
Moins d'1% de réussite, seulement 2 places en réalisation2 places pour la femis?
Il y en a moins en réal
Je parle bien de la section française uniquement
ça dépend des années des fois il y a qu'un seul étranger qui est pris et d'autre années plusieurs
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délire
Le 08 janvier 2020 à 00:18:48 rarthako a écrit :
Salut Patate,Iamlelu a tout résumé. Perso je suis sorti d'une des deux écoles prestigieuses de ciné en Belgique et je suis réal pour la Télé (c'est un master distinct de la fiction). Mais j'ai fait 3 ans de fiction et tous mes potes bossent en fiction dont je connais les bails. Je bosse H24 et je fais le métier dont je rêvais étant gamin. Le schéma est exactement le même qu'en France :
Écoles publiques >>>>>>> Écoles privées. Galère d'entrer dans une école publique (genre la Fémis) car les exams d'entrée et le ratio d'admission est hardcode. Mais ces écoles publiques sont biennnnnn plus intéressantes que les écoles privées car :
Prestige
Professeurs de talent
Élèves souvent talentueux et cela t'amène énormément dans ton apprentissage artistique
Exigence
Relations privilégiées avec les organes de festivals/distribution (primordial pour que ton court métrage de fin d'étude soit vu en festoche)
UN VERITABLE RESEAU
Quasi gratos
Etc etc etcEn gros, dans l'école privée tu douilles un max, t'es avec des gens bof, t'as une formation trèès bof (même si t'as les dernières caméras mais franchement OSEF), un réseau de merde, une distribution de merde, c'est cher, bref... t'es une vache à lait. C'est bien simple, dans le milieu je n'ai vu que TRES TRES rarement des gens qui bossaient issus de ces écoles (les seuls vus c'étaient des technicos).
De manière générale, de BONS techniciens image (cadreur, chef op, électro, etc) & son auront très vite du boulot en sortie d'école sur de la fiction, et pourront très vite bosser H24. Y'a aussi de la place pour les bons dans toutes les filières de production.
Le montage c'est aussi une option mais je ne connais pas aussi bien. Le métier de scripte est en train de se casser la gueule donc ça c'est le mauvais plan.
-> Concernant le Réal, autant dire direct que c'est la galère. Le but c'est de finir tes études en faisant un court métrage qui va être distribué en festival et qui est censé cartonner. Si cela cartonne, tu vas recevoir des subsides pour faire un 1er court, puis un 2ème, puis un 3ème, puis un long. C'est le parcours du combattant en gros. Le plus dur c'est d'avoir les thunes pour rester à flot en sortie d'études et prendre le temps d'écrire les courts métrages et leurs dossiers à présenter en commission pour avoir des subsides (ou convaincre une boite de prod). Tout ce qui je dis là c'est pour les bons réals évidemment... Ceux qui sont bof (car il y en a, aux exams d'entrée ce ne sont pas des voyants c'est normal) c'est la galère et quasi tout le temps ils se reconvertissent en 2ème/1er assistant réal (c'est un métier très louable et à part entière mais faut kiffer, moi je déteste, certains adorent). Bref c'est semé d'embuche, et une majorité des réals font 1-2 longs métrages et ne roulent pas sur l'or. C'est l'élite de l'élite (#khey) qui deviennent les réals superstars, c'est comme partout.
En fait cette différence entre le réal et le reste elle est mathématique. Déjà un film c'est des thunes qui vont être pariées sur un réal qui va porter un projet. Donc faut être bon, bien réseauter et se démarquer. mais pour un projet, là où il y a un seul réal, il y a 10-20 postes à la lumière, 2-4 au son, etc etc etc. Normal donc que les technicos trouvent plus facilement du taff.
La réal TV c'est un truc à part, mais ça reste quand même le même schéma de réseautage de tapé + être doué + avoir un peu de chance.
"j'ai prévu de faire fac + concours pour louis lumière" -> La meilleure chose à faire selon moi. Si ça passe pas tu peux aussi tenter la fémis et essayer encore l'année d'après.
Et non être un réal ce n'est pas être un gauchiste bobo. Les études sont artistiques donc évidemment tu acquiers une certaine ouverture d'esprit, mais y'a autant de réals qui veulent faire du film de gauche social que d'autres qui veulent faire du genre (baston, thriller, horreur, etc). Etre réal c'est incarner une personnalité et proposer un produit qui est intimement lié à qui est la personne.
-> Et pour le délire de autodidacte, en effet y'a toujours des contres-exemples et ajd il est possible de faire un film avec un iphone. Mais t'imagines pas tout ce que tu as à apprendre sur le terrain, et que tu n'apprendras pas dans les livres. La direction d'acteurs, le casting, la gestion d'équipe, l'impro, la mise en scène complexe, l'écriture, etc etc etc. Tous les réals autodidactes que je connais ont le même profil : ils filment souvent en mini crew ou seuls avec des ronins et autres dispositifs légers, et font souvent des vidéos corporate, du clip, de l'aftermovie ou de la pub. C'est très intéressant, mais pour moi ça a un côté plus "vidéaste" que "réalisateur" (c'est pas du tout du tout une critique, c'est juste que le métier est différent, surtout par rapport à l'approche narrative et la liberté artistique).
D'autres questions ?
ouah super interessant et complet, merci d'avoir pris ton temps
en fait je pense faire quand meme un boulot en dehors de real (genre monteur, mixeur, enfin dans ce style) pour pouvoir être peinard niveau tune car c'est plus facile de trouver du boulot que en tant que réalisateur?
en fait pour les concours des écoles publics, il faut surtout avoir de la culture (littéraire, cinématographique) avoir un minimum de talent (pour des épreuves artistiques et créatives) et aussi avoir des bases scientifiques? C'est ca qui me fait surtout peur étant donné que je suis un L dans mes études
je vois aussi que ca prend hyper de temps a percer (les reals un minimum connu ont souvent 35 ans minimum) il se passe quoi pendant ce temps "d'attente"?
Le 08 janvier 2020 à 00:24:53 Ozybob a écrit :
Franchement ce que je peux te conseiller aussi c'est de te lancer sur youtube
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délire
ah oui, mais faut avoir une équipe un minimum pro ou alors faire de la comédie car c'est ce qui attire le plus
Mais les parasites avaient deja un réseau assez développés car certains jouaient deja dans des longs métrages
Le 08 janvier 2020 à 00:29:29 Bayni a écrit :
Je suis en école privé et vu comment je galère à trouver un stage, j'ai peur une fois sorti de l'école.
quelle école? et quel secteur?
Le 08 janvier 2020 à 00:16:02 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:12:48 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:07:00 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:04:59 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:00:59 Ozybob a écrit :
Lumière, FEMIS ou autodidacte khey
La fac va juste te mener au chomage et tu vas clairement galérer en BTS (j'ai un pote qui fait ça et il est toujours pas payé depuis 5 ans)
Et n'écoute pas les école de ciné type ESRA ou EICAR qui vont juste te vendre un réseau médiocre au lien d'un diplome reconnu par l'étatLumière et FEMIS sont des écoles gratuites mais les concours pour y accéder sont réputés pour être excessivement difficiles
Les écoles types ESRA-ESSEC sont payantes et la sélection se fait sur entretien Ce sont clairement des écoles de riches où tu achètes ton diplôme, mais en sortant de là tu trouves du travail facilement
le mieux c'est de faire une licence et ensuite de passer le concours pour Femis ou lumière
t'en dans le milieu kheyou? Comment ca se fait que tu sais tout ca?
je prefere economiser en allant a une face et me préparer pour louis lumiere
faut avoir des bonnes notes pour ce genre de fac? Car c'est le genre d'endroit pas mal pris par les gens donc ca peut être sélectif niveau note
Oui je pense que la fac de ciné c'est largement accessible, tu peux y entrer avec n'importe quel bac (le bac L est surement le plus raccord)
Mais dis toi bien que réalisateur c'est comme journaliste, ce n'est pas un titre protégé, c'est pas comme médecin ou avocat, pour ce genre de métier le diplôme est juste un moyen et pas une fin
Les études de ciné vont avant tout te permettre de te créer un réseau et de te perfectionner, mais ce n'est pas un passage obligé, n'importe qui peut se prétendre réalisateur, c'est ton talent et ta détermination qui détermineront si oui ou non tu réussiras à percer
Le 08 janvier 2020 à 00:31:58 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:24:53 Ozybob a écrit :
Franchement ce que je peux te conseiller aussi c'est de te lancer sur youtube
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délireah oui, mais faut avoir une équipe un minimum pro ou alors faire de la comédie car c'est ce qui attire le plus
Mais les parasites avaient deja un réseau assez développés car certains jouaient deja dans des longs métrages
c'est sur que t'y arrivera pas tout seul, il faut y aller au culot et rencontrer des gens
Je ne peux que te conseiller d'intégrer un groupe de théatre, car en plus de te familiariser avec le jeu et la direction d'acteur, tu vas pouvoir rencontrer quelque gens vraiment deters
Ou alors tu peux écrire des scénars dans ton coin, et si t'es vraiment bon tu pourras réussir à en vendre quelque un à des boites de prod. A partir de là tes perspectives d'évolution explose, même si la route est encore longue, mais tu peux espérer devenir un scénariste reconnu et possiblement passer à la réal d'abord sur tes projets les moins spectaculaires
Le 08 janvier 2020 à 00:36:35 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:16:02 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:12:48 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:07:00 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:04:59 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:00:59 Ozybob a écrit :
Lumière, FEMIS ou autodidacte khey
La fac va juste te mener au chomage et tu vas clairement galérer en BTS (j'ai un pote qui fait ça et il est toujours pas payé depuis 5 ans)
Et n'écoute pas les école de ciné type ESRA ou EICAR qui vont juste te vendre un réseau médiocre au lien d'un diplome reconnu par l'étatLumière et FEMIS sont des écoles gratuites mais les concours pour y accéder sont réputés pour être excessivement difficiles
Les écoles types ESRA-ESSEC sont payantes et la sélection se fait sur entretien Ce sont clairement des écoles de riches où tu achètes ton diplôme, mais en sortant de là tu trouves du travail facilement
le mieux c'est de faire une licence et ensuite de passer le concours pour Femis ou lumière
t'en dans le milieu kheyou? Comment ca se fait que tu sais tout ca?
je prefere economiser en allant a une face et me préparer pour louis lumiere
faut avoir des bonnes notes pour ce genre de fac? Car c'est le genre d'endroit pas mal pris par les gens donc ca peut être sélectif niveau note
Oui je pense que la fac de ciné c'est largement accessible, tu peux y entrer avec n'importe quel bac (le bac L est surement le plus raccord)
Mais dis toi bien que réalisateur c'est comme journaliste, ce n'est pas un titre protégé, c'est pas comme médecin ou avocat, pour ce genre de métier le diplôme est juste un moyen et pas une fin
Les études de ciné vont avant tout te permettre de te créer un réseau et de te perfectionner, mais ce n'est pas un passage obligé, n'importe qui peut se prétendre réalisateur, c'est ton talent et ta détermination qui détermineront si oui ou non tu réussiras à percer
ah oui ca je sais, on me l'a plusieurs fois dis que les études en elles mêmes sont pas importantes mais c'est ce qui y a autour
Cimer khey
Le 08 janvier 2020 à 00:36:44 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:31:58 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:24:53 Ozybob a écrit :
Franchement ce que je peux te conseiller aussi c'est de te lancer sur youtube
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délireah oui, mais faut avoir une équipe un minimum pro ou alors faire de la comédie car c'est ce qui attire le plus
Mais les parasites avaient deja un réseau assez développés car certains jouaient deja dans des longs métrages
c'est sur que t'y arrivera pas tout seul, il faut y aller au culot et rencontrer des gens
Je ne peux que te conseiller d'intégrer un groupe de théatre, car en plus de te familiariser avec le jeu et la direction d'acteur, tu vas pouvoir rencontrer quelque gens vraiment detersOu alors tu peux écrire des scénars dans ton coin, et si t'es vraiment bon tu pourras réussir à en vendre quelque un à des boites de prod. A partir de là tes perspectives d'évolution explose, même si la route est encore longue, mais tu peux espérer devenir un scénariste reconnu et possiblement passer à la réal d'abord sur tes projets les moins spectaculaires
ouais mais je prefere garder mes scénarios pour moi égoïstement, mais les producteurs préfèrent surtout les scénarios un peu film sociaux et comédies surtout, non? Ou alors des scénarios de téléfilm et feuilleton aussi?
Le 08 janvier 2020 à 00:18:48 rarthako a écrit :
Salut Patate,Iamlelu a tout résumé. Perso je suis sorti d'une des deux écoles prestigieuses de ciné en Belgique et je suis réal pour la Télé (c'est un master distinct de la fiction). Mais j'ai fait 3 ans de fiction et tous mes potes bossent en fiction dont je connais les bails. Je bosse H24 et je fais le métier dont je rêvais étant gamin. Le schéma est exactement le même qu'en France :
Écoles publiques >>>>>>> Écoles privées. Galère d'entrer dans une école publique (genre la Fémis) car les exams d'entrée et le ratio d'admission est hardcode. Mais ces écoles publiques sont biennnnnn plus intéressantes que les écoles privées car :
Prestige
Professeurs de talent
Élèves souvent talentueux et cela t'amène énormément dans ton apprentissage artistique
Exigence
Relations privilégiées avec les organes de festivals/distribution (primordial pour que ton court métrage de fin d'étude soit vu en festoche)
UN VERITABLE RESEAU
Quasi gratos
Etc etc etcEn gros, dans l'école privée tu douilles un max, t'es avec des gens bof, t'as une formation trèès bof (même si t'as les dernières caméras mais franchement OSEF), un réseau de merde, une distribution de merde, c'est cher, bref... t'es une vache à lait. C'est bien simple, dans le milieu je n'ai vu que TRES TRES rarement des gens qui bossaient issus de ces écoles (les seuls vus c'étaient des technicos).
De manière générale, de BONS techniciens image (cadreur, chef op, électro, etc) & son auront très vite du boulot en sortie d'école sur de la fiction, et pourront très vite bosser H24. Y'a aussi de la place pour les bons dans toutes les filières de production.
Le montage c'est aussi une option mais je ne connais pas aussi bien. Le métier de scripte est en train de se casser la gueule donc ça c'est le mauvais plan.
-> Concernant le Réal, autant dire direct que c'est la galère. Le but c'est de finir tes études en faisant un court métrage qui va être distribué en festival et qui est censé cartonner. Si cela cartonne, tu vas recevoir des subsides pour faire un 1er court, puis un 2ème, puis un 3ème, puis un long. C'est le parcours du combattant en gros. Le plus dur c'est d'avoir les thunes pour rester à flot en sortie d'études et prendre le temps d'écrire les courts métrages et leurs dossiers à présenter en commission pour avoir des subsides (ou convaincre une boite de prod). Tout ce qui je dis là c'est pour les bons réals évidemment... Ceux qui sont bof (car il y en a, aux exams d'entrée ce ne sont pas des voyants c'est normal) c'est la galère et quasi tout le temps ils se reconvertissent en 2ème/1er assistant réal (c'est un métier très louable et à part entière mais faut kiffer, moi je déteste, certains adorent). Bref c'est semé d'embuche, et une majorité des réals font 1-2 longs métrages et ne roulent pas sur l'or. C'est l'élite de l'élite (#khey) qui deviennent les réals superstars, c'est comme partout.
En fait cette différence entre le réal et le reste elle est mathématique. Déjà un film c'est des thunes qui vont être pariées sur un réal qui va porter un projet. Donc faut être bon, bien réseauter et se démarquer. mais pour un projet, là où il y a un seul réal, il y a 10-20 postes à la lumière, 2-4 au son, etc etc etc. Normal donc que les technicos trouvent plus facilement du taff.
La réal TV c'est un truc à part, mais ça reste quand même le même schéma de réseautage de tapé + être doué + avoir un peu de chance.
"j'ai prévu de faire fac + concours pour louis lumière" -> La meilleure chose à faire selon moi. Si ça passe pas tu peux aussi tenter la fémis et essayer encore l'année d'après.
Et non être un réal ce n'est pas être un gauchiste bobo. Les études sont artistiques donc évidemment tu acquiers une certaine ouverture d'esprit, mais y'a autant de réals qui veulent faire du film de gauche social que d'autres qui veulent faire du genre (baston, thriller, horreur, etc). Etre réal c'est incarner une personnalité et proposer un produit qui est intimement lié à qui est la personne.
-> Et pour le délire de autodidacte, en effet y'a toujours des contres-exemples et ajd il est possible de faire un film avec un iphone. Mais t'imagines pas tout ce que tu as à apprendre sur le terrain, et que tu n'apprendras pas dans les livres. La direction d'acteurs, le casting, la gestion d'équipe, l'impro, la mise en scène complexe, l'écriture, etc etc etc. Tous les réals autodidactes que je connais ont le même profil : ils filment souvent en mini crew ou seuls avec des ronins et autres dispositifs légers, et font souvent des vidéos corporate, du clip, de l'aftermovie ou de la pub. C'est très intéressant, mais pour moi ça a un côté plus "vidéaste" que "réalisateur" (c'est pas du tout du tout une critique, c'est juste que le métier est différent, surtout par rapport à l'approche narrative et la liberté artistique).
D'autres questions ?
Voilà un bon poste.
Et les vidéastes =/= réalisateur. Je rigole au nez de ceux qui le prétendent car ils ont "leur style" (souvent pompé et repompé )
Le 08 janvier 2020 à 00:42:33 torama a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:18:48 rarthako a écrit :
Salut Patate,Iamlelu a tout résumé. Perso je suis sorti d'une des deux écoles prestigieuses de ciné en Belgique et je suis réal pour la Télé (c'est un master distinct de la fiction). Mais j'ai fait 3 ans de fiction et tous mes potes bossent en fiction dont je connais les bails. Je bosse H24 et je fais le métier dont je rêvais étant gamin. Le schéma est exactement le même qu'en France :
Écoles publiques >>>>>>> Écoles privées. Galère d'entrer dans une école publique (genre la Fémis) car les exams d'entrée et le ratio d'admission est hardcode. Mais ces écoles publiques sont biennnnnn plus intéressantes que les écoles privées car :
Prestige
Professeurs de talent
Élèves souvent talentueux et cela t'amène énormément dans ton apprentissage artistique
Exigence
Relations privilégiées avec les organes de festivals/distribution (primordial pour que ton court métrage de fin d'étude soit vu en festoche)
UN VERITABLE RESEAU
Quasi gratos
Etc etc etcEn gros, dans l'école privée tu douilles un max, t'es avec des gens bof, t'as une formation trèès bof (même si t'as les dernières caméras mais franchement OSEF), un réseau de merde, une distribution de merde, c'est cher, bref... t'es une vache à lait. C'est bien simple, dans le milieu je n'ai vu que TRES TRES rarement des gens qui bossaient issus de ces écoles (les seuls vus c'étaient des technicos).
De manière générale, de BONS techniciens image (cadreur, chef op, électro, etc) & son auront très vite du boulot en sortie d'école sur de la fiction, et pourront très vite bosser H24. Y'a aussi de la place pour les bons dans toutes les filières de production.
Le montage c'est aussi une option mais je ne connais pas aussi bien. Le métier de scripte est en train de se casser la gueule donc ça c'est le mauvais plan.
-> Concernant le Réal, autant dire direct que c'est la galère. Le but c'est de finir tes études en faisant un court métrage qui va être distribué en festival et qui est censé cartonner. Si cela cartonne, tu vas recevoir des subsides pour faire un 1er court, puis un 2ème, puis un 3ème, puis un long. C'est le parcours du combattant en gros. Le plus dur c'est d'avoir les thunes pour rester à flot en sortie d'études et prendre le temps d'écrire les courts métrages et leurs dossiers à présenter en commission pour avoir des subsides (ou convaincre une boite de prod). Tout ce qui je dis là c'est pour les bons réals évidemment... Ceux qui sont bof (car il y en a, aux exams d'entrée ce ne sont pas des voyants c'est normal) c'est la galère et quasi tout le temps ils se reconvertissent en 2ème/1er assistant réal (c'est un métier très louable et à part entière mais faut kiffer, moi je déteste, certains adorent). Bref c'est semé d'embuche, et une majorité des réals font 1-2 longs métrages et ne roulent pas sur l'or. C'est l'élite de l'élite (#khey) qui deviennent les réals superstars, c'est comme partout.
En fait cette différence entre le réal et le reste elle est mathématique. Déjà un film c'est des thunes qui vont être pariées sur un réal qui va porter un projet. Donc faut être bon, bien réseauter et se démarquer. mais pour un projet, là où il y a un seul réal, il y a 10-20 postes à la lumière, 2-4 au son, etc etc etc. Normal donc que les technicos trouvent plus facilement du taff.
La réal TV c'est un truc à part, mais ça reste quand même le même schéma de réseautage de tapé + être doué + avoir un peu de chance.
"j'ai prévu de faire fac + concours pour louis lumière" -> La meilleure chose à faire selon moi. Si ça passe pas tu peux aussi tenter la fémis et essayer encore l'année d'après.
Et non être un réal ce n'est pas être un gauchiste bobo. Les études sont artistiques donc évidemment tu acquiers une certaine ouverture d'esprit, mais y'a autant de réals qui veulent faire du film de gauche social que d'autres qui veulent faire du genre (baston, thriller, horreur, etc). Etre réal c'est incarner une personnalité et proposer un produit qui est intimement lié à qui est la personne.
-> Et pour le délire de autodidacte, en effet y'a toujours des contres-exemples et ajd il est possible de faire un film avec un iphone. Mais t'imagines pas tout ce que tu as à apprendre sur le terrain, et que tu n'apprendras pas dans les livres. La direction d'acteurs, le casting, la gestion d'équipe, l'impro, la mise en scène complexe, l'écriture, etc etc etc. Tous les réals autodidactes que je connais ont le même profil : ils filment souvent en mini crew ou seuls avec des ronins et autres dispositifs légers, et font souvent des vidéos corporate, du clip, de l'aftermovie ou de la pub. C'est très intéressant, mais pour moi ça a un côté plus "vidéaste" que "réalisateur" (c'est pas du tout du tout une critique, c'est juste que le métier est différent, surtout par rapport à l'approche narrative et la liberté artistique).
D'autres questions ?
Voilà un bon poste.
Et les vidéastes =/= réalisateur. Je rigole au nez de ceux qui le prétendent car ils ont "leur style" (souvent pompé et repompé )
tu parles de inthepanda par exemple
Le 08 janvier 2020 à 00:40:07 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:36:35 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:16:02 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:12:48 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:07:00 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:04:59 iamlelu a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:00:59 Ozybob a écrit :
Lumière, FEMIS ou autodidacte khey
La fac va juste te mener au chomage et tu vas clairement galérer en BTS (j'ai un pote qui fait ça et il est toujours pas payé depuis 5 ans)
Et n'écoute pas les école de ciné type ESRA ou EICAR qui vont juste te vendre un réseau médiocre au lien d'un diplome reconnu par l'étatLumière et FEMIS sont des écoles gratuites mais les concours pour y accéder sont réputés pour être excessivement difficiles
Les écoles types ESRA-ESSEC sont payantes et la sélection se fait sur entretien Ce sont clairement des écoles de riches où tu achètes ton diplôme, mais en sortant de là tu trouves du travail facilement
le mieux c'est de faire une licence et ensuite de passer le concours pour Femis ou lumière
t'en dans le milieu kheyou? Comment ca se fait que tu sais tout ca?
je prefere economiser en allant a une face et me préparer pour louis lumiere
faut avoir des bonnes notes pour ce genre de fac? Car c'est le genre d'endroit pas mal pris par les gens donc ca peut être sélectif niveau note
Oui je pense que la fac de ciné c'est largement accessible, tu peux y entrer avec n'importe quel bac (le bac L est surement le plus raccord)
Mais dis toi bien que réalisateur c'est comme journaliste, ce n'est pas un titre protégé, c'est pas comme médecin ou avocat, pour ce genre de métier le diplôme est juste un moyen et pas une fin
Les études de ciné vont avant tout te permettre de te créer un réseau et de te perfectionner, mais ce n'est pas un passage obligé, n'importe qui peut se prétendre réalisateur, c'est ton talent et ta détermination qui détermineront si oui ou non tu réussiras à percer
ah oui ca je sais, on me l'a plusieurs fois dis que les études en elles mêmes sont pas importantes mais c'est ce qui y a autour
Cimer khey
Le 08 janvier 2020 à 00:41:47 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:36:44 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:31:58 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:24:53 Ozybob a écrit :
Franchement ce que je peux te conseiller aussi c'est de te lancer sur youtube
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délireah oui, mais faut avoir une équipe un minimum pro ou alors faire de la comédie car c'est ce qui attire le plus
Mais les parasites avaient deja un réseau assez développés car certains jouaient deja dans des longs métrages
c'est sur que t'y arrivera pas tout seul, il faut y aller au culot et rencontrer des gens
Je ne peux que te conseiller d'intégrer un groupe de théatre, car en plus de te familiariser avec le jeu et la direction d'acteur, tu vas pouvoir rencontrer quelque gens vraiment detersOu alors tu peux écrire des scénars dans ton coin, et si t'es vraiment bon tu pourras réussir à en vendre quelque un à des boites de prod. A partir de là tes perspectives d'évolution explose, même si la route est encore longue, mais tu peux espérer devenir un scénariste reconnu et possiblement passer à la réal d'abord sur tes projets les moins spectaculaires
ouais mais je prefere garder mes scénarios pour moi égoïstement, mais les producteurs préfèrent surtout les scénarios un peu film sociaux et comédies surtout, non? Ou alors des scénarios de téléfilm et feuilleton aussi?
D'abord il peut être falloir ravaler ton ego et filer quelques un de tes scénars, à moins qu'il ne soit très personnels. Ensuite c'est à toi de voire ce que tu veux écrire, les comédies ça marche bien en France alors pourquoi pas (propose un scénar ou Christian Clavier joue un bourgeois plein de préjugés à Pathé et ils vont sauter au plafond), mais tu peux tenter d'écrire une vrai bonne idée originale, quitte à viser dans les plus petites boites de prod.
Pour ce qui est des "scénaristes" de téléfilm ou de feuilleton, c'est souvent des pros qui savent comment ecrire une merde toute lisse qui plait à la ménagère, c'est pas comme ça que tu te démarquera
Aussi commence pas par écrire des films de guerre avec des portes avions ou des films de superhéros. Penses à des trucs à petit budget qui pourrait plaire, tu vend ton scénar à des gens qui veulent faire un truc rentables tout de même
Le 08 janvier 2020 à 00:49:54 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:41:47 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:36:44 Ozybob a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:31:58 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:24:53 Ozybob a écrit :
Franchement ce que je peux te conseiller aussi c'est de te lancer sur youtube
Tu seras pas payé et c'est précaire mais tu peux rapidement buzzé et te faire remarquer (regarde les Parasites qui se font produire par Canal maintenant)
Mais après faut clairement être bon
Un moyen auquel j'avais pensé et de rentrer dans la réal par une voie détourné, en commencant en étant acteur par exemple, si c'est ton délireah oui, mais faut avoir une équipe un minimum pro ou alors faire de la comédie car c'est ce qui attire le plus
Mais les parasites avaient deja un réseau assez développés car certains jouaient deja dans des longs métrages
c'est sur que t'y arrivera pas tout seul, il faut y aller au culot et rencontrer des gens
Je ne peux que te conseiller d'intégrer un groupe de théatre, car en plus de te familiariser avec le jeu et la direction d'acteur, tu vas pouvoir rencontrer quelque gens vraiment detersOu alors tu peux écrire des scénars dans ton coin, et si t'es vraiment bon tu pourras réussir à en vendre quelque un à des boites de prod. A partir de là tes perspectives d'évolution explose, même si la route est encore longue, mais tu peux espérer devenir un scénariste reconnu et possiblement passer à la réal d'abord sur tes projets les moins spectaculaires
ouais mais je prefere garder mes scénarios pour moi égoïstement, mais les producteurs préfèrent surtout les scénarios un peu film sociaux et comédies surtout, non? Ou alors des scénarios de téléfilm et feuilleton aussi?
D'abord il peut être falloir ravaler ton ego et filer quelques un de tes scénars, à moins qu'il ne soit très personnels. Ensuite c'est à toi de voire ce que tu veux écrire, les comédies ça marche bien en France alors pourquoi pas (propose un scénar ou Christian Clavier joue un bourgeois plein de préjugés à Pathé et ils vont sauter au plafond), mais tu peux tenter d'écrire une vrai bonne idée originale, quitte à viser dans les plus petites boites de prod.
Pour ce qui est des "scénaristes" de téléfilm ou de feuilleton, c'est souvent des pros qui savent comment ecrire une merde toute lisse qui plait à la ménagère, c'est pas comme ça que tu te démarquera
Aussi commence pas par écrire des films de guerre avec des portes avions ou des films de superhéros. Penses à des trucs à petit budget qui pourrait plaire, tu vend ton scénar à des gens qui veulent faire un truc rentables tout de même
ah oui ca je sais, mais ouais j'ai écris que 2 scénarios assez personnels et que j'ai toujours rêvé de faire (pas des blockbusters hein, des trucs qui nécessite pas des trucs de fou)
C'est quoi les meilleurs endroit pour les vendre?
Le 08 janvier 2020 à 00:29:02 PatateChaude1 a écrit :
Le 08 janvier 2020 à 00:18:48 rarthako a écrit :
Salut Patate,Iamlelu a tout résumé. Perso je suis sorti d'une des deux écoles prestigieuses de ciné en Belgique et je suis réal pour la Télé (c'est un master distinct de la fiction). Mais j'ai fait 3 ans de fiction et tous mes potes bossent en fiction dont je connais les bails. Je bosse H24 et je fais le métier dont je rêvais étant gamin. Le schéma est exactement le même qu'en France :
Écoles publiques >>>>>>> Écoles privées. Galère d'entrer dans une école publique (genre la Fémis) car les exams d'entrée et le ratio d'admission est hardcode. Mais ces écoles publiques sont biennnnnn plus intéressantes que les écoles privées car :
Prestige
Professeurs de talent
Élèves souvent talentueux et cela t'amène énormément dans ton apprentissage artistique
Exigence
Relations privilégiées avec les organes de festivals/distribution (primordial pour que ton court métrage de fin d'étude soit vu en festoche)
UN VERITABLE RESEAU
Quasi gratos
Etc etc etcEn gros, dans l'école privée tu douilles un max, t'es avec des gens bof, t'as une formation trèès bof (même si t'as les dernières caméras mais franchement OSEF), un réseau de merde, une distribution de merde, c'est cher, bref... t'es une vache à lait. C'est bien simple, dans le milieu je n'ai vu que TRES TRES rarement des gens qui bossaient issus de ces écoles (les seuls vus c'étaient des technicos).
De manière générale, de BONS techniciens image (cadreur, chef op, électro, etc) & son auront très vite du boulot en sortie d'école sur de la fiction, et pourront très vite bosser H24. Y'a aussi de la place pour les bons dans toutes les filières de production.
Le montage c'est aussi une option mais je ne connais pas aussi bien. Le métier de scripte est en train de se casser la gueule donc ça c'est le mauvais plan.
-> Concernant le Réal, autant dire direct que c'est la galère. Le but c'est de finir tes études en faisant un court métrage qui va être distribué en festival et qui est censé cartonner. Si cela cartonne, tu vas recevoir des subsides pour faire un 1er court, puis un 2ème, puis un 3ème, puis un long. C'est le parcours du combattant en gros. Le plus dur c'est d'avoir les thunes pour rester à flot en sortie d'études et prendre le temps d'écrire les courts métrages et leurs dossiers à présenter en commission pour avoir des subsides (ou convaincre une boite de prod). Tout ce qui je dis là c'est pour les bons réals évidemment... Ceux qui sont bof (car il y en a, aux exams d'entrée ce ne sont pas des voyants c'est normal) c'est la galère et quasi tout le temps ils se reconvertissent en 2ème/1er assistant réal (c'est un métier très louable et à part entière mais faut kiffer, moi je déteste, certains adorent). Bref c'est semé d'embuche, et une majorité des réals font 1-2 longs métrages et ne roulent pas sur l'or. C'est l'élite de l'élite (#khey) qui deviennent les réals superstars, c'est comme partout.
En fait cette différence entre le réal et le reste elle est mathématique. Déjà un film c'est des thunes qui vont être pariées sur un réal qui va porter un projet. Donc faut être bon, bien réseauter et se démarquer. mais pour un projet, là où il y a un seul réal, il y a 10-20 postes à la lumière, 2-4 au son, etc etc etc. Normal donc que les technicos trouvent plus facilement du taff.
La réal TV c'est un truc à part, mais ça reste quand même le même schéma de réseautage de tapé + être doué + avoir un peu de chance.
"j'ai prévu de faire fac + concours pour louis lumière" -> La meilleure chose à faire selon moi. Si ça passe pas tu peux aussi tenter la fémis et essayer encore l'année d'après.
Et non être un réal ce n'est pas être un gauchiste bobo. Les études sont artistiques donc évidemment tu acquiers une certaine ouverture d'esprit, mais y'a autant de réals qui veulent faire du film de gauche social que d'autres qui veulent faire du genre (baston, thriller, horreur, etc). Etre réal c'est incarner une personnalité et proposer un produit qui est intimement lié à qui est la personne.
-> Et pour le délire de autodidacte, en effet y'a toujours des contres-exemples et ajd il est possible de faire un film avec un iphone. Mais t'imagines pas tout ce que tu as à apprendre sur le terrain, et que tu n'apprendras pas dans les livres. La direction d'acteurs, le casting, la gestion d'équipe, l'impro, la mise en scène complexe, l'écriture, etc etc etc. Tous les réals autodidactes que je connais ont le même profil : ils filment souvent en mini crew ou seuls avec des ronins et autres dispositifs légers, et font souvent des vidéos corporate, du clip, de l'aftermovie ou de la pub. C'est très intéressant, mais pour moi ça a un côté plus "vidéaste" que "réalisateur" (c'est pas du tout du tout une critique, c'est juste que le métier est différent, surtout par rapport à l'approche narrative et la liberté artistique).
D'autres questions ?
ouah super interessant et complet, merci d'avoir pris ton temps
en fait je pense faire quand meme un boulot en dehors de real (genre monteur, mixeur, enfin dans ce style) pour pouvoir être peinard niveau tune car c'est plus facile de trouver du boulot que en tant que réalisateur?
en fait pour les concours des écoles publics, il faut surtout avoir de la culture (littéraire, cinématographique) avoir un minimum de talent (pour des épreuves artistiques et créatives) et aussi avoir des bases scientifiques? C'est ca qui me fait surtout peur étant donné que je suis un L dans mes études
je vois aussi que ca prend hyper de temps a percer (les reals un minimum connu ont souvent 35 ans minimum) il se passe quoi pendant ce temps "d'attente"?
Hello c'est rarthako, c'est mon secondaire. Alors pour te répondre :
-> Oui c'est possible de faire un autre boulot à côté, mais c'est loin d'être la norme. En effet, c'est un milieu ou il y a d'ENORMES ETIQUETTES ! Si t'es catalogué comme monteur, tu ne seras pas considéré comme un réal, et vice-versa. Je ne connais personne qui a réussi à faire un mix de métiers. C'est normal, car dans le milieu, à n'importe quel poste, t'as du boulot si t'es bon et si tu te fais connaitre. Donc pour avoir du boulot en tant que monteur, tu vas devoir bosser comme un ouf, montrer que t'es doué, réseauter dans ce sens, etc etc. Et tout ce temps tu ne l'auras pas pour bosser tes projets en tant que réal (outre le problème d'étiquettes).
En fait quand t'es réal fiction et que tu galères niveau thunes, tu restes dans le même domaine pour te faire les thunes, à savoir : réaliser des petits trucs (corporate, pub, promo) ou faire 1er/2ème assistant réal. C'est un cercle vertueux; tu réalises des trucs petits qui plaisent, puis des trucs moyens, puis des plus gros, etc.
-> Pour les concours, je ne sais pas te dire, renseigne toi auprès de certains anciens élèves. Dans certaines écoles ce sont des questionnaires et souvent de l'analyse critique de film/scène. Dans d'autres, et souvent, il faut amener quelques minutes de court métrage déjà réalisé et ça permet très vite de juger le niveau. Ne pas aller au concours en pensant que dire que "c'est ton rêve" va être suffisant car c'est le rêve de tout le monde et ce qu'ils cherchent c'est le balbutiement de talent.
Ne pas sous-estimer non plus ce que peux t'apporter le fait de tourner des courts métrages avec tes potes. Dans 10 ans tu regardes ça en te disant que c'était de la bonne daube mais c'est le seul vrai moyen, couplé à une bonne formation, de progresser vite et bien.
-> Durant ce temps d'attente, le réal fait des films tient ... Souvent tu termines l'école vers 25 ans (ou plus), puis tu patauges au début pour faire tes 3 premiers courts. Imagine t'en fait 1/an. Puis tu prends un an mini pour écrire un long, le temps de le produire, le tourner et le distribuer t'es 2 ans plus tard. Et souvent les réals qui percent avec un film de ouf ont 2-3 longs (ou plus) à leur actif, donc le calcul est vite fait. Par contre faut pas faire ce métier dans l'idée de vouloir percer, car très peu percent, mais c'est pas pour autant que les autres ne s'amusent pas à réaliser des films avec moins de visibilité. Faut le faire par passion et c'est le talent et la passion qui te font percer.
A+++
Données du topic
- Auteur
- patatechaude1
- Date de création
- 7 janvier 2020 à 23:29:55
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