Ma rentrée de Sasuke à la fac
Le 02 septembre 2019 à 23:57:10 eussoudore a écrit :
Je me suis instantanément assis au fond de l'amphi, et 5 rangées nous séparaient, moi de mon voisin le plus proche, lorsqu'une fille arrivant en retard et captant mon regard s'appliqua à s'asseoir précisément à côté de moi." Salut, bah alors, t'es tout seul ? "
" ... Depuis toujours ... "
" Oh, je vois... "" HUMF !! Bienvenue en licence de lettre ! Sachez d'ores et déjà que trois quarts d'entre vous vont disparaître avant la fin de …
" Rentrez tous chez vous. "
" Quoi ? Pourquoi ? "
" Et Léa ? "
" Sortez ! "
" Ok mec on te laisse, Marc va chercher Bryan de toute façon Léa n'est pas là elle a du sortir "
" Franchement, je n'aime pas ce qui se passe "
" Je ne vais pas retenir l'ombre très longtemps ... "
" Marc grouille toi "
" Ca y est "
" Non papa ... pas le martinet ... c'est la société ... tu comprends ? Les autres ...
" Il est éclaté, putain, aidez moi à le porter "
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Lorsque le dernier étudiant de la promo eut quitté la pièce, les ténèbres se répandirent comme la traîne des constellations. Mes épaules ne soutenaient plus leur poids.
Le même hurlement épouvantable a surgit d'entre les murs, mes poils y répondirent en s'hérissant. En tentant de dégainer mon katana, mes mains n'attrapèrent que le vide atroce de la désillusion.
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Il est là. Le vent ne souffle plus.
" Bonsoir, le thésard. "
" Bienvenue à la soirée d'intégration hihi "
" Assez plaisanté. Tu vas mourir. Et cette jolie femme que je possède aussi, par ta faute. "
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Il me porte un coup au flanc que j'esquive, son bras feinte, mon corps reste immobile. Concentré, l'ennemi charge frontalement, je me baisse à la hâte sous la lame, mais son nouveau corps lui confère une grande agilité et son pied vient heurter mon genou. Je chute au sol, roule sur le côté pour éviter la lame, puis j'agrippe un haltère pour parer immédiatement le coup qui fondait sur mon crâne.
J'accule l'ennemi au fond de la pièce en lui jetant sur le torse mes deux pieds puissants. En dérapant, il me lance deux projectiles pointus qui viennent se planter sur le mur, à deux centimètres de moi.
Nous nous relevons et nos regards se figent, sévèrement, dans les yeux de l'autre. Le silence est brûlant, une tension renverse l'écoulement du temps, chaque seconde s'étire dans un sursis obscur.
-
" Yami o shitte iru kare wa sorera o seigyo suru koto ga dekimasu. "
" Tu n'as aucun pouvoir sur moi "
" Okamari no suzuki "
" L'incantation originelle ... argh .. Je reviendrai finir ... ce que j'ai commencé ... "
Son corps s'est évanouit sous d'odieuses volutes de fumée, qui retombent peu à peu dans la poussière. Je vérifiais la respiration de Léa lorsqu'elle a soudainement reprit connaissance. Son esprit est dépossédé du démon, mais l'ennemi n'est pas un être que l'on peut vaincre. Ce fut le dernier enseignement de mon père, jadis...
" Je .... qu'est-ce qu'il se passe .. ?
Sweet
Par contre la je décroche un peu ... Et tes phrases " Yami o shitte iru kare wa sorera o seigyo suru koto ga dekimasu. " Cassent le délire quand on a pas la ref ou qu'on comprend pas un beignets.
Le 04 septembre 2019 à 19:00:22 ChouLen a écrit :
Le début était de toute beauté !
Par contre la je décroche un peu ... Et tes phrases " Yami o shitte iru kare wa sorera o seigyo suru koto ga dekimasu. " Cassent le délire quand on a pas la ref ou qu'on comprend pas un beignets.Le 04 septembre 2019 à 19:03:13 Jus_d_Ordure a écrit :
Point de vue scénario je crois que c'est une erreur de mettre les deux pieds dans le fantastique, la qualité de la narration ayant jusque-là résidé dans le décalage entre la sombre paranoïa du héros et le monde réel parfaitement normal Enfin, je peux me tromper
J'approuve , je préfère voir le décalage entre réalite/sasuke que partir en full fiction
" ... Le réalisme magique n'est donc pas si paradoxal que l'on pourrait le c... "
" Vous êtes très en retard jeune homme, ne prenez pas de mauvaises habitudes. "
Chuchotements confus : C'est lui, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
" Euh...j.. jeune homme ! "
" hm ? "
" Il reste des places, on ne s'accroupi pas sur l'escalier. "
" Nous perdons du temps. "
" Vous viendrez me voir à la fin du cours. "
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Le cours se poursuit, mais je n'étais pas revenu pour écouter des évidences. Je scrute une à une chaque rangée, je toise longuement chacun des individus pour flairer un éventuel retour de l'ennemi.
Excepté Bryan et Léa, tous les participants à la soirée d'hier sont présents : le fléau les a évité de justesse. Mon inspection rigoureuse m'arrache deux heures, mais ce n'est pas grand chose en comparaison de ce que l'on m'a déjà arraché.
" Le cours est terminé. J'imagine que c'est vous qui avez rendu une thèse ? Vous avez garni des discussions parmi les professeurs figurez vous. "
" Alors dépêchez vous de la valider et de la diffuser. Le danger ne discute pas quand il frappe, lui. "
" Juste une petite question : pourquoi avoir écrit une thèse ? "
" Pour que souffle à nouveau le vent "
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- Eussoudore
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- 2 septembre 2019 à 23:57:10
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