La fin de american psycho
Le 05 septembre 2019 à 03:09:02 Stormborn-Girl a écrit :
L'analyse que je t'ai postée de Sens Critique est vraiment chouette ; prend le temps de la lire, elle éclaire très bien le film.
Y a rien à éclairer
Même pour la scène de l'avocat, ils sont avec du monde, tout le monde peut les écouter etc, donc il dit simplement "non je l'ai vu y a quelques jours" pour couvrir son client, y a rien de + à piger bordel
Vous vous rendez compte que vous pondez des pavés etc tout ça parce que la masse de gens avec un QI assez standard n'a pas pigé une fin de film aussi classique ?
Il est riche, il a appelé son avocat, tout a été effacé y a rien de + à comprendre
Le 05 septembre 2019 à 03:12:13 Amphil14jean a écrit :
Le 05 septembre 2019 à 03:09:02 Stormborn-Girl a écrit :
L'analyse que je t'ai postée de Sens Critique est vraiment chouette ; prend le temps de la lire, elle éclaire très bien le film.Y a rien à éclairer
Même pour la scène de l'avocat, ils sont avec du monde, tout le monde peut les écouter etc, donc il dit simplement "non je l'ai vu y a quelques jours" pour couvrir son client, y a rien de + à piger bordel
Vous vous rendez compte que vous pondez des pavés etc tout ça parce que la masse de gens avec un QI assez standard n'a pas pigé une fin de film aussi classique ?
Il est riche, il a appelé son avocat, tout a été effacé y a rien de + à comprendre
Y'a comprendre, et y'a mettre en mots.
Tout le monde n'arrive pas à une aussi belle explication que celle postée sur Sens Critique.
Qui trouve les mots, élève la pensée, mon bon ami !
Le 05 septembre 2019 à 03:15:43 Stormborn-Girl a écrit :
Le 05 septembre 2019 à 03:12:13 Amphil14jean a écrit :
Le 05 septembre 2019 à 03:09:02 Stormborn-Girl a écrit :
L'analyse que je t'ai postée de Sens Critique est vraiment chouette ; prend le temps de la lire, elle éclaire très bien le film.Y a rien à éclairer
Même pour la scène de l'avocat, ils sont avec du monde, tout le monde peut les écouter etc, donc il dit simplement "non je l'ai vu y a quelques jours" pour couvrir son client, y a rien de + à piger bordel
Vous vous rendez compte que vous pondez des pavés etc tout ça parce que la masse de gens avec un QI assez standard n'a pas pigé une fin de film aussi classique ?
Il est riche, il a appelé son avocat, tout a été effacé y a rien de + à comprendre
Y'a comprendre, et y'a mettre en mots.
Tout le monde n'arrive pas à une aussi belle explication que celle postée sur Sens Critique.
Qui trouve les mots, élève la pensée, mon bon ami !
Ça élève rien du tout arrête, c'est pas parce que t'apprécie qu'on te souffle les réponses quand tu piges rien que c'est élever la pensée....
Sérieux vous êtes atteints quand même, toujours vouloir apprécier ce que les AUTRES font à votre place et ça appel ça de l'élévation
Le 05 septembre 2019 à 03:04:09 Stormborn-Girl a écrit :
La fameuse scène des cartes de visite. Tout le contenu, exclusivement, de cette scène, est la rivalité dans la ressemblance. Chacun des hommes présents lutte pour être comme les autres MAIS avec une pointe de différence pour gagner une rivalité silencieuse. Les meilleures lunettes, la meilleure coiffure, la meilleure carte de visite. Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié.
N'importe quoi, ils ont tous du pognon, donc si l'un achète une bagnole de bâtard, l'autre pourra faire de même, ce qui compte, comme pour les cartes de visite c'est QUI y a pensé le 1er, qui a eu de meilleurs goûts sur les autres ou de meilleurs idées et de fait ils sont pas limité par le matériel, donc les cartes de visites c'est l'une des seules petites choses qui les différencies justement, c'est pas spécialement LES cartes de visites qui font le dilemme, ça aurait pu être autre chose, comme les autres choses précisé dans le film.
Et c'est surtout parce que Bale veut être un membre à part entière de ce monde et même en être un pilier que ça le frustre autant.
Pas besoin de philosophie ou de sophisme pour piger ça
"Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié."
Philosophie merdique, ton monde est encore + creux que le leurs
Le 05 septembre 2019 à 03:27:07 Amphil14jean a écrit :
Le 05 septembre 2019 à 03:04:09 Stormborn-Girl a écrit :
La fameuse scène des cartes de visite. Tout le contenu, exclusivement, de cette scène, est la rivalité dans la ressemblance. Chacun des hommes présents lutte pour être comme les autres MAIS avec une pointe de différence pour gagner une rivalité silencieuse. Les meilleures lunettes, la meilleure coiffure, la meilleure carte de visite. Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié.
N'importe quoi, ils ont tous du pognon, donc si l'un achète une bagnole de bâtard, l'autre pourra faire de même, ce qui compte, comme pour les cartes de visite c'est QUI y a pensé le 1er, qui a eu de meilleurs goûts sur les autres ou de meilleurs idées et de fait ils sont pas limité par le matériel, donc les cartes de visites c'est l'une des seules petites choses qui les différencies justement, c'est pas spécialement LES cartes de visites qui font le dilemme, ça aurait pu être autre chose, comme les autres choses précisé dans le film.
Et c'est surtout parce que Bale veut être un membre à part entière de ce monde et même en être un pilier que ça le frustre autant.
Pas besoin de philosophie ou de sophisme pour piger ça
T'es sous coke en ce moment même ou ça se passe comment kheyou ?
Le 05 septembre 2019 à 03:04:09 Stormborn-Girl a écrit :
Analyse Sens Critique :Il faut bien entendu lire le livre et non pas uniquement voir le film, dont la qualité de réalisation est plutôt moyenne. Mais il offre néanmoins une retranscription fidèle du coeur du roman de Ellis.
American Psycho, c'est la folie qui provient de l'indifférenciation. C'est-à-dire d'un univers où l'identité se dissout sous l'effet des structures sociales en vigueur : compétition, capitalisme, culte du corps, etc. Le film regorge de scènes qui ne prennent de sens que depuis ce point de vue.
La fameuse scène des cartes de visite. Tout le contenu, exclusivement, de cette scène, est la rivalité dans la ressemblance. Chacun des hommes présents lutte pour être comme les autres MAIS avec une pointe de différence pour gagner une rivalité silencieuse. Les meilleures lunettes, la meilleure coiffure, la meilleure carte de visite. Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié.
La scène où, ivre de rage, il veut s'engager dans son immeuble pour téléphoner à son avocat. Il se trompe d'immeuble, ils sont tous semblables. Il le réalise quand il entre dans celui-ci et que le portier de l'accueil l'appelle par le nom de quelqu'un d'autre comme s'il le reconnaissait vraiment : tous les gens qui rentrent là sont tellement semblables que ça ne fait aucune différence (indifférenciation). Il tue ce portier instantanément, incapable de supporter cette méprise, le fait qu'on le trouve similaire à quelqu'un d'autre. Il ressort et rentre dans le bâtiment voisin, et là le portier l'appelle par son vrai nom. Mais quelques secondes plus tard, au téléphone, son avocat ne semble pas pouvoir se souvenir exactement de qui il est même après avoir répété son nom.
La scène finale où, avouant à son avocat son meurtre d'un collègue, on lui répond mais non, je lui ai parlé il y a quelques jours. On ne sait plus si on prend le personnage joué par Bale pour un autre, si Bale a pris sa victime pour quelqu'un d'autre, s'il parle vraiment à son avocat. Les différences sont effacées, il n'y a plus aucun repère.
C'est bien la quête effrénée à la standardisation de la vie qui est dénoncée par le film. Le personnage ne commence-t-il pas par dire, dans la voiture, "I just want to fit in" ? Son souhait premier est de ne pas dépasser, d'être comme tout le monde, de s'intégrer. Il poursuit ce but à l'excès et tombe dans la folie : folie qui n'est pas vraiment la sienne mais celle du monde qui l'entoure et que nous participons tous à construire. Une dernière scène, révélatrice, sera celle où il tue un sans abri. Il ne peut supporter cet homme sans identité, presque réduit au rang d'objet et qui n'a aucune marque de différenciation. Mais en même temps il sent qu'il se dirige vers le même état symbolique. En obéissant toujours plus aux injonctions sociales de rivalité et de standardisation, il perd peu à peu ce qui fait de lui un homme.
analyse de qualité, mais au final a t il fantasmé ou non ses meurtres?
la scene de la tronçonneuse fait clairement echo a son obession pour les films d'horreur et les films de cul, a chaque fois qu'on voit sa télé allumé c'est soit texas chainsaw soit un film de cul, de plus cette scene parait un peu enorme, un bruit de tronçonneuse dans le couloir de l'immeuble ça s'entend, il est invraisembable qu'il ai pu s'en sortir comme ça même en étant pleins au as, et la scene ou il avoue tout au telephone, il pete completement les plombs, il ne sait pas combien de personne il a tué mais il a bien retenu qu'il avait tué paul allen et il en est presque fier.
au final on ne sait pas si il l'a vraiment fait ou pas
Le livre est harde rien avoir avec le film....
J’ai rêvé et vu Patrick batman dans les couloir, livre du diable.
Le 14 septembre 2019 à 00:08:59 TigreObese a écrit :
Le 05 septembre 2019 à 03:04:09 Stormborn-Girl a écrit :
Analyse Sens Critique :Il faut bien entendu lire le livre et non pas uniquement voir le film, dont la qualité de réalisation est plutôt moyenne. Mais il offre néanmoins une retranscription fidèle du coeur du roman de Ellis.
American Psycho, c'est la folie qui provient de l'indifférenciation. C'est-à-dire d'un univers où l'identité se dissout sous l'effet des structures sociales en vigueur : compétition, capitalisme, culte du corps, etc. Le film regorge de scènes qui ne prennent de sens que depuis ce point de vue.
La fameuse scène des cartes de visite. Tout le contenu, exclusivement, de cette scène, est la rivalité dans la ressemblance. Chacun des hommes présents lutte pour être comme les autres MAIS avec une pointe de différence pour gagner une rivalité silencieuse. Les meilleures lunettes, la meilleure coiffure, la meilleure carte de visite. Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié.
La scène où, ivre de rage, il veut s'engager dans son immeuble pour téléphoner à son avocat. Il se trompe d'immeuble, ils sont tous semblables. Il le réalise quand il entre dans celui-ci et que le portier de l'accueil l'appelle par le nom de quelqu'un d'autre comme s'il le reconnaissait vraiment : tous les gens qui rentrent là sont tellement semblables que ça ne fait aucune différence (indifférenciation). Il tue ce portier instantanément, incapable de supporter cette méprise, le fait qu'on le trouve similaire à quelqu'un d'autre. Il ressort et rentre dans le bâtiment voisin, et là le portier l'appelle par son vrai nom. Mais quelques secondes plus tard, au téléphone, son avocat ne semble pas pouvoir se souvenir exactement de qui il est même après avoir répété son nom.
La scène finale où, avouant à son avocat son meurtre d'un collègue, on lui répond mais non, je lui ai parlé il y a quelques jours. On ne sait plus si on prend le personnage joué par Bale pour un autre, si Bale a pris sa victime pour quelqu'un d'autre, s'il parle vraiment à son avocat. Les différences sont effacées, il n'y a plus aucun repère.
C'est bien la quête effrénée à la standardisation de la vie qui est dénoncée par le film. Le personnage ne commence-t-il pas par dire, dans la voiture, "I just want to fit in" ? Son souhait premier est de ne pas dépasser, d'être comme tout le monde, de s'intégrer. Il poursuit ce but à l'excès et tombe dans la folie : folie qui n'est pas vraiment la sienne mais celle du monde qui l'entoure et que nous participons tous à construire. Une dernière scène, révélatrice, sera celle où il tue un sans abri. Il ne peut supporter cet homme sans identité, presque réduit au rang d'objet et qui n'a aucune marque de différenciation. Mais en même temps il sent qu'il se dirige vers le même état symbolique. En obéissant toujours plus aux injonctions sociales de rivalité et de standardisation, il perd peu à peu ce qui fait de lui un homme.
analyse de qualité, mais au final a t il fantasmé ou non ses meurtres?
la scene de la tronçonneuse fait clairement echo a son obession pour les films d'horreur et les films de cul, a chaque fois qu'on voit sa télé allumé c'est soit texas chainsaw soit un film de cul, de plus cette scene parait un peu enorme, un bruit de tronçonneuse dans le couloir de l'immeuble ça s'entend, il est invraisembable qu'il ai pu s'en sortir comme ça même en étant pleins au as, et la scene ou il avoue tout au telephone, il pete completement les plombs, il ne sait pas combien de personne il a tué mais il a bien retenu qu'il avait tué paul allen et il en est presque fier.
au final on ne sait pas si il l'a vraiment fait ou pas
Analyse de rien du tout c'est des pures conneries, sur internet t'as une interview où ils disent clairement que Bale fantasme rien du tout et qu'il les bute tous sans exceptions, mais que la plupart des cotorep du publique (dont vous avec vos analyses de mes couilles) ont rien pigé au film et ont mal interprété les scènes.
Vous voulez trop faire les intellectuels dans des films où c'est pas nécessaire tss
Le 14 septembre 2019 à 00:10:07 Jeanocculte a écrit :
Le livre est harde rien avoir avec le film....J’ai rêvé et vu Patrick batman dans les couloir, livre du diable.
on est d accord mais vu que plus personne ne lit...
Le 05 septembre 2019 à 03:12:13 :
Le 05 septembre 2019 à 03:09:02 Stormborn-Girl a écrit :
L'analyse que je t'ai postée de Sens Critique est vraiment chouette ; prend le temps de la lire, elle éclaire très bien le film.Y a rien à éclairer
Même pour la scène de l'avocat, ils sont avec du monde, tout le monde peut les écouter etc, donc il dit simplement "non je l'ai vu y a quelques jours" pour couvrir son client, y a rien de + à piger bordel
Vous vous rendez compte que vous pondez des pavés etc tout ça parce que la masse de gens avec un QI assez standard n'a pas pigé une fin de film aussi classique ?
Il est riche, il a appelé son avocat, tout a été effacé y a rien de + à comprendre
Tu as écrit de la merde c'est inimaginable de savoir que tu as n'as pas pu voir quel était le point de ce film et être aussi arrogant. Son avocat ne protèges pas son client d'ailleurs il ne le reconnait même pas, et ça c'est pour dire que tout le monde se ressemble dans le film tu peux le voir notamment grâce aux costumes, coiffures, cartes de visites, lunettes etc que toutes les personnent portent/ont, ils ont aussi les mêmes goûts et n'ont pas de réel discussion à part de savoir où est-ce qu'ils vont manger. Tout ça pour dire que tout le monde veut parler mais pas écouter et que quand Bateman voue son meurtre à son avocat, celui-ci ne le reconnait pas et dit simplement qu'il aurait diner avec Paul Allen à Londres (scène qui s'est soit effectivement passé, soit il a juste confondu Paul Allen avec qlq d'autres ce qui est aussi sûrement possible). Là est tout l'intérêt du film car l'avocat dit simplement ça alors qu'il s'agit ici d'un meurtre, du moins c'est ce que Bateman raconte, et pourtant l'avocat ne cherche pas approfondir, comme si qu'il s'en foutait, et il va justement aller dire à Bateman de poliment se faire foutre en prétextant aller voir d'autres gens.
Données du topic
- Auteur
- 5cmmaisdeter
- Date de création
- 5 septembre 2019 à 02:35:45
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